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[Dossier] ePawn : l’avenir du jeu de société sur écran ?

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L’aventure  ePawn, comme souvent commence par une rencontre. La rencontre de deux amis, tous les deux ingénieurs : Christophe Duteil est un « Gamer », un ameritrasher pour être plus précis. Valentin Lefèvre est un inventeur, spécialiste de la capture de mouvements qui pense que « si on peut l’imaginer, on peut le faire ».  Ces deux-là sont pourtant des gens sérieux (des anciens de chez Thalès) et leur start up pourrait très bien changer radicalement la manière d’envisager le jeu de société sur écrans.

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Le concept d’ePawn est en fin de compte assez simple : un écran qui sait capturer la position et les mouvements de figurines de façon ultra fine et un SDK (kit de développement) qui tourne sur à peu près n’importe quel smartphone actuel et qui saura renseigner le calculateur. Mais finalement il réinvente l’IHM (interface Home Machine) apparue avec l’arrivée des tablettes tactiles.

Une petite vidéo valant toujours mieux qu’un long discours, si vous ne connaissez pas encore l’ePawn Arena, je vous laisse découvrir ce support ludique :

L’ePawn Arena, c’est donc un écran de 26 pouces, pas plus épais que deux iPads, très léger et qui sert de support aux jeux de société en s’appuyant sur la puissance de calcul des smartphones que nous avons tous (ou presque tous) dans la poche. Imaginez un plateau de Horrerur à Arkham où vous n’auriez qu’à vous occuper de vos propres investigateurs.  C’est l’Arena  qui gèrerait en premier lieu la mise en place du jeu (parfois rébarbative). Elle gérerait aussi les rencontres, les déplacements des monstres et des PNJ, assurerait le respect des règles…

Mais ePawn va plus loin : Valentin est en train d’inventer ou plutôt de concrétiser le « don d’ubiquité » qui permettra de faire bouger à distance les figurines (ou plus simplement sans intervention humaine), comme dans la partie d’échecs dans Blade Runner (rien que ça). La technologie mise en œuvre permettra au jeu  de piloter des figurines et de les déplacer sur l’écran. Cela permettra donc de jouer en réseau avec des joueurs distants et de gérer les déplacements des figurines d’un joueur distant (on peut donc imaginer deux Arena, éloignés de plusieurs centaines de kilomètres et sur lesquels bougeront les figurines de façon identique).

Cette technologie n’adresse pas que les jeux de figurine. Le portage du jeu iPad Inventorium a visiblement été très simple à réaliser et augure le meilleur pour les fans d’Eurogames.

On attend l’Arena en fin d’année pour un coût compris entre 300€ et 400€. Ne perdez pas de vue que l’Arena est de base un écran doté d’une connectique HDMI et qu’il pourra également servir de moniteur « classique ».

Le deuxième produit au catalogue est l’ePawn Screenless Arena  qui comme son noms l’indique est un surface de capture de mouvement sans écran et sur lequel on va pouvoir poser des  plateaux de jeu :

Là encore la valeur ajoutée du produit se trouve dans la gestion de ce qui est inconnu des joueurs et souvent dédié à un maître du jeu (MJ) : Imaginez une partie des Demeures de l’Epouvante où il n’y aurait pas besoin de MJ. Où les joueurs déplaceraient leurs figurines exactement comme dans le jeu normal, mais où (rayez la mention inutile 🙂 l’iPhone, l’iPad, l’Android, le netbook relié à la Screenless Arena piloterait les rencontres et la fourniture des indices.

On attend également la Screenless Arena avant la  fin d’année pour un coût inférieur à 100€. Le coût de ce produit est donc assez maîtrisé et c’est un atout de taille.  Le crédo d’ePawn est de s’appuyer sur des technologies largement répandues et peu coûteuses pour sa mise en œuvre. Pour mieux comprendre cette philosophie, je vous invite à écouter Valentin aka Post Carbone nous parler plus précisément de captures de mouvements et de la popularisation de certaines technologie dans l’épisode 7 de l’Agence Tous Geek (Excellent podcast au demeurant). Agence Tout Geek

On ne peut pas ne pas être conquis par ce produit. Christophe et Valentin, pour des questions de négociations et de brevets en cours n’ont pu me présenter qu’un « Proof of Concept » mais en l’état, l’Arena tient la route, et on sent bien qu’on est encore qu’au début de cette aventure :  tout ça n’est rien par rapport à ce qui pourrait se passer lorsque les créateurs se seront approprié largement ce support de jeu. D’autant plus que l’imagination fertile de Valentin semble ne pas avoir de limite…

On retournera voir ePawn avant le salon d’Essen. Leur projet sera plus abouti et ils seront plus libres de nous en parler et  j’espère qu’à ce moment là on pourra vous présenter des applications concrètes, avec en point de mire une Arena sous notre sapin !

16 nombreux commentaires pour [Dossier] ePawn : l’avenir du jeu de société sur écran ?

  1. Alors ça c’était une très bonne idée de dossier. Ca ne fait pas longtemps que j’ai entendu parler de leur produit et j’étais très intrigué.

    Au final, je reste un peu sceptique. Même si l’appareil peut être rentabilisé s’il remplace des achats de jeu physiques, ses concepteurs négligent le prix d’achat des figurines et autres pièces de décors en 3D qu’il faudra lui adjoindre et donc acheter également. Donc il faudra plus que 4 ou 5 gros jeux pour l’amortir, je pense. Et puis une bonne part des joueurs reste effectivement attaché à l’objet mais cela peut inclure le plateau, les cartes,…
    Il existe un jeu de figurines dont tout le système de jeu est géré par un logiciel (Ex Illis) et son succès est mitigé en partie parce que les joueurs sont loin d’être tous intéressés par la gestion automatique des règles. Dans la radio des Jeux, Croc expliquait ne pas croire dans leur succès parce que le joueur ne jetait plus les dés. Et je suis convaincu qu’il a raison.
    Dans le ePawn, le joueur garde vrais objets à manipuler mais il faut faire attention de laisser aux joueurs les bons objets. Les dés notamment, sont essentiels (et c’est faisable: on lance les dés puis on les pose sur la tablette qui détecte le résultat en reconnaissant la face en contact).

    Il n’empêche que j’espère vraiment que leur produit va marcher parce que je trouve le principe super. J’aime être maître du jeu dans les jeux de rôle mais dans les jeux de type Descent, je ne suis pas sûr d’apprécier autant. J’aime l’idée de ne plus avoir à gérer les détails de règles. J’adore ne plus avoir à me prendre la tête sur les lignes de vue,…
    Bref, l’idée est excellente et offre même des possibilités de mécanismes inédits. Je croise les doigts pour leur projet parce que j’ai envie d’y croire.

    1. Rien n’empêche avec l’ePawn justement de lancer encore les dés et de déplacer soi-même les figurines. Même si je pense qu’un jour la dématérialisation, touchera aussi les jeux de société. Et je comprends que Croc fasse la tête, puisque c’est son fonds de commerce qui sera attaqué à ce moment-là 🙂
      Actuellement on en est à la dématérialisation des livres, et franchement je ne pensais pas que je pourrais aussi facilement me passer du plaisir du papier et de tourner les pages. Donc lancer les dés dans les jeux, finalement on s’en passera très bien… Au moins pour les jeux de société, pour le jeu de rôle, c’est autre chose, les dés c’est du bruit derrière l’écran, c’est important 🙂
      Reste à analyser tout ça sous l’angle du fun : quel plaisir retirer d’un jeu si on ne manipule presque plus le matériel ? Gus, une idée ? ;o)

  2. Complètement d’accord: les mentalités s’adapteront en même temps que les plaisirs de jeu. Mais le point de Croc est tout à fait valable. Certes c’est son fond de commerce mais il n’empêche que le marché du jeu n’est sans doute pas prêt à trop de virtualisation. Encore une fois, l’attachement psychologique du joueur au dés est un bon exemple. Il est évident que le jet de dés peut être géré par la machine et que c’est même plus confortable. D’ailleurs, les jeux vidéos utilisent presque tous des systèmes de génération aléatoire qui sont, au final, des dés un peu compliqués. Mais le joueur de jeu de société ou de jeu de rôle est habitué et attaché à cette action manuelle.
    Les futurs joueurs ne se poseront sans doute pas la question mais il faut réussir à sentir le moment de ce changement de mentalité, le « time to market » comme on dit chez les gens du marketings (en tous cas dans ma boîte :p), le moment où ton produit est encore innovant pour séduire mais déjà assez familier pour ne pas rebuter.

    Toujours pour l’exemple des dés, comme je le disais, cela ne me semble pas difficile d’adapter leur système pour qu’il reconnaisse la face du dés que tu as posé sur l’epawn et en déduise la valeur affichée puisqu’ils savent déjà reconnaître des figurines et leur orientation. Mais cela nécessite au minimum la création de dés spécifiques. Si tu jettes un dés classique, comment faire en sorte que l’epawn gère les règles du jeu puisqu’il ne connaîtra pas le résultat de ton jet? Si c’est pour saisir manuellement tes résultats, ça ne me semble pas très séducteur.

    Ah! et au fait: merci pour ce podcast qui a considérablement adouci ma journée de merde au boulot!

  3. Pourra-t-on utiliser l’ePawn Arena de la même manière qu’un screenLess Arena ?
    Que’est-ce que j’entends par là :
    screenLess Arena semble être une surface souple sur laquelle on peut poser un plateau (par exemple) puis des pions équipés de capteurs, ensuite le système de capture fait son travail.
    Sur l’ePawn Arena, du fait que ce soit un écran avec une certaine hauteur, il ne semble pas concevable de pouvoir l’utiliser de la même manière : il faut développer une interface visuelle puis les pions interagissent avec cette interface. Du coup, elle semble moins « intéressante » pour un joueur de jeu de plateau. Et la conversion d’un jeu de plateau vers cette plateforme me semble plus longue.

    Une autre question qui me vient à l’esprit, est qu’on ne voit que l’utilisation de figurines (excepté pour le hockey mais ça reste un gros objet). Donc si on souhaite adapter une jeu de plateau qui utilise des pions en carton (et ils sont légions) comment peut-on faire ?

    ePawn est tout de même une plateforme jeune, mais promis à un grand avenir.

    1. La screenless est effectivement une surface souple qui va capter le mouvement des figurines. Tu vas pouvoir l’emporter chez un pote et la brancher sur sa TV. Avec l’Arena, on n’aura pas besoin de plateau, pas besoin d’écran supplementaire (c’est déjà un écran), et on peut tout imaginer, pas seulement le « portage » / la gestion d’un jeu existant.
      L’utilisation de l’ePawn est évidente pour les jeux de figurines, mais elle s’adresse également à des eurogames, c’est le cas pour Inventorium qui est un jeu d’enchère. Pour le coup chaque joueur dispose d’un plot qui lui permet de jouer les pions de sa couleur. On peut donc imaginer jouer à Agricola avec le même « outil », de l’appuyer sur la case occupé par des matières premières, et de l’appuyer dans sa zone de jeu pour transférer ces matères premières et placer un pion famille de sa couleur… On devra changer ses habitudes, mais on pourra aussi jouer à des jeux de plateaux classiques.

  4. Le principal danger du numérique (peut-être pas de l’ePawn dans la version présentée ici) ce n’est sans doute pas la dématérialisation des boîtes de jeux, des dés ou du plateau mais celle de nos adversaires. Avec les réseaux Internet et la possibilité de jouer en restant chez soi, on en revient à ce que beaucoup d’entre nous reprochons aux jeux de console et de PC : le fait de nous isoler derrière des écrans.

    Et c’est pour cela que j’ai tendance à penser que le jeu en boîte a encore quelques belles années devant lui. Si on y réfléchit bien, les jeux de plateau sont déjà dépassés techniquement depuis longtemps par nos PC et consoles de jeu. Il est possible de jouer sur iPad, de faire du civilization et même du Magic sur son ordi. Les jeux de plateau en ont déjà souffert et le marché du jeu de société s’est déjà réduit il y a quelques années. Et puis, comme s’il y avait besoin d’un retour aux contacts entre les joueurs, ces dernières années ont été marquées par un retour au jeu de société qui connaît un véritable boum créatif et commercial. Pour beaucoup, qui comme moi font des kilomètres pour rejoindre les clubs de jeux (50 km une à deux fois par semaine en ce qui me concerne) c’est le besoin de voir des gens qui compte.

    Bon ceci dit, ça a l’air techniquement formidable cette petite machine.

    1. Alors, oui ! La dématérialisation des joueurs, ce serait la mort du jeu de société. Et pour une partie de temps en temps, pourquoi pas ? Il m’arrive bien de jouer à distance à travers BoardGameArena, mais de préférence avec des gens que je connais et avec qui on a fixé un rendez-vous.
      Mais le plaisir du jeu de société avant tout, c’est justement d’être à plusieurs autour de la table pour passer un bon moment ensemble.
      Malgré tout, certains jeux ont des règles un peu élaborées, et j’apprécierais effectivement l’aide d’un ordinateur, mais jamais pour me battre contre une IA (qui est souvent le talon d’Achille des jeux portés, à quelques exceptions près).

  5. Je rêve de pouvoir jouer à Descent sur une Arena : le jeu gèrerait les figurines enemies, les déplacerait même, mais surtout, je n’aurai plus à me soucier des multiples règles parfois totalement illogiques de ce jeu. Les lignes de vues, les déplacements, les dégats, … : tout serait géré par la tablette, et cerise sur le gateau on pourrait même se passer d’Overlord !

  6. Incroyable, le père de l’actu en patates qui laisse un message sur notre epawn arena !
    A quand notre plateau de jeu interactif moqué gentiment dans une petite bd parodique ? J’en rève…

  7. Pour répondre plus sérieusement à Martin Vidberg : notre concept veut justement refaire jouer sur une même surface interactive pleins de joueurs autour de la même table ! le fait d’avoir laissé des figurines réelles à manipuler en est la preuve. Le fait de fournir une grande surface de jeu est aussi dans ce but (comment jouer à 4 ou 6 autour d’un ipad ?). Aussi on a souhaité rendre plus accessible ces jeux en aidant les joueurs dans la compréhension des règles du jeu, grâce aux aides contextuelles apportées par l’ordinateur…bon après tout est toujours critiquable, bien entendu !

  8. Valentin > Je reconnais que mon indispensable (mais si, puisque je vous le dis) intervention ne concerne pas tout à fait l’appareil dont il est question. Mais comme tout internaute qui se respecte, j’avais envie de partager le bout de réflexion qui me passait pas la tête à l’instant présent. Et c’est pour cela que j’avais rajouté un « peut-être pas de l’ePawn dans la version présentée ici » dans mon message 🙂

    Jeremie > En effet, ça permet de simplifier l’usage de règles élaborées. Je n’ai jamais été fichu de finir une partie solo d’Agricola déjà parce que ce n’est pas absolument passionnant (je persiste, le jeu de société c’est mieux à plusieurs) mais surtout parce qu’au bout de trois tours, d’un coup de fil et d’un aller retour au frigo, je me perds dans l’approvisionnement et je ne sais plus où j’en suis au niveau des tours. Avec un ordinateur en arrière plan, tout est géré plus simplement et on peut effectivement imaginer des règles plus complexes et donc plus de profondeur dans nos jeux.

    L’apport de fonctions chronométriques qui n’existent que dans de rares jeux de société classique (squad seven par exemple ou Witty Chronos que je trouve un peu lourd en manipulations) ouvre également le champ des possibles. J’imagine très bien des technologies qui demandent du temps avant d’être utilisées dans un jeu de civilisation.

  9. Bonjour,

    Votre invention est super intéressante et l’interview très passionnante. Merci à Proxi Jeux de nous proposer des articles audio de cette qualité. Je suis pressé de pouvoir télécharger votre SDK et de voir de quoi est capable cette écran-plateau !

    Une question concernant une phrase dans l’article : « La technologie mise en œuvre permettra au jeu de piloter des figurines et de les déplacer sur l’écran ». L’écran est capable de faire bouger les pièces réelles grâce au magnétisme ? ou alors il déplace leur représentation virtuelle affichée à l’écran ? Dans un cas c’est magique, dans l’autre ça me parait logique ^_^

  10. Samuel > nous parlons dans l’article d’objets réels (pas virtuels) qui vont pouvoir être guidés par le logiciel. Il ne s’agit pas du tout d’un principe de magnétisme. En fait ces objets mobiles seront équipés d’une micro batterie ainsi que d’un petit moteur pour leur déplacement. Nous travaillons actuellement sur plusieurs types d’objets mobiles: chars, micro-araignées, voitures, hydroglisseurs.

  11. PostCarbone / Valentin > Carrément des mini-robots ! Ou plutôt des socles-robots qui peuvent accueillir une figurine ou un objet au dessus d’eux. Merci pour vos précisions et bon courage pour l’industrialisation de votre produit !

  12. Je n’y crois pas en ce genre de chose…
    Je ne vois toujours pas l’interet de melanger les deux…autant je trouve qu’il y a de l’idée avec ce qye fait Les Volumiques(puisque la démarche est différente),autant l’idée d’apporter une aide a un jeu de plateau,je ne comprend en quoi c’est mieux.
    C’est comme le jeu de figurines la(qui s’est arreté depuis,dont le nom m’echappe a l’instant) qui permettait de gerer les combats avec l’informatique.
    a quoi cela sert?Un jeu de fig ou l’on ne lance pas les dés nous même?seriously?
    Soit on joue a un jeu de plateau ou l’on deplace et gere les regles et lance les dés nous même (parce que c’est la l’interet aussi),soit on joue a une version full informatique.
    Mais le melange des deux ? cela rend la version informatique plus encombrante puisqu’il faut le materiel du jeu de plateau,et cela rend une version « matérielle » plus chère (puisqu’il faut tacheter les trucs a coter) et sans charme car l’on doit regarder le plateau et ce qui se passe sur l’écran.
    L’exemple sur la video des Demeures de l’Epouvante est flagrant : pourquoi ne pas jouer a une version informatique du jeu?pourquoi devoir sortir tout le matos pour y jouer en solo ?
    (et d’ailleurs les MJ avertis ne posent pas les cartes sur le plateau,mais les jouent au fur et a mesure que les investigateurs explorent,c’est bien plus immersif )
    Parei pour l’exemple d’un Descent : des effets pyrotechniques sur l’écran et une gestion des règles?Mais pourquoi faire?L’interet du jeu de plateau c’est l’interaction,c’est de regarder le matos,c’est de feuilleter les règles et de les gerer.
    En l’occurenge,ici autant jouer a Diablo en fait.
    Pour moi l’interet est proche du néant.
    Après techniquement cela reste rigolo.Mais au dela de cela…
    Ces mélanges de genre,c’est pour moi des fausses bonnes idées.
    Comme Eye of Judgement,le jeu de carte sur ps3 qui obligeait a poser des cartes devant soi en vrai,pour les voir s’animer sur l’écran et jouer sur l’écran: au final on avait quoi?un jeu ultra encombrant,qui n’apportait aucune valeur ajoutée,la ou un simple jeu full software aurait été suffisant.

  13. Podcast très intéressant, avec des intervenants passionnés que ça fait plaisir à entendre !
    Je rejoins Jocelyn : le prix des packs soft+matériel n’est jamais évoqué.
    Le positionnement entre jeu de plateau et jeu PC sera effectivement peut-être difficile à trouver, mais sans doute intéressant si il amène une vraie plus value.
    La gestion des règles est un point intéressant, à condition de réussir à atteindre les non geeks (car les geeks n’ont pas peur des règles, bien au contraire !). Et le ePawn, ça fait un peu geek quand même…
    D’autres concepts pourraient être implémentés. J’ai par exemple créé un jeu de courses où on fait avancer son skieur nautique grâce à un système d’élastique le reliant à son bateau : je pense que cela pourrait être modélisé pour ePawn ! Et sans nécessiter une table gigantesque avec un système de zoom in (lors du tir) / zoom out (lors du mouvement) comme dans la vraie vie…
    Bref, certainement plein d’applications ludiques, et les meilleures ne seront pas forcément autour du jeu de société « carton »
    A suivre assurément !

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