Déjà 4 commentaires : Rejoignez la discussion

[Jeux du mois] Fuji et Shadows – Amsterdam

Benofx et Cyrus profitent du weekend Proxi-Jeux pour enregistrer leur chronique, l’occasion rêvée pour accueillir des « guest stars » dans leur chronique ! Vous aurez donc la chance d’entendre également Pèrekastor et Le Pionfesseur vous parler des 2 jeux chroniqués que sont Fuji et Shadows – Amsterdam. Et vous entendrez même Altaripa, commenter son propre commentaire dans les commentaires sur les commentaires

Pour nous soutenir, nous remercier ou encore nous encourager, vous pouvez le faire via Tipeee (https://www.tipeee.com/proxi-jeux) ou PayPal (https://www.paypal.me/proxijeux)

1:37:27 - Télécharger le fichier mp3

Vous pouvez « streamer » notre podcast ou vous abonner à notre flux iTunes. Si vous nous appréciez, notez notre Podcast dans iTunes et laissez-y un commentaire ! Sur Android, nous vous recommandons d’utiliser l’application (gratuite) Podcast Addict.

Commentaires

0:01:35Retour sur les commentaires

Fuji

0:07:13Accéder directement à la chronique

Fuji est un jeu de Wolfgang Warsch « l’étoile montante du jeu de société » (je vous avoue que pour la blague, j’aurais adoré m’arrêter là, mais je suis trop sérieux pour ça…). Le jeu est édité à l’origine par Feuerland Spiele et est localisé en français par Super Meeple. Fuji est un jeu coopératif à communication limitée. Les joueurs incarnent des aventuriers en pleine ascension du mont Fuji lorsque celui-ci entre en éruption. Il leur faut alors rapidement se réfugier dans le village.

Mise en place du jeu
Excusez-moi monsieur, c’est par où le village ? Il y a de la lave qui s’écoule derrière moi

Si la thématique du jeu n’est pas sa qualité première du point de vue du ressenti, sa grande originalité réside dans sa mécanique de communication limitée. Les joueurs vont simultanément lancer leurs dés derrière un paravent puis discuter entre eux des différentes cases que chaque joueur va tenter d’atteindre. Evidemment, on ne va pas juste décider et aller sur la case en question, non, non, non. Pour atteindre une case, il s’agira d’être plus fort que ses voisins de table dans la condition imposée par la case. Ainsi chaque condition, imposera de compter la valeur de certains dés : ceux à face jaune, ceux de valeur paire, ceux de valeur 5, etc.). Si vous ne réussissez pas à être meilleur que vos voisins, vous restez sur place avec le risque de vous faire cramer les fesses (et le reste) par la lave. Si vous réussissez, vous bougez, mais pour être indemne, il faudra que la valeur totale de vos dés comptabilisés dépasse largement celle de vos partenaires au risque d’être blessé et éventuellement… d’en mourir. Evidemment, si un personnage meurt les autres meurent de chagrin… Du moins, je suppose, parce que vous perdez la partie 🤷‍♂️

Les dés derrière le paravent
Seul face à vos dés

La mécanique du jeu fleurte avec les jeux de déduction rendant le jeu un peu calculatoire, mais aussi répétitif. Malgré tout, Wolfgang Warsch signe ici un jeu qui bouscule le paysage des jeux coopératifs par son mécanisme de communication limitée qui, outre le fait d’être intéressant, a aussi l’avantage de supprimer en grande partie « l’effet leader ».

Le jeu sera disponible chez Philibert (ben oui, en fait, il n’est plus disponible à l’heure où j’écris cet article…)

Shadows – Amsterdam

Boite du jeu Shadows : Amsterdam

0:50:17Accéder directement à la chronique

Shadows – Amsterdam est un jeu de communication à l’aide d’images de Mathieu Aubert, édité par Libellud et illustré par le studio Ukrainien M81. Un jeu pour 2 à 8 joueurs, à partir de 10 ans pour des parties de 45 minutes environ.

Shadows – Amsterdam est un jeu de communication par l’image, mais il faut souligner qu’il se joue par équipe et en temps réel ! Dans chaque équipe vous trouverez un émetteur et un ou plusieurs récepteurs (à la manière d’un Codenames). Les récepteurs sont devant un plateau constitué d’images hexagonales et sont représentés par une petite figurine. Les émetteurs disposent eux de 10 cartes images qu’ils vont pouvoir donner à leurs récepteurs. Ces images sont des indices désignant la prochaine case sur laquelle les récepteurs devront se déplacer.

 

Photo du matériel du jeu Shadows Amsterdam

En se déplaçant ainsi de case en case, il faudra être la première équipe à ramasser 3 indices et à atteindre une case de « sortie ». Mais attention aux cases sur lesquelles patrouille la Police, si vous vous y arrêtez 3 fois, vous avez perdu. Bien sûr tout ceci se passe en temps réel, il faudra donc être plus rapide et plus efficace que l’équipe adverse !

Après Dixit et Mysterium, Libellud continue sa lignée de jeux basés sur la communication par l’image. Shadows – Amsterdam y apporte tout de même 2 originalité, le jeu par équipe et le temps réel. Sans être absolument novateur, ces ajouts rendent les sensations de jeu assez différentes de ses 2 aînés et le rend très agréable. Le format plus petit (et moins coûteux) le rend également plus accessible, même si certains pourront regretter des cartes plus petites et donc des images un peu moins lisibles. Il n’en reste pas moins une très belle réussite (il est à noter que c’est le tout premier jeu de Mathieu Aubert), qui a été honoré d’une sélection pour l’As d’Or 2019.

Le jeu est disponible chez Philibert 

L’interview de Mathieu Aubert

 

4 nombreux commentaires pour [Jeux du mois] Fuji et Shadows – Amsterdam

  1. Il y a 3 catégories de jeux du mois :
    1) ceux auxquels je n’ai jamais joué
    2) ceux que j’ai déjà joués et qui m’ont plu
    3) ceux que j’ai déjà joués et qui ne m’ont pas convaincu

    Je n’ai pas fait de stats, mais en gros, les 1) et les 2) se partagent environ à 50/50, preuve de votre bon goût 😉
    Ce mois-ci, je crois bien que c’est la première fois que je rencontre un catégorie 3), en l’espèce Shadows Amsterdam.

    Sans dénigrer trop et en respectant ceux qui l’apprécient, perso j’ai été pas mal déçu notamment du manque de débrief possible :
    – d’une part avec ton émetteur, puisqu’il enchaine direct sur un autre mouvement, tu ne sais même pas si tu as juste. Et c’est assez difficile de refaire le match après la partie, car les cartes sont défaussées et donc peu évident de se replacer dans le contexte expliquer ses choix.
    – d’autre part avec l’autre équipe. En tant que récepteur, c’est le vide en terme d’interaction inter-équipes. Tu ne sais pas/suis pas ce que les « adversaires » font.

    Autre chose me chiffonnait et vous avez mis le doigt dessus : l’uniformité de style entre les indices et les illustrations du plateau.
    Dommage, car le temps réel était audacieux.

    Pierre à l’édifice des commentaires : check.

    1. Merci Grovast !
      Moi aussi, j’ai du mal à apprécier Shadows – Amsterdam pour toutes les raisons évoquées. Ce n’est pas la 1re fois que Benofx chronique un jeu qui ne m’a pas branché et le contraire ne m’étonnerait pas. On se laisse libre l’un et l’autre de chroniquer un jeu qui n’a pas forcément était apprécié par l’autre, ça permet justement de confronter des avis. Et ton avis éclaire sur d’autres aspects qui peuvent faire qu’on n’aime pas Shadows – Amsterdam. De mon côté, il faudrait que je l’essaie à 4 joueurs…

  2. Encore une preuve du bon goût du Pionfesseur : il apprécie Tokyo Train.
    C’est vraiment lui qui porte ce podcast vers la qualité 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.