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[Le Pour et le Contre] Splendor

Proxi-Jeux recèle de véritables pierres précieuses ! Et rien de tel qu’un rubis, un saphir et un diamant, aka Le Pionfesseur, Fendoel et Polgara pour se plonger dans Splendor le best seller des Space Cowboys pour cette nouvelle émission de Le Pour et le Contre.

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0:03:16Le retour sur les commentaires

Beaucoup de commentaires passionnés sur l’épisode précédent, consacré à Les Loups-garous de Thiercelieux.

0:10:00Présentation du jeu

Splendor, un des jeux phare des Space cowboys édité en 2014, est un jeu de Marc André, illustré par Abbas Amirabadi, Mahmoud Arasteh Nasab et Pascal Quidault.

Il est proposé pour 2 à 4 joueuses à partir de 10 ans pour des parties d’environ 30 minutes.

Splendor connaît à ce jour une extension, Les Cités de Splendor, sortie en 2017, qui se compose de 4 modules : Les cités, Les comptoirs, L’Orient et Les bastions.

Splendor plonge les joueuses en Europe au XVIè siècle dans la peau de riches marchands qui tentent de se distinguer auprès de nobles des différents royaumes en acquérant des pierres précieuses.

Il existe également un spin off qui rethématise le jeu dans l’univers de Marvel : Splendor Marvel édité en 2020 dans lequel les joueuses doivent récupérer les gemmes de pouvoir et compléter le Gantelet de Thanos.

0:16:55Un jeu simple et accessible

Splendor est souvent cité comme un parfait gateway game.

0:30:16Matériel et édition

Avec ses jetons de casino de luxe agréables au toucher et ses illustrations classiques impeccables, Splendor bénéficie d’une édition soignée (et d’une boîte un peu grande).

Les nobles de Splendor :

  • Elisabeth de Hasbourg, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis, Isabelle la Catholique et Marie Stuart
  • Soliman le Magnifique, Henri VIII, Nicolas Machiavel, François Ier et Charles Quint
0:41:57Les sensations de jeu

Souvent qualifié de jeu froid, quelle(s) sensation(s) de jeu laisse aux joueuses une partie de Splendor ?

1:02:22Positionnement du jeu dans le monde ludique

La Proxi-Team s’interroge sur la place de Splendor dans le monde ludique.

Musique utilisée :

Robert Tar – « Gang »

16 nombreux commentaires pour [Le Pour et le Contre] Splendor

  1. Salut !

    Petites remarques en vrac sur une petite chose qui m’a fait réagir durant l’écoute :

    La remarque du Pionf’ sur le côté “surproduit” de Splendor à sa sortie est, pour moi, anachronique. A l’époque cette mode n’était pas encore installée et Splendor en a justement été l’un des précurseurs. Le choix des jetons de poker (qui augmente forcément le prix du jeu) paraît banal aujourd’hui mais c’était un vrai risque éditorial à l’époque.

    Après, je suis pas trop d’accord avec cette idée que les passionnés de jds seraient de “l’école du gameplay” et ne se laisseraient pas attirer par les sirènes d’un matos chatoyant. Il y a quand même un (gros) contre-exemple et il s’appelle Kickstarter.

    Pour moi, le matos change quand même pas mal l’expérience de jeu. Pour prendre un autre exemple, avoir de bonnes grosses pièces en métal dans un jeu où tu dois les manipuler souvent, c’est terriblement plaisant. C’est même une tendance que j’essaye de réfréner pour ne pas faire le jeu du surarmement auxquels se livrent les éditeurs de jeux experts actuellement.

    Concernant Splendor, je serais plutôt team Pionfesseur. Même si je n’irais pas jusqu’à dire, comme lui, que je déteste le jeu. J’accepterais une partie de temps en temps pour faire plaisirs aux amateurs.

    Parce que j’aime les jeux qui s’apprivoisent. J’aime les jeux qui m’obligent à m’y pencher pour essayer de comprendre comment ils fonctionnent et explorer leurs différentes stratégies. J’aime aussi quand ils m’autorisent à tenter des tactiques farfelues, de sortir un peu des coups “normés” même si c’est très risqué voire inintéressant pour atteindre la victoire. Là-dessus la simplicité de Splendor devient de l’aridité. Ce que veut Splendor de toi, tu n’as pas à le découvrir. A la fin de l’explication de sa règle, tu le sais. Tu récupères de la monnaie, achète petit pour pouvoir acheter grand plus tard. Et s’il y a visiblement moyen d’esquiver cette façon de faire, ce n’est finalement que ça. Une clef de bras au jeu, un raccourci vers la victoire. Pas une autre façon de jouer ou de gagner.

    Je pense que le succès de Splendor vient justement de ce côté “transparent”. Le fait qu’on sache ce que le jeu attend de nous, ça rassure nombre de joueurs. Alors que moi, ça m’ennuie terriblement.

  2. Merci encore pour cette chouette émission ! C’est marrant, je suis de la team anti-Splendor et pourtant je n’étais pas toujours spécialement d’accord avec le Pionfesseur. Parce que je ne crois pas que Splendor soit juste un plan marketing bien rodé. À force de le faire jouer, je suis bien obligé de constater que c’est un jeu qui parle réellement à beaucoup de gens, qui le trouvent même addictif et sont capables d’enchaîner plusieurs partie à la suite ! Ça me dépasse complètement, mais c’est apparemment un vrai bon jeu fun. Pour d’autres que moi 🙂
    Et c’est un peu faux d’y voir la locomotive programmée des Space Cowboys. Dans leur plan de sortie, le premier jeu Space Cowboys, qui aurait créé leur image de marque, ça aurait dû être TIME Stories. C’était le jeu dont tous les geeks rêvaient, celui qui était attendu au tournant. Ce dernier étant en « development hell », ils avaient Splendor qui aurait dû sortir après, mais était près avant. Je me rappelle très bien de la sortie du jeu, tous les geeks leur sont tombé dessus. On a la dream team Croc-Pauchon-Demaegd et ils nous sortent… ça ? En terme d’image, c’était risqué de sortir Splendor en premier jeu. Même si clairement, ils y croyaient et visaient le Spiel avec ce format. Mais je me rappelle que sur le coup, ça a été la douche froide sur Tric-Trac. 😀 Le temps a fini par leur donner raison, mais c’était loin d’être une évidence à l’époque.
    Et de dire que Splendor n’a rien apporté au monde ludique, ça me semble de mauvaise foi. Oui, des jeux simples, épurés, et accessibles, il y en a toujours eu, mais pas dans le genre du engine-building (en tout cas, je n’en vois pas qui me saute à l’esprit). Ce n’est pas pour rien qu’on parle aujourd’hui de Splendor-like dès qu’il y a un petit jeu à moteur qui sort.

    1. Salut!
      J’ai toujours du mal avec ce terme d’engine building, surtout si on le fait partir de Splendor.
      Avant Splendor il y a Race for the galaxy et avant il y a Puerto Rico.

      J’ai l’impression que tous les jeux de développement proposent plus ou moins de l’engine building (mais il faudrait sûrement que je fasse deux trois recherches pour voir ce que l’on met derrière ce terme plus précisément j’avoue :-D)

    2. Par rapport aux batisseurs , qui est antérieur , tu dirais qu’il apporte quoi ? Mécaniquement c’est le même jeu de course avec l’aspect engine building …
      On dit splendor-like grâce au marketing des Space et au bling bling du matériel

    3. Clairement, le côté on sort une dream team d’auteurs, vous allez voir ce que vous allez voir pour sortir un jeu « kniziesque » en somme, un truc qui n’avait rien de particulier, c’était assez fou. Y’avait un côté tout ça pour ça très marqué. Même avec le recul, c’est un excellent coup marketing, mais ça reste quand même un jeu qui n’a pas ce petit truc en plus. Et surtout, vu la com’ mise en avant, on ne s’attendait pas à ce qu’ils remettent à la mode le « jeu allemand ».
      Et c’est vrai que, par contre, avoir remis dans les boutiques du vrai jeu à l’allemande des années 90 (un genre qui a un vrai potentiel commercial s’il est correctement markété), c’est un vrai tour de force

  3. Intéressant ce qui est dit sur « les Bâtisseurs », je le trouve beaucoup plus accessible que Splendor, et j’y prends beaucoup plus de plaisir.
    Je ne sais pas si l’opposition entre les deux porte sur le côté épuré/élégant mais plutôt sur l’adéquation entre le thème et les mécanismes.
    Ne sous-estime-t-on pas l’impact de l’effort supplémentaire qu’implique l’abstraction dans la compréhension des règles?

    Un exemple serait la règle des machines dans les bâtisseurs : une fois que j’en possède une, je n’ai pas besoin de payer pour l’utiliser. La règle est tellement intuitive qu’elle pourrait presque être omise.
    C’est un peu ce qui est dit à un moment par le Pionfesseur : « j’ai le droit de prendre deux jetons de la même couleur sauf s’il y en a moins de 4 » c’est en fait assez lourd.

    Mais c’est aussi l’éternel débat de ce que l’on met derrière le mot « jouer » qui oppose les deux : aux bâtisseurs je joue à être le patron d’une entreprise de bâtiment (comme un gamin joue aux cowboys et aux indiens, je joue presque un rôle), à Splendor je joue à Splendor.

  4. Tout d’abord bravo pour votre podcast que je suis régulièrement.
    Je suis plutôt dans la team pro splendor, minoritaire ici mais très largement majoritaire dans la vraie vie.
    Je concède que le jeu reste néanmoins assez froid et sans thème, mais cela ne m’empêche pas de prendre du plaisir à y jouer.
    Certains des arguments du pionfesseur (que j’apprécie malgré le fait qu’il n’aime pas Terraforming Mars) me semblent étranges:
    -tout d’abord le côté surproduit, effet tape à l’oeil et markéting me semble très exagéré. c’est sans doute valable pour Dice Forge, des jeux familiaux récents (Beez, Calico…) ou la plupart des jeux KS, mais pour Splendor, je ne comprends pas… Au contraire, rien ne me semble superfétatoire dans le matos et la qualité des jetons est vraiment un plus car on les manipule très souvent.
    -le fait qu’il n’y ait pas de pouvoir sur les cartes me semble être la force du jeu: c’est l’épure maximale, comme Schotten Totten ou Azul par exemple. Alors bien sûr on peut préférer les jeux à combo, plus complexes, mais sa simplicité est sa force et fait qu’il a plus au grand public (plus d’1 million de boîtes vendues, je crois)
    -je n’ai jamais essayé la stratégie des grosses cartes, elle est peut-être payante, mais pour le coup elle me paraîtrait assez ennuyeuse à jouer. En effet, un des intérêts du jeu est de trouver les bons moments de bascule ou tu passes des cartes de niveau 1 aux cartes de niveau 2 puis de niveau 3, donc une affaire de timing. On retrouve ça dans Dominion par exemple, mais pas du tout dans Alhambra (encencé par le pionfesseur) qui est certes un bon jeu mais beaucoup plus linéaire et tributaire du hasard (à l’excès à mon goût) que Splendor.

  5. J’ai oublié un dernier argument:
    Ca me parait bizarre de dire que Splendor n’a rien apporté au monde ludique.
    Il me semble évident que pas mal de jeux récents sont directement inspirés de Splendor, on les appelle même des « splendor like »: Century, Ganymède, Space explorers, gizmos et bien d’autres…
    On peut ne pas aimer ces jeux, mais Splendor a clairement crée un genre, comme Dixit ou Dominion par exemple.

  6. Je comprends pas le Pionfesseur sur le fait que Splendor est trop calculatoire ,alors je peux comprendre qu’on aime pas les jeux abstraits ou ceux avec zéro hasard mais lui reprocher cela alors qu’il n’a clairement pas était vendu comme un jeu fun, l’accessibilité ne rime pas avec facilité de gameplay, c’est un peu reprocher à un Santorini ,un RvR:R ou un Onitama d’être trop abstrait.
    Et je sais pas si il a fait exprès d’être un poil snob mais je comprends pas pourquoi non plus, sous prétexte qu’on serait de vieux briscard du JdS on devrait ce contenter de matériels plus que moyen, surtout maintenant avec le choix pléthorique de jeux autant choisir parmi plusieurs qui se valent celui qui serait le mieux produit ne serait ce pour l’envie d’y revenir plus facilement.
    Mais j’imagine qu’il l’a fait pour attiré le commentaire

  7. Bonjour,

    Splendor a su trouver son public et c’est compréhensible, règles simples, « prêt-à-jouer », matos qui « claque », calculatoire avec un chouïa de hasard, et c’est parti …

    Mais il a aussi lancé la mode des grandes boîtes pleines de vide, voire surproduites …
    Et que je gagne ou que je perde, j’ai l’impression d’avoir joué en automatique (ou presque) toute la partie et que toutes les parties se ressemblent …

    Ce sentiment est peut-être lissé par les extensions, mais vu le prix du jeu, s’il faut rajouter une extension en plus, non merci …

    Vous n’avez pas évoqué la version Avengers d’ailleurs ? Une rethématisation plaquée au possible pour en vendre toujours plus ^^

    ++ la team

    Team contre

  8. Plein de trucs intéressants ont été dits. Perso je préfère aussi les batisseurs 🙂

    Toutefois, j’ai un peu tiqué lorsque vous évoquez le peu de stratégies / couleurs équivalentes etc. Car il existe des chaînages de triades quand on creuse le jeu. Beaucoup de pistes stratégiques ici :

    https://youtu.be/j3uiEwECGuw

  9. Tout d’abord, merci beaucoup pour toutes vos excellentes émissions. Je ne me lasse pas de vous écouter à vélo, ou ailleurs.

    Pour ce qui est de Splendor, il y a peu de jeux que je n’aime pas, et celui-ci en fait partie.
    Il y a des dizaines de jeux aussi simples que Splendor, avec plus ou moins de stratégie, plus ou moins de chance, plus ou moins de chaos, mais avec infiniment plus d’émotions.
    Faire découvrir Splendor à des gens qui ne connaissent les jeux de société modernes, c’est donner du Nutella à des enfants qui veulent manger du chocolat. On est sûr qu’ils aimeront parce que c’est gras et sucré.
    Bon, là je force un peu le trait, mais je crois que c’était le fond du propos du pionfesseur : un manque total de caractère et l’impression qu’il ne reste rien d’une partie finie.

  10. Très bonne émission comme toujours!
    Personnellement je suis plutôt Team Fendoel, probablement parce qu’en 2014, Splendor a été un vrai Gateway pour moi et a été à l’époque un vrai coup de foudre. Encore aujourd’hui je ne refuse jamais une partie même s’il est vrai que le jeu est un peu froid (son manque total de thème me gène un peu).
    Je trouve que vous n’avez pas assez parlé de l’action « réserver une carte pour un jeton joker » qui est, à mon sens, l’une des vraies bonnes idées du jeu et qui le rend, notamment à 2 joueurs, très interactif. Cela peut être un bon moyen de prendre de vitesse un joueur plus avancé en ressources sur une carte convoitée ou tout simplement de l’embêter (sachant que l’on est jamais obligé de payer une carte réservée).

  11. Hello,
    Ah ha… Splendor en pour/contre ? Je demande à voir.
    Je trouve que l’emission a été un peu plate comparé aux autres du format.

    Perso je suis team pour, Splendor a vraiment été un jalon important dans mon expérience ludique (50+ parties)
    J’apprécie en général les interventions de Le Pionfesseur, mais là je l’ai un peu trouvé à cours d’idée. 😉

    Pour moi Splendor c’est le jeu passerelle type Les Aventuriers du rail, mais en 30 mn.
    On a les mêmes qualités (simplicité / accessibilité) et les mêmes défauts (calculatoire / répétitif)
    La tension est forte à Splendor, puisque c’est une course.
    Combien de partie où tu perds à 1 ou 2 tours près ? Et tu rages ? On en refait une ? C’est ça Splendor
    Et bien sûr le matériel qui contribue à l’expérience de jeu.
    Combien de personnes j’ai pu « convertir » en une partie de Splendor ? Beaucoup.

    Il a marqué le JdS et c’est une référence (on attend l’emission Sortons le grand jeu), aucun doute là dessus.
    Alhambra : 2003
    Saint Petersburg : 2004
    Les aventuriers du rail : 2004
    Carcassonne : 2000
    Splendor : 2014

    Lesquels de ces jeux retrouve t-on sur les étals aujourd’hui en GSS ?
    Faut pas chercher plus loin.

    Vivement l’emission suivante !

  12. Perso, je rejoins le Pionfesseur. Splendor est, pour moi, une purge : « je prends des pions, à toi. Je prends des pions, à toi. J’achète une carte, à toi. Je réserve. Je prends des pions,… »
    J’ai l’impression de faire la même chose du début à la fin. Une purge intégrale. Et encore, si ça durait 1/4 d’heure, pourquoi pas, mais ça en dure le triple. Perso, je ne peux pas, c’est beaucoup, beaucoup trop répétitif pour moi, sans aucun enjeu. En plus, contrairement à une remarque faite pendant l’émission, désolé, mais une partie à 4 joueurs qui connaissent Race for the Galaxy, c’est plus rapide qu’une partie à 4 joueurs qui connaissent Splendor.
    C’est l’un des rares jeux dont j’ai eu du mal à comprendre le succès : c’est répétitif, graphiquement, c’est pas la folie,… Ca montre qu’en fait, les gens aiment vraiment les petits jeux facile pas prise de tête. Mais là, même avec le recul, je reste surpris du succès.

    Le pionfesseur parle souvent de jeu minimaliste à l’européenne. C’est assez surprenant, ça s’appelle du jeu à l’allemande et ça existe depuis 30 ans. Knizia en est un maître des années avant Splendor. Alors je sais que le jeu à l’allemande et l’eurogame sont souvent confondus, mais de là à aller chercher un nouveau terme, je trouve ça bizarre. Splendor est un archétype de l’école allemande, le jeu rentre dans ce qu’on appelle depuis quelques temps les « jeux maronnasses » : c’est terne, même en terme de design (à part les jetons de poker), c’est répétitif,…
    Mais donc, trouver des ancêtres à Splendor, c’est pas trop dur, il suffit de regarder la production entre 90 et 2002. Coloretto de Schacht par exemple : je pioche une carte et je la place dans un lot OU je récupère un lot. Simple, expliqué en 1 minute, joué en 10.
    En plus gros format, La traversée du désert de Knizia : à mon tour, je pose 2 chameaux. C’est tout ou presque. On explique la règle de « caravane » de chameaux et comment on compte les points et c’est parti.
    Splendor a donc remis au goût du jour les jeux à l’allemande, pourtant si décrié. C’est déjà pas si mal, car c’est clairement un genre qui a un gros potentiel commercial s’il est bien exploité.

    Après, on ne peut que reconnaître le succès commercial de Splendor. Et donc que des gens qui y ont joué ont suffisamment apprécié pour aller l’acheter. Ce qui montre que les gens apprécient y jouer. Perso, je ne conseille jamais ce jeu. Et c’est très rare que je n’arrive pas à conseiller un jeu que j’aime pas. Si je pense qu’il va plaire à la personne en face ce moi, je conseille très facilement des jeux que je n’apprécie pas. Mais j’ai jamais réussi à définir la « cible » de Splendor et comme c’est l’un des jeux qui m’ennuient le plus, je ne le conseille jamais.

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