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[Game In Lab] Meet-up #4 – Jeux et enjeux : faire société ?

Rediffusion du meet-up Game In Lab du 11 octobre sur le thème : « Jeu et enjeux : faire société ?ep ».

1:43:50 - Télécharger le fichier mp3

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le programme Game In Lab

Game In Lab est un programme de soutien à la recherche sur le jeu, mis en place par le département Asmodee Research du groupe Asmodée et l’Innovation Factory. Parmi les actions du programme, l’organisation de rencontres, débats et conférences autour de ce sujet. Plus d’infos sur le site du programme : www.game-in-lab.org

Le meetup du 11 octobre

 

L’équipe de Game In Lab a proposé à Proxi-Jeux d’animer et d’enregistrer la quatrième mini-conférence qui a eu lieu le vendredi 11 octobre 2019 à l’ISEA Multimédia à Paris sur le sujet : « Jeu et enjeux : faire société ? « . Nous rediffusions aujourd’hui les interventions des trois invités de l’événement :

  • Aymeric Brody, sociologue, chercheur associé à EXPERICE (Université Paris 13) et membre du CASPER (Université Saint-Louis – Bruxelles)
  • Jérôme Soldani, ethnologue, chercheur associé à l’université Paul Valéry – Montpellier
  • Antonin Merieux, représentant l’Association des Ludothèques Françaises

Présentations des intervenants

Aymeric Brody a analysé ces groupes comme des communautés de pratique qui se réunissent autour de leur passion commune pour poursuivre leur apprentissage du jeu, « loin de la figure médiatique du poker player obsédé par l’appât du gain et la réussite individuelle » (Brody, 2015) La communauté de joueurs de Poker devient dès lors un espace d’apprentissage, et donc de transformation individuelle. Une communauté de pratique, tel que décrite par Lave et Wenger (1991).

Référence : Aymeric Brody, « Les joueurs amateurs de poker : une communauté de pratique ? », RESET [En ligne], 4 | 2015, mis en ligne le 21 décembre 2015, consulté le 10 septembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/reset/515 ; DOI : 10.4000/reset.515

Jérôme Soldani décrit une pratique ludique différente, celle du sport, avec les « jeux sportifs des Austronésiens formosans ». Le chercheur a observé et analysé ces jeux qui « combinent épreuves traditionnelles, sports conventionnels et aspects politiques et culturels, comme des lieux de renégociation des relations des populations austronésiennes à l’État taïwanais. L’engagement dans ces jeux constitue une forme de réappropriation des cadres sportifs et politiques imposés par l’histoire à ces populations, […]. Il s’agit notamment de défier le cadre étatique en cultivant une identité collective spécifique dans la réinvention des sports conventionnels, sans pour autant jamais en dépasser les limites ». (Campion & al, 2018)

Référence : Jérôme Soldani, « Les jeux sportifs des Austronésiens formosans », Sciences du jeu [En ligne], 10 | 2018, mis en ligne le 28 octobre 2018, consulté le 18 septembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/sdj/1237 ; DOI : 10.4000/sdj.1237

Antonin Merieux nous présente la vision des acteurs de terrain que sont les ludothécaires de l’enjeu sociétal que représente l’activité de jeu et de leur engagement à défendre ce bien commun « Les ludothèques doivent leur existence à l’intérêt que représente le jeu pour l’ensemble de la société, d’un point de vue culturel, social et éducatif. Mais encore faut-il savoir de quel jeu l’on parle. En effet, les effets positifs ou négatifs induits par le jeu sont directement liés aux caractéristiques retenues pour le constituer. C’est pourquoi l’ALF prend position, dans une perspective d’éducation populaire, pour un jeu libre et gratuit, à l’opposé des tentations utilitaristes actuelles. »

Pour en savoir plus :

Questions du public

 

 

Vocabulaire : en français, il faut bien dire « légitimation » et « légitimer » et non « légitimisation » et « légitimiser ». Mea culpa !

Une question bonus inattendue !

3 nombreux commentaires pour [Game In Lab] Meet-up #4 – Jeux et enjeux : faire société ?

  1. Cool ! Un podcast de moins de deux heures ! C’est bête à dire mais c’est plus facile à écouter. Surtout que je préfère les écouter en une fois.

    Première réaction : “Jeux et enjeux : faire société”. Qu’est-ce que c’est que cet intitulé ? On a posé des mots les uns à la suite des autres pour que les intervenants puissent être libre de dire ce qu’ils veulent ? On aurait pu faire mille fois plus simple et parlant comme “Jeux et société” ou “Influence et représentation sociale des jeux”…

    Sinon, j’ai trouvé que l’intérêt du podcast montait croissant. Les exposés de thèses… Bon. C’est Intéressant mais un peu chiant surtout celui d’Aymeric Brody sur le poker. Sans doute, parce que je l’avais déjà entendu et qu’Aymeric est certainement le moins à l’aise en public.

    La cerise sur le gâteau c’est Antonin. Entre synthèse bien menée et humour caustique, c’est juste parfait. Enfin quelqu’un qui parle du plaisir ds le jeu ! Y’a une telle pudeur universitaire sur le sujet ! Bon y’a des détails qui me plaisent moins comme le taquet qui met à la psychologie cognitive : Il dit que la recherche aurait permis de déterminer que le jeu a une influence sur le cerveau, alors que toute activité produite l’a, par définition. Pour moi, il confond la recherche elle-même et le contenu parfois un peu bas du front des articles qui les reportent. Et aussi le fait que, sans le nier, il écarte avec dédain l’aspect physiologique du plaisir. Il y aurait le plaisir « facile » qui se résumerait à un rush de dopamine et le plaisir « intellectuel » plus long. Sauf que dans les deux cas, c’est tjs une affaire de réaction hormonale.

    Enfin, c’est presque dommage qu’il y ait pas eu plus de questions tant j’ai trouvé les intervenants plus à l’aise dans cet seconde partie. Et j’aurais bien aimé un petit retour, une petite conclusion de l’Acariâtre à la fin…

    Bcp de choses très stimulantes intellectuellement en tout cas.

  2. Bonjour,

    Je vais le partie rejoindre le commentaire de Ludiculture: j’ai trouvé les exposés de thèse assez poussifs et ennuyeux, surtout celui sur le poker.
    Je ne remets aucunement en cause leur travail et leur approche mais je pense qu’il aurait fallu un format un peu plus interactif (après, s’il n’y a pas de question, c’est la faute de personne) et des thèses un peu plus résumées.
    Les exposés m’ont semblé très longs alors que l’article plus haut les résume parfaitement en 4 lignes.

    J’admets ne pas forcément être le public cible mais je trouve que certains intervenants ont tendance à trop être dans leur monde et à s’écouter parler, citer 13 sociologues par phrase ne rend pas le contenu plus intéressant à suivre (selon moi, là encore).

    Par moment on avait l’impression que c’était un concours où il fallait impressionner les autres, la palme revient au moment du « je représente une asso mais je suis aussi DOCTEUR, je pèse comme vous ».

    Bref, je suis très client du contenu Proxi-jeux mais pas forcément de cet épisode, peut-être un prochain 🙂

  3. Bonjour,

    J’ai écouté avec attention le discours d’Aymeric Brody, tout simplement car j’y ai retrouvé tout l’aspect concernant le mölkky.
    En effet, il y a de nombreux tournois, encadrés, sans gain en monnaie sonnante et trébuchante, mais lotis tout de même et nombreux sont ceux qui y participent tout simplement pour progresser, se mesurer aux autres en dehors de leur cercle restreint de leur propre asso/club.

    Mais je peux comprendre que ça ne soit pas l’aspect le plus intéressant de ces interventions, mais moi j’y ai trouvé mon compte.
    Merci

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