Ce mois-ci, ce sont Bartouf et LePionfesseur qui prennent un maximum de risque dans Kingdom Legacy et Flip7.
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Crédits musique : Skyhawk Beach de Blue Wave Theory sous licence CC BY-SA 4.0.
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Le mois dernier, Drou vous présentait Seti, tandis que barTouf parlait de The Gang. Vous pouvez toujours écouter cette émission en cliquant ici.
Kingdom Legacy
La fiche signalétique de Kingdom Legacy
- Autorat : Jonathan Frixelius
- Illustrations : IA Adobe Firefly
- Édition : Fryxgames
- Localisation : Intrafin
- Nombre de joueur·se·s : 1
- A partir de : 14 ans
- Fabriqué en Pologne
- Pas encore disponible à La Caverne du Gobelin
Le principe du jeu
Dans Kingdom Legacy, on va construire un royaume sur plusieurs parties. Il y a un peu de stop ou encore, un peu de jeu de gestion et un peu de Legacy.
En résumé
On pioche 4 cartes. À ce moment là, on construit un bâtiment de notre main (mais il faut pour ça d’autres cartes qui nous servent de ressources). Du moins, on va améliorer un bâtiment en changeant l’orientation de la carte, parfois on a même plusieurs choix. Si on le souhaite on peut piocher pour avoir plus de choix ou ressources. Mais la construction met fin au tour et toutes les cartes vont dans la défausse. Or les manches sont en nombre limités et s’arrêtent dès que la pioche est vide.
Quand une manche est terminée, le jeu nous ajoute des cartes dans notre paquet, mais on ne choisit pas lesquelles !
Conclusion
C’est un bon mélange, mais le côté Legacy non rejouable ruine toute l’expérience de « score attack » que c’est censé être. Donc sortez vos ciseaux et vos protèges cartes, car une fois que avez rendu le jeu rejouable, c’est une super expérience 🙂
Flip7
La fiche signalétique de Flip7
- Autorat : Eric Olsen
- Illustrations : O’Neil Mabile
- Édition : The Op Games
- Localisateur : Catch Up Games
- Nombre de joueur·se·s : 3 à 99
- A partir de : 8 ans
- Fabriqué en Chine (je crois)
- Disponible à la Caverne du Gobelin au prix de 13,90€
Le principe du jeu
C’est du stop ou encore mais avec plein d’effets un peu spéciaux.
En résumé
On pioche jusqu’à ce qu’on décide de s’arrêter mais on se plante si jamais on pioche deux fois le même numéro. Si on s’arrête on score autant de points que la valeur des numéros. Et puis y a plein de capacités spéciales qui viennent pimenter tout ça.
Conclusion
C’est un mix entre jeu d’arcade et stop ou encore, un mariage qui fonctionne bien pour créer des situations particulières autour de la table.
Si j’ai bien compris Kingdown Legacy c’est Mystic Vale en solo et Legacy, ça a l’air juste trop bien !
Après on a un peu l’impression qu’on nous vend un jeu pas cher à détruire et refaire pour le racheter 2-3 fois (heureusement que de bons podcast diffusent de belles astuces ). Finalement on aurait peut-être pu mette d’emblée 2-3 fois le prix et avoir un jeu joliment illustré et réutilisable…
Je sais pas quoi en penser de cette justification d’utilisation d’IA pour baisser les coûts dans ces conditions
Merci pour l’épisode
Je me permets un petit retour sur flip 7 auquel j’ai joué le weekend dernier parce qu’il me semble qu’il y a deux petites imprécisions. Piomf, tu dis « forcément on prend la première carte », mais la règle dit qu’on distribue la première carte sans rien demander car effectivement, c’est un non choix. Pour la carte 3 à la suite, ce n’est pas forcément qu’une carte de take that car on peut se la lancer à soi-même, même s’il y a encore d’autres joueurs en jeux. En début de manche notamment, ça peut permettre de prendre pas mal d’avance sur la course au flip 7 voire à mettre la pression aux autres joueurs et joueuses d’entrée de manche.
Voilà c’est pas grand chose.
Au sujet de l’IA d’adobe il me semble qu’il y a eu des polémiques à son lancement, donc je crois qu’il faut être prudent sur le « comment elle a été entraînée », mais je me trompe peut-être.
Merci pour l’émission en tout cas.
Sur Flip 7, je suis plutôt en phase sur l’analyse des émotions que le jeu procure. Le rythme est très bon mais j’identifie tout de même deux soucis que je ne vois pas trop comment régler.
Le premier c’est le décompte des points qui casse la rythme. Si vous avez des matheux autours de la table, c’est OK. Mais quand des personnes sortent le téléphone pour faire les additions, là c’est la cata. Dans ces cas là, peut être avoir une personne qui ne joue pas et qui fait les décomptes. Dans notre orga, on a divisé les tâches particulières en trois pour conserver le rythme : le donneur (essentiel dans ce jeu), celui qui marque les points, et celui qui s’occupe de récupérer les cartes de la défausse.
Le deuxième a été vue dans la chronique, c’est la fin de manche. La tension augmente juste avant que l’un dépasse le 200. Puis, une fois que c’est fait, le jeu devient mécanique : je prends jusqu’à dépasser ou sauter sans réfléchir. Peut être que dès que l’un dépasse 200, il faudrait directement arrêter la manche. Ce qui boosterait la carte trois à la suite pour soi-même sur les derniers tours. Je vais tester.
Merci beaucoup à Proxi-jeux pour ces discussions/débats sur les mécanismes. C’est ma première intervention mais sachez que j’écoute et réécoute énormément vos émissions. Toujours très inspirantes.
Un ancêtre de Flip 7 : Le Florentini, qui se pratiquait au XVIIe.
Si j’ai bien compris, en résumé les règles sont :
Le banquier révèle une carte, qui devient la sienne.
Puis, une à une, il révèle de nouvelles cartes.
À chaque carte révélée :
• Si la valeur de cette carte est différente de celles cartes précédemment révélées, alors les joueurs peuvent miser sur cette carte.
• Si la valeur de cette carte est identique à celle d’une des cartes précédemment révélées (mais différente de la sienne), alors le banquier récupère les mises posées à côté de la carte de cette valeur.
• Si la valeur de cette carte est identique à celle de la sienne, alors il paie toutes les mises encore en jeu.
Appellations :
• Si le banquier révèle 2 fois 12 cartes différentes entre elles et différentes de la sienne, alors il fait Opéra. Il récupère toutes les mises.
• Si le banquier révèle 12 cartes différentes entre elles et différentes de la sienne, puis la sienne, alors il subit le Coupe-gorge. Il paie toutes les mises et ne récupère rien.
Particularité :
• Si les 2 (ou 3) premières cartes révélées sont identiques, alors ces 2 (ou 3) cartes sont celles du banquier. Pour miser les joueurs doivent attendre qu’une carte différente de celles déjà révélées soit révélée en 2 (ou 3) exemplaires.
Pas encore écouté l’épisode, je suis sûr ça sera très bien comme d’habitude mais dès la fiche de Kingdom Legacy je suis colère
Ok Firefly se targue de pas piller des artistes mais
1 – c’est inverifiable
2 – ça reste de la merde un éditeur digne de ce nom doit employer des gens merde quoi à la fin sans compter les problématiques écologiques
Un peu déçu que LE podcast qui parle de jeu de société mette en avant ce genre de production
Malgré toutes les qualités autres, un jeu illustré par IA ne mérite rien d’autre que le pillon