Essen 2011
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[Dossier] Essen 2011 : le débrief

Essen 2011

Et voici notre dernier dossier sur Essen pour cette année : après avoir préparé le salon, après l’avoir vécu, voici venu l’heure du débriefing. Ne vous attendez pas à une revue exhaustive des jeux de cette année, même si vous trouverez dans ce dossier plein d’infos sur les jeux que nous avons pu essayer, nous vous narrons ici notre propre expérience de cette évènement ludique.

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Pour commencer, rappelons qu’en quatre jours le salon a accueilli cette année 147 000 visiteurs, 810 exposants de 34 nationalités et plus de 750 nouveautés.

Comme tous les ans nous avons pu faire un saut sur le salon le mercredi soir. Cela m’a permis de récupérer mon exemplaire de Ghost Stories Black Secret, mais surtout cela nous a permis de nous imprégner de l’atmosphère du salon en préparation. Les allées vides, les stands pleins, les exposants déjà fatigués d’avoir tout préparé.

Jeudi matin, contrairement à ce qu’on a pu craindre, aucun problème aux caisses, et il n’y avait pas non plus de rupture de stock sur les Antiquity (3ème édition).

Antiquity_Splotter

Splotter, réédite son jeu Antiquity un jeu pour 2 à 4 joueurs avertis  pour une durée de plus de deux heures dans une 3ème édition. Excellente nouvelle car ce jeu de développement est un must have. L’idée est de développer une puis des villes mais avec des contraintes fortes (par exemple on va épuiser  les ressources naturelles entourant nos cités en polluant en retour).

En nous rendant directement sur leur stand dès l’ouverture nous avons réussi à discuter quelques minutes avec Jean-Christophe Bouvier  de Rallyman. Jean-Christophe a fait coup double avec son jeu : Il ne ressemble pas à un autre jeu de voiture avec des dés et transcrit parfaitement le thème des rallyes (départ différé, enchaînements techniques des virages…).  Sur le même stand se trouvait Guillaume Besançon des éditions Le Joueur, chez qui nous avons entre autre récupéré notre boite de l’excellent jeu d’ambiance Sandwich.

Jérémie devait impérativement récupérer son pack Winsome Games  le jeudi matin. Ce qui lui donnait droit à un rabais de 5€  sur Paris Connection (la réédition en plus beau de SNCF) que je voulais impérativement ramener cette année. Queen Games édite régulièrement les gros jeux du pack de l’année précédente : SNCF l’année dernière, German Railways cette année (avec un peu de retard). Cette année c’était aussi la grande braderie des jeux Queen : un bon jeu acheté (Thèbes, Dschunke, Cable Car …), un jeu pas bon offert. Pas forcément une bonne affaire puisqu’on trouvait les années précédentes ces jeux moins chers à l’unité. C’est toujours mieux pour eux que d’envoyer leurs jeux au pilon … A noter Kingdom Builder  de Donald X. Vaccarino dont les retours sont mitigés. On ne le trouve pas très beau, a priori assez classique, mais il pourrait s’avérer être une bonne surprise.

Kingdom Builder

Nous avons été surpris de la queue incroyable au stand Treefrog. Les joueurs venaient chercher les jeux pré-réservés, notamment les éditions « deluxe » et collector de Ankh-Morpork. A  noter qu’on n’a eu que peu de retours sur les deux jeux dérivés de l’univers de Terry Pratchett, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas bons, de nombreux jeu sont mis en lumière par la suite. Je n’ai toutefois pas l’impression que ce jeu sur le disque-monde restera dans les annales. A noter cette année  The Old Men Forest, un jeu de cartes commandé à Martin Wallace au profit des orang-outans. Et partageant le même stand, Take a Hike de Stratamax Games,un  petit jeu de cartes dont nous vous reparlerons bientôt.

Chez Iello nous avons découvert Innovation, un jeu de courte durée (30 à 45 mn) pour 2 à 4 joueurs à partir de 12 ans. Ne vous inquiétez pas si vous avez des difficultés lors de votre première partie : l’interaction entre les cartes est telle qu’il est indispensable de les découvrir pour bien comprendre ce qu’il est possible d’en tirer. D’ailleurs je suis en photo sur leur Facebook en compagnie de Guillaume Lémery de Jeux à deux  alors que nous essayions ce jeu. Iello  sortait aussi Uchronia, la réédition légèrement retouchée de La gloire de Rome. Ils distribuent surtout l’un de nos coup de coeur du salon: les boules Perplexus. Retenez le nom, mais nous y reviendrons dans un un billet spécifique.

Luna

Une visite par le Hall 6 : le Hall des jeux de rôle et des wargames. Le hall qui sent le cuir, où se croisent des Orcs et des cosplayers gothiques ou steampunks, où l’on peut acheter des bourses en cuir, des armes en mousses, des dés et tant d’autres choses. On y trouve aussi tout l’équipement Heroic Fantasy nécessaires à faire du GN. En bref, un hall qui parle à notre côté rôliste.

Retour aux jeux de société avec une visite chez Czech Board Games. J’y ai acheté à l’aveugle Dungeon Petz, le fils spirituel de Dungeon Lords. Malgré son design tout gentil, tout joli, Dungeon Petz est un « vrai » gros jeu pour 2 à 4 joueurs à partir de 12 ans et d’au moins 90 mn. Nous ferons une critique particulière de ce jeu après quelques parties. L’éditeur proposait également Pictomania, un jeu de dessin, que nous n’avons pas ramené car pas en français. En face se trouvait l’éditeur Polonais Portal qui proposait, en plus de l’exension pour 51ème Etat – The New Era leur jeu phare Prêt à porter. Les retours que j’ai eus pour ce dernier sont assez mitigés et le thème  (un jeu de gestion sur la mode) rebute mon côté Macho. Si vous êtes fan de mode et du film « Le diable s’habille en Prada » et joueur, ce jeu pourrait vous plaire.

Quarriors

Petite déception, nous avions repéré Quarriors un « dice building game », qui n’était malheureusement disponible qu’en allemand et très dépendant du texte (important) des cartes. L’occasion de dire qu’à part le pôle français, il était très difficile de trouver des jeux autrement qu’en allemand. C’est sans doute dû à l’absence du stand Rio Grande  dont les jeux n’étaient vendus que sur un petit stand tenu par le Boardgamegeek.  Ce qui n’est pas réellement un défaut puisqu’on retrouvera rapidement en français ces jeux grâce entre autre à Iello et Filosofia.

J’ai aussi récupéré mon exemplaire de Paperclip railways, le jeu de train avec des trombones. C’est moche, c’est cheap, mais c’est ça aussi Essen : trouver des jeux qui sont difficilement disponibles autrement que sur le salon. C’est donc « ma boite à pizza » de l’année. Mais ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas la chance (?) de mettre la main sur ce genre de rareté, les bons jeux sont en général souvent réédités.

Last Call

Chez Wattsalpoag, dans un contexte éditorial généralement pas terrible, une superbe découverte : Last Call : the bartender game. Un jeu pour 2 à 5 joueurs assez court (30 mn) et à partir de 8 ans. L’idée est de des faire des cocktails (autrement dit remplir des contrats), nécessitant plus ou moins de boissons différentes. On commandera ces cocktails  à un serveur en particulier et on gagnera des points de pénalité si ce serveur a plus de bouteilles en sa possession que le strict nécessaire pour faire les cocktails. Au départ du jeu chaque serveur n’a qu’une seule sorte de boisson (une seule couleur de bouteille) et  les joueurs vont tour après tour déplacer un bouteille d’un serveur vers un autre. Le déplacement des bouteilles est contraint par la désignation de serveurs « actifs » (par un tirage de cartes). En conclusion, un jeu facile à comprendre, assez simple, très malin et surtout extrêmement interactif. Merci à Jedijeux pour cette découverte et merci à Ludigaume pour la traduction de la règle. Et contrairement à ce que nous avons dit, vous pouvez trouver ce jeu en France…

Nous n’étions pas au rendez-vous des français le jeudi midi, désolés. Mais nous avons découvert le Math Trade un rendez vous organisé par le site Boardgamegeek et qui permet de maximiser les possibilités d’échange / achat et en l’occurrence, à une échelle mondiale.  On s’est donc retrouvé dans un petit hall (le 4A) sans vraiment savoir à quoi nous attendre. Petit à petit, le hall s’est rempli de personnes portant à bout de bras des jeux. On se regarde, on se tourne autour, on s’interpelle : « C’est toi ? … C’est moi !  » et on s’échange les boites convoitées. Cette parade, aussi bizarre qu’elle peut sembler d’un œil externe nous a semblé extrêmement efficace.Un système que je ne manquerai pas d’utiliser l’année prochaine.

Survive-Escape-From-Atlantis

Stronghold Games , l’éditeur New-Yorkais qui sortait l’année dernière Code 777 et  Survive ! Escape from Atlantis  nous propose cette année  Outpost, le jeu de 1991 qui a inspiré Das Zepter Von Zavandor, et  Confusion : Espionage and deception in the cold war, un jeu de Robert Abbott, édité pour la première fois en 1992. Confusion est un  jeu pour deux joueurs assez classique de déplacement et de prise de pièces (à la manière des échecs), dont le grand intérêt réside dans le fait que chaque pièce a une façon de se déplacer totalement unique et qu’on ne connait pas : Je sais comment se déplacent les pièces de mon adversaire mais je ne sais pas comment se déplacent les miennes. Il faut donc, par tâtonnements successifs essayer de retrouver les possibilité de déplacement de ses propres pions.

On trouve aussi un peu de nouvelles technologie sur le salon : quelques jeux vidéo dans le hall 6, cette année un camion Microsoft Kinect pas très fréquenté, les années précédentes, Eve Onlines… Cette année deux choses nous ont fait de l’œil : la présence de deux imprimantes 3D RepRap, qui pour ce qui nous intéresse peut être utilisé pour du prototypage d’objets 3D comme des figurines, des objets de décors etc…  Nous avons également pu découvrir ce que fait la société ePawn. Pas de long discours, je vous laisse découvrir ce que ça donne grâce à cette vidéo :

Pas mal également d’éditeurs de jeux sur iPad qui présentaient parfois des bêtas de leurs jeu. C’était le cas notamment chez Playdeck avec une démo jouable d’Agricola en fin de compte pas très aboutie mais qui laisse entrevoir une réalisation soignée et sans doute réussie.

Cette année nous avons également constaté que le nombre de stands d’occasion avait réduit. Quoi qu’il en soit Essen reste le salon idéal pour commencer (ou compléter) sa ludothèque . J’ai ramené dans mes bagages Le verger de chez Haba. On peut également y trouver quantité incroyable de jeux Drei Magier, de grands classique comme Les Colons de Catane (ou les Risk si vous aimez le jeu), et même des vieilleries, comme Talisman ou Dune dont le prix peut parfois atteindre des sommets.

Le verger

On a aussi joué à Rumble in The House. Enfin … j’écris « joué », mais nous étions assez nombreux et on a surtout subit. Pour moi c’est plus un passe-temps qu’un jeu. Mes compères on fait un mauvais procès au jeu russe Evolution : origins of species. Pas forcément le meilleur jeu du salon mais pas non plus le pire. L’explication des règles était désastreuse, le tour et demi de jeu qu’on a fait pas folichon, et au final, nous avons cédé notre place. Mon avis : c’est un petit jeu de cartes avec quelques bonnes idées, mais sans rien d’exceptionnel … bref, éventuellement à retester dans de meilleures conditions.

The Boss

Côté français : Nous avons fait un bref passage chez Hurricane dont les tables ont été occupées pendant toute la durée du salon. Petite déception pour Dr Shark le côté tactile est bien présent, mais on s’attendait à des sensations un peu plus fortes (Dîtes, Messieurs Cathala et Bauza, vous pensez à faire une version deluxe avec des oursins dedans ?). En l’état je ne sais pas s’il sera facilement jouable avec des enfants. Sur les tables adjacentes, nous avons pu voir jouer Sidibaba qui nous a interpelé et dont on reparlera certainement dans un proche avenir. Blue Lion le jeu à deux sur des sous bocks de Sylvain Duchêne et Bruno Cathala ne nous a pas fait une impression énorme. C’est malin, mais pas fait pour moi.

J’ai pu tester  I Will Survive de Kinigame dans des conditions peu adaptées au jeu d’ambiance. Quoi qu’il en soit, une jolie découverte pour ce jeu qui reprend et développe le concept du jeu 007. Jérémie a passé un bon moment chez Ilopeli et Blackrock  pendant que je me perdais sur le salon à la recherche de Perplexus. Il a pu essayer Kairn, faire une manche de The boss qu’il a trouvé très malin et se faire expliquer OK Corral, la rencontre improbable entre Bang et Halli-Galli. Nous avons également eu la chance de faire une demie partie de Steam Torpedo chez Serious Poulp. Un jeu avec un gros potentiel qui n’était malheureusement pas prêt pour Essen et dont nous vous reparlerons très prochainement.

Krosmoz

Et puis Ankama annonce un jeu de plateau pour… septembre 2012 ! Ce sera une adaptation du jeu vidéo Dofus Arena (disponible sur iOS) qui met en scène les personnages de Dofus et de Wakfu dans des combats tactiques. Préparez-vous à mettre la main à la poche, car ce jeu sera complété grâce à un système de figurines à collectionner. Y a pas de petit profits, mais Ankama fait du très beau travail ça pourrait être une réussite.

Die Brücke am Rio d´Oro

Certains éditeurs, comme Amigo  ou Zoch disposent de stands vraiment conséquents où des dizaines de tables permettent d’essayer les jeux. J’ai pu donc tester Die Brücke am Rio Doro de Frederic Moyersoen. Un jeu familial pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans. Pas désagréable à jouer mais les mécanismes mis en œuvre ne nous ont pas convaincus. L’auteur nous a plus interpelé avec Ninja le jeu dans l’univers de L5R sorti cette année, un jeu d’infiltration que nous n’avons malheureusement pas pu essayer. Jérémie a testé The City de Tom Lehmann, un jeu pour 2 à 5 joueur et pour 20 mn.  Son verdict au sujet de ce Race for the Galaxy lite ? Un jeu familial, un premier pas vers du plus lourd, tout comme comme L’île interdite peut amener à jouer à Pandémie.  Chez Zoch, nous avons essayé Aquileia Un jeu de placement de travailleur bourré de hasard. Pour celui là, passez votre chemin.

Autre jeu que nous avions repéré et qui nous a déçu :  Meltdown 2020 de Cwali. Le matériel n’est pas beau (à la limite du prototype avec ses tuiles pastels)  et le jeu n’est a priori pas assez original pour qu’on y revienne. Dommage que le thème décalé ne soit pas mieux servi.

Caminos

Essen, c’est aussi l’occasion de faire des achats. Pas forcément des  nouveautés, parce que d’une part, on ne sait pas si on achète un bon jeu, et parce que d’autre part on va les retrouver rapidement francisés et pas forcément plus chers dans nos boutiques préférées … mais cette année, 3 « brokeurs » dont Heidelberger et Spiel-offensive proposaient des jeux à 5€ (Wings of war WWII, Caminos), 10€ (De Vulgari Eloquentia, Railroad Baron), 15€ (Titant) et 20€ (Luna, Automobile…). Ce qui nous a permis de ramener de  bons jeux récents à prix réduit.

Plus que les autres années, le samedi a été infernal du point de vue de la fréquentation. Les allées étaient noires de monde, les tables de jeu prises d’assaut et il était difficile de faire quoi que ce soit. Au point même que les gens envahissaient le bord des stands et se mettaient à jouer, par terre. Nous vous avions proposé un rendez vous à 16h00. Cela nous a permis de rencontre DDSchutz et de lui remettre son jeu Das Zepter Von Zavandor gagné lors du concours de la saison 1. Ca nous a permis également de faire une pause bien méritée et de repartir dans un salon beaucoup plus accessible.

Dungeon Fighter

Les italiens de Cranio Créations nous donnent encore cette année avec Dungeon Fighter un jeu plein de fun, à la manière de Horse Fever : Ici, point de chevaux, ni de paris, mais le même humour. Nous incarnons des aventuriers dont le but est de traverser trois niveaux d’un Donjon pour affronter le grand méchant de l’histoire. On est donc dans un dungeon crawler assez classique, si ce n’est qu’on résoud les combats en lançant un unique dé sur une cible. Le fun réside dans la manière plus ou moins acrobatique de lancer ce dé. Je trouve cette résolution de combats trop fun pour un dungeon crawl mais sur le grand stand Cranio, les gens avaient vraiment l’air de s’amuser. Mention spéciale pour le graphisme et l’humour de ce jeu. J’ai préféré ramener Dorn chez Altar Games un dudgeon crawl sans dé (et son extension). Là encore, mon choix s’est porté sur un jeu qu’on trouve difficilement en France me laissant le choix de changer d’avis et de craquer éventuellement pour Dungeon Fighter un peu plus tard.

Upon a Salty Ocean

Le classement Fairplay scout  nous a donné un aperçu de ce qui a buzzé sur le salon pendant ces quatre jours. Boardgamegeek était aussi présent sur le salon, mais avec un système de vote qui donnait des résultats  changeants d’heure en heure. Certains jeux se sont tout de même démarqués pendant le salon :

  • Tournay : après Troyes l’année dernière, Pearl Games récidive avec un jeu basé cette année sur des cartes. Il se joue de 2 à 4 en une heure et à partir de 12 ans. Une valeur sûre puisque nos amis belges ont vendus les 900 exemplaires amenés sur le salon en moins de 3 jours.
  • Trajan de Stefan Feld. Du gros jeu de gestion (également pour 2 à 4 joueurs mais comptez au moins deux heures de jeu) chez Ammonit, une nouvelle maison d’édition créée spécialement pour produire ce jeu. Cette fois l’auteur reprend le mécanisme de l’Awele.
  • Funkenschlag « les premières étincelles » du encore vert Friedmann Friese. Ici l’auteur simplifie son best seller en le déplaçant dans la pré-histoire. Mais simplifier ne veut pas dire enlever l’intérêt et ce nouvel opus reste un vrai jeu de gestion. Pour 2 à 6 joueurs à partir de 12 ans et d’environ une heure.
  • Nous avons aussi repéré Alcatraz : the spacegoat des polonais de Kuznia gier (Kingpin). Un jeu coopératif (?) pour 3 ou 4 joueurs à partir de 12 ans.  Une sorte de prisonbreak, ou seul un bouc émissaire restera sur le carreau.
  • Upon a Salty Ocean chez Giochix nous a fait de l’œil le dimanche matin. Ce jeu de gestion assez simple pour 2 à 4 joueurs et 90mn se déroule à Rouen, à l’époque où l’on partait en mer pour sécher de la morue (tout un programme !).
  • Enfin, Infarkt « le jeu de la vie » chez Czech Board Games est un party game qui ne se prend pas au sérieux et dont le but est de rester en vie le plus longtemps possible …
On verra dans les prochaines semaines les choses prendre forme  : les bons jeux vont s’affirmer, on saura aussi repérer les mauvais, mais surtout, on va voir apparaître des jeux passés complètement sous notre radar.
Et vous, qu’avez vous découvert de bien cette année ?  

27 nombreux commentaires pour [Dossier] Essen 2011 : le débrief

  1. Merci de faire des émissions de 74 minutes car je suis obligé de graver 2 cd pour ma voiture, c’est pas cool

    Bizouss

    1. Le prochain dossier fera donc 148 minutes (comme ça tu pourras remplir tes deux CD 😉
      Cela dit, c’est bien notre but concernant les podcasts actus !
      A bientôt mon Ludo.

  2. Cool un dossier Essen !
    Merci pour tous ces retours et ce dossier complet.
    Par ici, pas encore eu le temps de tester les nouveautés mais ça va venir…

    1. C’est l’apothéose de notre année ludique : on va avoir jusqu’à l’été pour profiter de tout ça.

  3. Merci pour cet épisode qui a enjoué cette morne matinée dans le métro, vivement le retour des premiers tests de vos achats !!

    1. Ouaip, c’est le côté « vivant » de notre podcast, et la suite des Haribo du numéro précédent ;o)
      Et encore on est sympa on vous épargne les gorgées de bière 😀

  4. Merci pour ce dossier !

    Ca m’a fait très plaisir de vous rencontrer. Je vous remercie pour vos conseils de jeux à tester, en particulier Dungeon fighter qui était bien sympatique.

    Je voudrais rebondir sur ce que disait Jeremie au début, qu’il aurait voulu rester jusqu’a la fin. Nous on est resté le dimanche quasi jusqu’a la fermeture, et vers 16h30 17h certains étaient déjà entrain de ranger, et les démonstrateurs sont très fatigués.

    On a par exemple testé Alcatraz le dimanche à 17h et je sais pas si la jeune femme polonaise était fatiguée ou si nous n’avons pas tout suivi mais on a pas accroché. A retester dans une ambiance plus calme.

    Je prépare aussi mon débrief du salon, vous pourrez lire ma « version des faits » 😉

    Un seul point n’a pas été abordé dans ce podcast c’est : €€€€€€€
    L’argent que vous avez dépensés 🙂 ; ramener 27 jeux c’est pas donné.
    Allez on va dire que : quand on aime on ne compte pas.

    Bon test de tous ces jeux.

    1. On ne parle pas du budget, c’est vrai. Pour certains, il peut paraître conséquent, mais au final, de toute façon la plupart des jeux qu’on a achetés sur place, on les aurait achetés en boutique.
      Et d’ailleurs, la plupart des jeux que j’achèterai dans les prochains mois (au moins la moitié) seront sortis à Essen cette année. Simplement, pour ceux-là ce sont des jeux disponibles en français (ex: Innovation), ou bien c’est parce que je voulais d’abord les tester et attendre les retours pour être sûr (ex : Dungeon Petz).
      Je connais aussi des joueurs qui n’achètent plus rien dans les mois qui précèdent le salon et qui gardent tous leurs sous pour acheter sur place.
      Du coup, il n’y a pas vraiment un budget Essen, mais plutôt un budget en général, inhérent à toute passion.

      Enfin dernier point pour illustrer cette passion dévorante, même si j’ai ramené une vingtaine de jeux (dont la moitié en déstockage ou d’occasion), j’ai quand même craqué mardi pour la réédition de Timeline Inventions. Comme quoi, on en a jamais assez ;o)

    2. C’est clair que 4 jours de salon c’est un marathon. Les exposants sont là depuis mercredi, souvent debout, ont de grosses journées (expliquer, vendre, faire le réassort …) et effectivement à la fin du salon, il sont sur les rotules. Vous avez joué à combien à Alcatraz ? Avec des inconnus ? je pense que ça fais partie des jeux qui marche si la tablée est « bonne » (faut jouer entre potes).

      Concernant la question de l’argent :
      – On ne va pas à Essen pour faire des économies.
      – Mais on y va aussi pour les destockages (une grosse partie de ce que j’ai ramené). On peut trouver des jeux à – 30% -50% donc pourquoi s’en priver.
      – Essen ce sont des congés : comme je l’ai déjà écrit, 5 jours à Essen ne m’ont pas coûté plus cher qu’une semaine au Maroc.
      – Et puis, c’est un choix personnel : le jeu de société c’est notre passion et c’est mon premier et quasi mon seul budget loisir. Parce qu’avec des enfants, on sort moins, on va moins au restau, je ne ski pas, … bref je mets mes sous là dedans.
      – Et comme le dit Jeremie : c’est l’investissement de quasi une saison. Rassure toi : il y a des mois où l’on n’achètera rien 😉

      1. Alcatraz on a testé à 3 avec la demoiselle du stand. je pense qu’en jouant avec des amis ça doit beaucoup changer.

        Moi mon budget jeux est plus réduit, mais j’ai aussi arrêté d’acheter des jeux avant essen.
        Mais si j’avais plus d’argent, je me lâcherai surement aussi plus.
        Donc demain je gagne au loto puis l’année prochaine j’achète tous les jeux à Essen. 😀

        Il y a des mois ou vous n’achetez rien ? Presque à chaque épisode vous parlez de jeux et rajouter « je l’ajoute à ma liste d’achat » :p

        Et croyez bien, je ne vous blâme pas, je vous envie votre ludothèque.

        1. Alors oui, il y a des mois où on n’achète rien (ou presque).
          En fait comme je le dis dans l’émission, j’ai une liste d’achats, dans laquelle je note tous les jeux qui me font de l’oeil. Je les classe aussi par ordre de préférence, parce que mon budget bien que conséquent n’est pas extensible. Et environ tous les 2-3 mois, je passe commande.
          A noter qu’il arrive que certains jeux restent plusieurs mois sur la liste sans que je les achète, c’est le cas actuellement d’Evo pour lequel je n’ai pas encore craqué (parce que vendu à 40€ quand même, et parce que je sais que je le sortirai peu. Donc je lui ai préféré d’autres jeux comme Olympos ou Rallyman que j’ai pris pour mes vacances cet été).

          1. Ta liste arrive à diminuer ?

            Tu la gères comment d’ailleurs pour la trier ? Tu as des critères où c’est surtout sur des ressenties et les derniers coups de coeur ?

            1. Les ressentis, les envies, je m’en sers pour placer le jeu (ou non) sur ma liste.
              Bon bien sûr, il y a les coups de coeur, les jeux qu’on a absolument envie de posséder d’un coup là comme ça, donc eux, ils vont directement en tête, et c’est souvent eux qui déclenche mes achats du bimestre.
              Après, pour chaque autre jeu, je réfléchis aux occasions que j’aurai d’y jouer. Et ainsi je prends d’abord ceux que je suis sûr de sortir régulièrement (d’où le fait qu’au final je ne suis pas sûr qu’un jour Evo arrive sur mes étagères, parce que je joue peu aux jeux poids moyen finalement).
              Evidemment, comme mes enfants grandissent, au fil des ans, les types de jeux ont évolué. Là où avant je n’aurais jamais regardé un jeu familial comme Niagara, je l’ai finalement ramené d’Essen cette année, et ça marche super bien !

              Olivier par contre est un acheteur beaucoup plus compulsif et je ne sais pas s’il a une liste 😀

  5. J’ai du mal à me rendre compte comment tu vas pouvoir jouer aux 27 jeux que tu as acheté alors que moi j’ai du mal à jouer aux 5-6 jeux que j’emprunte à la ludo toutes les 6 semaines et quand même sortir quelques uns de mes jeux.
    D’autant que la durée de vie d’un jeu est un critère important en ce qui me concerne et que donc pour apprécier tes 27 jeux, je présume qu’il te faudra quelques parties par jeu.
    Si on ajoûte l’apprentissage des règles, je me demande comment tu vas avoir le temps d’approfondir et apprécier chacun de tes 27 jeux avant ta nouvelle vague d’achat.
    Et il faut quand même garder un peu de temps pour nous concocter des petits podcasts

    1. D’abord, dans les 28 jeux, certains seront forcément essayés puis revendus.
      Ensuite, on a tout les deux plusieurs centaines de jeux et ça s’explique par le fait qu’on est joueur, mais aussi collectionneur : On a chacun dans notre ludothèque :
      les jeux auxquels on a envie de jouer,
      les jeux auxquels on jouera plus tard avec les enfants,
      les jeux auxquels on a joué et dont on ne veut pas se séparer même si on n’y joue plus,
      les jeux qu’on se doit d’avoir dans une ludothèque digne de ce noms.

      De la même façon, on achète des jeux auxquels on pense jouer avec les enfants, ceux qui buzz, les indispensables … même avec note entourage on pourrait certainement se passer d’acheter le moindre jeu !

    2. Il faut aussi voir que c’est une véritable passion et que nous sommes de gros joueurs. Pas seulement dans le sens qu’on aime les gros jeux complexes, mais aussi dans le fait qu’on joue très régulièrement (en moyenne plus d’une fois par jour). Que ce soit avec des amis, les enfants ou en couple, sans parler des jeux d’apéro qu’on prend toujours avec nous quand on est invité quelque part.
      Et déjà, pour chacune de ces configurations, nous ne jouons pas aux mêmes jeux, ce qui multiplie donc déjà le nombre de jeux.
      Ensuite, il est vrai qu’on ne jouera pas à tous les jeux tout le temps. Il y en a certains après trois parties, on sait qu’on ne rejouera pas, donc ils partent à la revente. Il y en a d’autres par contre auxquels on va beaucoup jouer pendant un moment, et ensuite, ils sortiront moins.
      Pour les règles, c’est pas un souci : on les lit avant de se coucher, dans le bus… Et puis, après la première partie (parfois fastidieuse, on en parlera pour Dungeon Petz demain soir), elle sont souvent maîtrisées.
      Mais dans ces achats frénétiques, il est évident qu’il y a des jeux qui restent sur le carreau ; certains que j’ai achetés il y a plus d’un an n’ont encore pas été joués.
      Pour cette année, je suis content, parce que j’ai déjà fait au moins une partie à 16 jeux sur les 21 que j’ai ramenés d’Essen. Et il reste encore cet après-midi et ce soir pour sans doute en découvrir d’autres 🙂

  6. Très très sympa ce podcast! Cette visite guidée était très vivante et amusante. Et le tour d’horizon des bons et mauvais jeux était intéressant.

    Bon, c’est pas tout ça, mais le podcast suivant est sorti. Allez, hop!

      1. 🙂
        Un peu de patience. On a enregistré l’épisode d’actu hier soir. Il ne sera pas en ligne avant la fin de la semaine…

  7. Merci pour ce vécu sur Essen ! Très intéressant pour moi qui n’y suis pas allé (même si ça ne me donne pas forcément envie : la foule, les choix « hâtifs »… La taille de Cannes me suffit)

    The Boss est un très bon jeu (non, Alain ne me paie pas pour ça… Il se permet même de dire du mal de mes protos !) qui nécessite plusieurs parties (complètes !) pour être vraiment apprécié.

    Vous avez failli évoquer le Secret Santa de BGG. Pour nous Européens, il y a plus simple : le Noel du Web Ludique : http://noel-webludique.ludigaume.be/php/lg_main.php
    Inscrivez-vous vite : La clôture des inscriptions est prévue le 12 novembre 2011 à 23:59 (heure française).
    Déjà 160 participants !

    1. Essen et Cannes sont deux salons bien différents. Cannes est effectivement reposant et je peux y aller en famille avec de jeunes enfants, ce que je ne ferais pas à Essen.

      On parle de Secret Santa et du Noël du Web ludique dans le numéro enregistré lundi soir, qui sera en ligne ce week-end au mieux, lundi sans doute.

  8. Très impressionné par ton dossier sur Essen. Je n’ai pas pu m’y rendre cette année, j’espère me rattraper l’année prochaine. Il n’y avait pas plus de jeux mélangeant jeux de société et iPad ou autre support technologique ?

    1. Cela ne fait qu’un an et demi que l’iPad est sorti. C’est normal qu’il soit encore peu présent. A part Playdec dont on a parlé, il y avait FunForge qui présentait également La Isla Dorada. Mais c’est bien tout.
      Ce salon est encore avant tout celui du jeu de société autour d’une table. Car avec toutes ces récentes sorties numériques, je me rends compte que ce qu’on aime avant tout dans le jeu de société, ce n’est peut-être finalement pas tant le côté jeu que le côté convivial.
      Il faudra du temps aux éditeurs pour défricher tout ça, mais au final, je pense qu’on n’aura pas les mêmes jeux qui sortiront sur tablette ou en boîte. L’exemple qui me vient c’est Elder Sign : Omens dont on parle dans l’épisode 15 : c’est un jeu parfait pour jouer seul sur sa tablette. D’autres jeux, comme Tikal ou Ghost Stories s’y prêtent finalement moins.

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