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N°107 – Chroniques

Agents très spéciaux ludiques, les Mulder et Scully du j2s, aka ddschutz et Polgara, vous enquêtent dans le monde paranormal du j2s et vous présentent les chroniques pour les joueurs de 3 à 99 ans.

Un couple glamour

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La vérité est ailleurs et peut-être dans les commentaires

Faisant fi de la théorie du complot, Polgara et ddschutz reviennent sur les commentaires des auditeurs.

Aux frontières du réel

Des festivals dans le temps et l’espace où se rendre ce mois-ci.

Plateaux numériques

Dans cet épisode, c’est un classique du jeu abstrait dépoussiéré par sa version numérique que Fendoel vous présente: le jeu Abalone

 

Un menu classique

 

L’aide avec les petites flèches

 

Des positions de départ qui changent

Les liens qui vont bien:

Apple: Store: https://itunes.apple.com/us/app/apple-store/id583042071?mt=8

Google Play: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.weekendgames.Abalone

Steam: https://store.steampowered.com/app/279480/Abalone

Philibert: https://www.philibertnet.com/fr/asmodee/2991-abalone-3558380044192.html

Si le jeu m’était conté


David est un joueur un peu particulier. Il joue aux jeux de société de manière originale, décalée mais pas forcément académique. Découvrez et écoutez ses façons étonnantes de s’amuser. On vous laisse par contre le soin de reconnaître les jeux.

♫ Méludique ♪

Direction « sous l’océaaaan » ♫ dans l’épisode de ce mois de mai ! Lynriia vous plonge dans les profondeurs du jeu Abyss et vous livre une playlist subaquatique. Séries, films, jeux-vidéos il y en a pour tout le monde !

Comme toujours vous pouvez vous procurer le jeu chez notre partenaire Philibert en cliquant sur ce lien => ici.
La playlist est à retrouver sur notre chaîne Youtube, vous aurez des bruitages aquatiques en complément, profitez-en bien ! ♫

Les petites boites dans les grandes

Pour résonner avec la chronique Méludique♫, ce mois-ci Astien continue à vous faire visiter les profondeurs de l’Océan en vous parlant de Kraken la première extension d’Abyss.

Abyss - Kraken
Abyss – Kraken

Venez découvrir cette nouvelle monnaie que l’on appel Nébulis! Mais attention cet argent sale est a manipuler avec intelligence, sinon vous le regretterez sévèrement en attirant le regard du Kraken sur vous!

Les Analyses du Pionfesseur

Ce mois-ci Le Pionfesseur nous parle du typage de cartes. Un outil de Game Design que l’on retrouve dans Magic et autre jeux à combo qui consiste à ajouter un « type » à une carte.

La chronique sur Evolution qui est citée est disponible ici : https://podcast.proxi-jeux.fr/2017/11/n91-chroniques/

Les jeux cités (et leurs liens Philibert) :

Joueurs nés

Ce mois-ci, Polgara vous présente un jeu pour enfants et un jeu à partager avec vos enfants :

  • Oh my gold ! un jeu de dés et de pirates dans lequel il faudra récupérer un maximum de trésors
Kikafé sur le pont du bateau ?
  • Histoires de peluches où on incarne de valeureux doudous déterminés à protéger la petite fille à laquelle ils appartiennent.

Nostal’JdR

Malk vous propose de plonger dans le monde des conspirations des années 90 et de retrouver ddschutz et Polgara…. euh non Mulder & Scully avec X-Files et le  jeu de rôle Delta Green !

Delta Green – Agent’s Handbook

La Chute de Delta Green

Ludo Incognito – Le placement d’ouvriers

Cette année d’exploration podcastique du placement d’ouvriers touche à sa fin (snif). L’Acariâtre espère vous avoir convaincu de la place toute particulière qu’occupe cette mécanique de jeux : un genre à part entière, étendard du jeu de gestion et très présent sur les étagères.

Il resterait beaucoup à dire, analyser et commenter sur cette catégorie de jeux mais, après une année à en parler, peut-on au moins mieux comprendre ce qui en fait le succès ?

Une courte sélection de jeux recommandés pour approfondir sa culture ludique :

  • Caylus (de William Attia, publié en 2005) pour renouer avec les débuts du genre et savourer un jeu qui fonctionne toujours, en cours de réédition.
  • Agricola (de Uwe Rosenberg, 2007) qui dans sa version famille constitue une belle initiation au genre et dans sa version classique déploie sa riche profondeur. Un jeu où chaque tour donne l’impression de ne réussir à faire qu’une petite part de ce qu’il faudrait. Tellement frustrant !
  • The Manhattan Project (Brandon Tibbetts, 2012) pour son thème dérangeant, ses ouvriers spécialisés et l’interaction apportée par l’espionnage qui permet d’aller utiliser le lieu-action acquis par une autre joueuse ou le bombardement pour carrément les rendre inutilisables.
  • Tzolkin: Le calendrier Maya (Simone Luciani & Daniele Tascini, 2012) pour ses lieux-actions qui évoluent de tour en tour, entraînés par un mécanisme de roues dentées si original.
  • Euphoria (Jamey Stegmaier & Alan Stone, 2013) plus pour son thème et la réflexion sur le sort des ouvriers. Un thème qui m’est cher. Avec l’évolution de ceux-ci durant la partie jusqu’à leur abandon.
  • Viticulture (Jamey Stegmaier & Alan Stone, 2013), un des jeux les plus appréciés du genre. Pour le tempo des saisons et l’animation apportée par les cartes saisonniers.
  • Mint Works (Justin Blaske, 2017) pour l’exercice de style de se concentrer quasi uniquement sur le placement d’ouvrier, au détriment cependant du thème. Peut aussi servir d’initiation au genre.

Kaigai Games

Dans cette chronique, Izobretenik a décidé de s’intéresser à un sujet qui devrait selon lui faire un peu plus polémique… La nomination au Spiel de Werewords, de Ted Alspach, chez Béziers Games, a fait vibrer la Twittosphère japonaise. Ted Alspach se défend des accusations de plagiat lancées par Oink Games, dont le jeu Insider ressemble à deux gouttes d’eau au peut-être futur Spiel.

Izobretenik étant assez proche de Jun Sasaki, le fondateur de Oink Games, et ayant vu passer les échanges de courriels entre Alspach et Oink, ainsi que ceux d’autres éditeurs qui étaient intéressés par le jeu, ce dernier revient sur cette affaire. Que font les associations d’auteurs ? Les unions d’éditeurs ? Peut-on sérieusement laisser un jeu soupçonné de plagiat, quand bien même il ne s’agirait que d’un gros doute, obtenir un Spiel ?

Le message de Jun Sasaki : cliquez ici

La défense en carton de Ted Alspach : cliquez ici

 

 

19 nombreux commentaires pour N°107 – Chroniques

  1. Merci encore à meludique pour cette rubrique qui associe habilement 2 de mes passions (jds et bo) , je me permets d’y ajouter les BO sous-marines incontournables suivantes :
    – celle du jeu vidéo ABZU (A. Wintory)
    – celle du film CRIMSON TIDE USS ALABAMA (H. Zimmer)
    – celle du film RED OCTOBER (B. Poledouris)

    1. Merci Alfa pour ton implication et ta participation ! Toujours très contente de voir que mes 2 passions sont partagées par d’autres 😉

      Bon sinon… Comment j’ai pu passer à côté de la BO d’ABZU ????? Sériously ?! Je suis confuse ! Tu as tellement raison, elle a toute sa place dans cette sélection aquatique !
      Concernant les 2 autres références je ne les connais pas mais Hans Zimmer s’est déjà invité plus d’une fois dans Méludique♫ et il revient quand il veut ♥
      Mon « jeune » âge (29 ans) me fait souvent passer à côté de références que je n’ai pas. Pourtant je fouine, je cherche, je me documente mais le temps est notre pire ennemi et je n’arrive pas toujours à aller jusqu’au bout…
      Je les ajouterais à la playlist 🙂 Merci encore !

      Lynriia

  2. LePionfesseur : Le typage de cartes comme tu le mentionnes est souvent un ajout qui flèche les combinaisons possibles. Je préfère largement découvrir des combo (avec EVOLUTION par exemple) que suivre aveuglément une spécialisation ostentatoire. ASCENSION / STAR REALMS est un cas à part : le typage va au déla du simple ajout puisque c’est le seul moyen de combo , pas gênant pour moi du coup…

  3. Lepionfesseur : perso je préfère l’absence de typage pour découvrir les combinaisons (EVOLUTION… wow ). Sauf dans STAR REALMS où le typage est la seule source de combo, du coup ça me gêne pas !

  4. Hello,

    Comme vous avez repris mon commentaire sur l’utilisation du terme « tester » et que Polgara était intéressée par quelques « arguments » sur le sujet, voici un résumé de ce que j’avais mis dans les commentaires précédents – avec ajouts suite à vos derniers échanges dans ce « 107 chroniques ».

    Le jeu est un objet culturel, et si on veut que ce soit le cas, il faut accepter de dire que l’on **joue** à un jeu, rien d’infantilisant à cela …
    Tester, c’est vérifier quelque chose, et cela s’adapte effectivement aux chroniqueurs qui veulent vérifier une hypothèse, ou aux éditeurs qui veulent vérifier que telle ou telle config passe, etc … Mais la plupart des joueurs (si si, pas des testeurs :-)) doivent avouer qu’ils jouent à leurs jeux.

    Tester un jeu c’est aussi (à mon avis) se mettre « au dessus » de la partie pour pouvoir vérifier ce que l’on a à tester, et ne pas s’immerger dans la partie, perdre son rôle de joueur pour en prendre un autre…

    A écouter nos chroniqueurs favoris, j’ai l’impression que très régulièrement ils « jouent » vraiment aux jeux dont ils parlent et que de temps en temps, faute de temps, ou autres raisons, ils vont tester une dimension spécifique pour nous la retranscrire.
    Tester c’est un peu comme goûter un vin en le recrachant après , la technicité sans le plaisir de l’ivresse (avec modération :-)).

    Donc tout à fait d’accord lorsque X ou Y indique qu’il a testé le jeu dans une config A ou B pour voir si cela passait … mais la richesse de vos chroniques vient aussi dans vos retours de joueurs, d’expérience de JEU , et donc à mon humble avis, TESTER n’est pas un synonyme de JOUER.

  5. Et j’enchaine avec une question pour le Pionfesseur sur le typage de cartes …
    J’ai l’impression que c’est le cas pour un simple jeu de 52 cartes, où les 4 couleurs peuvent être considérées comme des types différents ? (en tout cas pour les jeux de cartes qui n’utilisent pas que la valeur numérique de la carte …)
    C’est le type de la première carte posée qui indique quel type de carte sera considéré atout ou pas, etc … ?
    ou est-ce trop tiré par les cheveux ?

    1. Hello,

      ravi que ça te fasse réflechir et chercher des exemples 🙂

      Pour le coup je dirais que ton exemple sur les jeux de pli ne réponds pas à ma définition puisque justement un typage de carte ne doit pas avoir d’influence sur la mécanique de jeu et n’être là que pour déclencher des effets d’autres cartes.

      Dans un jeu de pli, suivre les couleurs jouées par les adversaires fait parti intégrante de la mécanique de jeu.
      D’ailleurs dans ces jeux les cartes n’ont pas d’effet propre.

      En revanche, on pourrait considérer le Haggle de Sid Sackson et l’Eleusis de Robert Abott comme étant des jeux utilisant les caractéristiques des cartes comme un typage.

      1. Merci pour le complément d’explication … difficile alors de trouver bcp de jeux de cartes avant Magic… Elixir avec les types d’ingrédients ? et encore …

        1. Je trouve pas que le coût d’une carte soit un typage. Je reprends mon analogie avec Magic, l’équivalent seraitles différentes couleurs des terrains qui sont une mécanique en soit (comme dans Elixir : je dois payer la bonne couleur pour jouer telle carte) là où le type de créature ne sert, en terme de règle, à rien.

  6. Salut les loulous,

    Grosse session de chroniques – c’est presque dommage de s’arrêter maintenant, il y a une super dynamique et un sacré élan.
    On sent bien la proximité du week-end proxi-jeux, mentionée 158 fois dans cet épisode, et notamment la référence AU FICHIER 😉
    Je suis avec Ddschutz : Team Au-delà du réel for ever. X-Files, c’était quand même surcoté…

    Tester = le boulot des testeurs, qui vérifient que ça marche selon des exigences. Découvrir = jouer pour la première fois à un jeu. Quand je joue la première fois à un jeu, je n’ai pas la prétention de dire que je le teste, que je cherche à valider si le jeu a été bien fait. Au mieux, la seule chose que je teste, c’est ma propre adéquation avec un produit (ou l’adéquation du groupe présent de joueuses avec le jeu). Donc, je *me* teste. Mais je ne teste pas le jeu – car, reconnaissons-le, 99% des jeux arrivant sur le marché aujourdh’ui fonctionnent conformément aux exigences de l’auteur et de l’éditeur. Je pense que le terme est resté depuis les années 1980, pendant lesquelles il y avait pas mal de jeux non aboutis qui arrivaient en boutique…

    Plateaux numériques : Je suis toujours étonné de l’excellente performance commerciale d’Abalone. C’est quand même un peu de base. Mais c’est vrai que le design, la simplicité et la beauté de l’objet ont dû joué pour faire un tel succès.

    Si le jeu m’était conté : Très bonne illustration de ce qui peut – et va – mal se passer avec un certain ‘type’ de joueurs. J’adore !

    Méludique/Petites boîtes dans les grandes : Ne connaissant pas le jeu, je salue quand même la cohérence de l’ensemble et ça m’a même donné envie de découvrir ce qu’est Reef.

    Pionf’ : ce qui est amusant, c’est que très peu d’effets étaient réellement utilisé au début de Magic avec les types. C’était donc probablement quelque chose de préparé longuement à l’avance – et qui donnera naissance à une utilisation beaucoup plus mature de cet élément de design plus tard. Bonne idée que d’exposer cet élément.

    Joueurs nés : C’est cute et malin, Histoire de Peluches. Et oui, il y a quand même besoin d’un ado ou d’un adulte pour gérer les aspects les moins directs du jeu (je ne suis pas encore bien sûr de savoir comment se déclenche les effets narratifs et comment les nouveaux monstres arrivent en jeu). Un vrai bon Burton en boîte.

    NostalJDR : Chaud de parler de ce sujet avec Monster of the Week déjà passé ! Bien joué !

    Ludo : Excellente idée de proposer un digest des recommandations du genre. En purement Worker Placement, je soutiens toujours Project Manhattan et Lords of Waterdeep. Le jeu qui inclus cette mécanique sans en être du pur et que je trouve le plus extraordinaire est Dominant Species.

    Kaigai : merci pour ce reportage précis et documenté sur un aspect du monde du jeu qui fait malheureusement de plus en plus souvent parler de lui. D’autant plus quand une nomination au prix le plus prestigieux est dans la balance…

  7. Bonjour à tous,
    Toujours sympa de vous écouter
    Je reviens sur la digression concernant Winnie l’Ourson et les drogues. Il existe aussi une autre version : Chaque personnage représente un trouble mentaux comme m’avait indiqué une amie psy
    Winnie l’ourson = Trouble de déficit de l’attention
    Tigrou = Hyperactivité
    Christopher Robin = Schizophrénie

    Bonne continuation !

  8. Bonjour à toute l’équipe, et félicitation pour cette belle année qui se termine ! Vivement la rentrée !

    Je me permets de rebondir (booiiing !) sur le choix de Polgara d’employer le terme « joueuse » dans ses chroniques. C’est pour moi une très bonne initiative, il y a un tel boulot à réaliser pour faire bouger les mentalités que j’applaudis à deux mains cette décision.

    Et je ne pense pas que ce petit geste soit inutile : je crois à la puissance de la langue et des mots, et de tout ce qu’ils véhiculent. Ce tout petit changement de mot « accroche » à l’écoute, attire l’attention, joue discrètement sur notre inconscient.

    Les auteurs du livre « Mener des parties de jeu de rôle » (une sorte de bible du JdR) avaient aussi pris le parti d’employer le terme « joueuse » tout au long des 400 pages de leur ouvrage. Si ça vous intéresse, je retranscris ici leurs raisons :

    « Vous l’aurez sans doute remarqué, mais, sans l’imposer aux autres auteurs, nous avons pris le parti de féminiser systématiquement le terme de « joueur » en « joueuse ». Nous sommes conscients que cela n’est pas ce à quoi nous enjoint la grammaire et que cela ne semble pas naturel pour la plupart d’entre nous. Certains nous ont même confié se sentir exclus par ce choix. Toutefois, nous l’avons fait à dessein. La première raison, certes moins importante, est que cela permet de distinguer sans effort les joueuses, quel que soit leur genre, d’un éventuel meneur ou des personnages. La seconde est que nous pensons qu’en tant qu’éditeur, surtout d’ouvrages théoriques, nous avons notre (tout petit) rôle à jouer sur l’image que se renvoie notre propre communauté et sur la façon dont elle traite certains de ses membres. En d’autres termes, c’est justement parce que cela « râpe » que nous pensons que c’est important de le faire.

  9. Coucou !

    Pour ce premier post, je me permet de revenir sur le principe de l’inclusif utilisé par Polgara et Acariâtre. ça m’étonnait d’entendre régulièrement « joueuses » en effet.
    Et cela me gênait parce qu’à mes yeux de n’est pas de l’inclusif.

    Remplacer le masculin par le féminin, est-ce que ce n’est pas remplacer une inégalité par une autre ?

    L’inclusif ne serait pas plutôt « les joueuses et les joueurs » ?

    1. Bonjour Nico

      L’écriture inclusive est effectivement une écriture non genrée qui implique d’utiliser « les joueurs et les joueuses » ou encore d’écrire « les joueur.se.s ».
      Pour ma part, ma démarche est moins inclusive que militante. Quant à dire si elle produit une autre inégalité, je ne suis pas sûre que l’on puisse aller aussi loin : disons que si l’on met en balance le nombre de fois où l’on entend le terme « joueurs » vs « joueuses », on est loin du compte. On pourrait aussi discuter du point de savoir si un groupe dominant (au cas particulier, les joueurs) peut subir réellement une inégalité… Mais cela demanderait un échange plus complet (un sujet de HS d’été ?).
      Nous revenons également sur ce point dans les chroniques 108, n’hésite pas à nous faire un retour après écoute.

    2. Tout est une question de contexte et d’intention en fait.

      Dans un monde sexiste qui avantage les hommes, est-ce que mettre en avant les femmes est une inégalité ?

      Comme parvenir à l’égalité autrement ?

      Le féminisme c’est beaucoup de courants de pensées différents et chacun propose différentes réponses. Moi perso, je trouve que la démarche de Polgara et d’Acariâtre permet justement de souligner de manière et efficace un problème (en l’occurence le sexisme inhérent à la langue française).

      Certains utilisent par exemple des pronoms neutre comme « iel » ou « ellui » mais là aussi on trouvera des gens pour venir critiquer cette démarche.

    3. Oui en effet, cela permet de faire évoluer les mentalités, et je suis bien d’accord avec vous sur le fait que cela en a bien besoin 🙂

      Après, le fait d’entendre « joueuses », bah du coup je me sent exclu.
      Mais c’est un sacré dilemme : en effet, si ça me choque et que je me sens exclu, cela me force à imaginer ce que vous, mesdames, devez ressentir sans arrêt… D’où l’intérêt de le faire.

      Mais d’un autre côté, le fait de me sentir exclu fait que je me désolidarise du propos puisque je n’y suis pas mentionné… Et là c’est un autre problème.

      Bref, on fait de la philo alors que l’on devrait être en train de jouer à des jeux de société 😉

      Sinon, on dit « test » ou « chronique » ?

      (si vous me cherchez, je suis caché derrière une pile de Monopoly).

      1. C’est pas grave c’est cool de faire de la philo, d’autant plus quand cela concerne le jeu 🙂

        Moi je pense que si ça t’as fait te poser des questions alors l’objectif est accompli. Un peu comme One Deck Dungeon qui ne présentait que des personnages féminins : soudainement beaucoup de mecs se sont insurgés de ne pas pouvoir jouer de perso masculin alors que c’est justement ce qu’endurent les femmes très souvent dans le sens inverse.

        Dans le même genre d’idée il y a avait un jeu vidéo (je crois que c’était DayZ) où la génération de personnage était totalement aléatoire (genre / couleur de peau notamment) et sans surprise c’est bien les hommes blancs qui ont râlés le plus suite à cette fonctionnalité (je t’invite à te renseigner là dessus, c’était vraiment d’une virulence incroyable).

        Bref, il y a des gens privilégiés et des exploités, et dès qu’on esssaye de faire subir ne serait-ce qu’un millième de ce qu’endurent les exploités aux priviligiés, ils s’insurgent et pleurent.

        Tout ça pour dire que je pense que tu devrais avoir de l’empathie pour les femmes plutôt que te désolidariser du propos. C’est un petit twist mental à faire qui ne me semble pas très compliqué et qui te fera voir les choses autrement. Après si tu as des idées pour présenter ça autrement, je pense que Polgara et Acâriatre seront preneur ^^

        1. Merci de ta – vos – réponse•s 🙂

          Ben autant quand on me dit « joueuses » sans explications je me sens exclus, autant une fois que l’on m’explique la motivation je comprend, j’accepte et même je soutiens hein :p

          Par contre pour One Deck Dungeon, que j’adore, j’ai trouvé ça plutôt cool ce fait de n’avoir que des personnages féminins. Perso ça ne me gêne pas de jouer un personnage féminin, au contraire de ma femme qui n’aime pas jouer un personnage masculin – et c’est clair qu’il y a toujours plus de personnages masculins que féminins à incarner.

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