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[Sortons le grand jeu] Stupide Vautour – Alex Randolph

On le sait, Cyrus et LePionfesseur aiment les vieux jeux. Tels des charognards ils savent tirer la substantifique moelle des vieux jeux qui pourrissent dans le désert ludique. Ouais c’est très imagé, tout ça pour dire qu’ils vont parler de Stupide Vautour, un jeu qui a bien eu le temps de vieillir depuis 1988. Oh la la, mais ils ont vraiment fait 2h30 sur un si petit jeu ?

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Introduction

0:00:00Introduction

 

0:01:09Remerciements

Commentaires précédents

0:01:49Retours sur les commentaires

Les commentaires de l’émission précédente, où nous parlions de Scotland Yard et de ses auteurs/trices, c’est par ici, mais comme d’habitude on vous guide la jungle des commentaires !

 

Stupide Vautour, c’est quoi ?

0:15:48Fiche Signalétique

Stupide est un jeu d’Alex Randolph édité pour la première fois en 1988 par Ravensburger et illustré alors par Wilfried Gebhard. Il est annoncé à partir de 7 ans et se joue de 2 à 5 joueurs ou joueuses.

0:16:31Présentation rapide du jeu

Chaque joueur a un lot de cartes de 1 à 15. À chaque tour on révèle une carte indiquant un nombre de souris (c’est en fait des points de victoire) et les joueurs vont simultanément choisir une des cartes de leur main pour miser sur cette carte de souris.

Celui qui mise la plus haute valeur gagne la carte de souris.
Mais il y a plusieurs twists !

  • Les cartes de mise sont ensuite défaussée, on ne pourra miser chaque carte qu’une fois dans la partie (et il y a donc 15 tours)
  • En cas d’égalité, les deux personnes qui ont joué les cartes en question s’annulent !
  • Il y a des cartes souris qui rapportent des points négatifs et cette fois c’est la personne qui met la plus petite valeur qui la remportera

Pourquoi Stupide Vautour est un grand jeu ?

0:18:32Pourquoi ce jeu est important ?

Les prix :

  • 1988 – Recommandé au Spiel des Jahres
  • 1996 – Sélection « A la carte »

Pas dingo donc

Classements :

BoardGameGeek :

  • Aujourd’hui : 2522ème (au moment de l’enregistrement de l’émission) et 777ème au classement famille, pas terrible non plus mais c’est un « petit » jeu

Les éditions :

  • 1988 – « Hol’s Der Geier » chez Ravensburger
  • 1991 – Catalogue Asmodée
  • 1995 – « Raj » chez Winning Move (aux USA)
  • Beaucoup de retirages Ravensburger
  • 2011 – Amigo
    • 2012 – Gigamic – la branche FR d’Amigo
  • Aujourd’hui le jeu s’appelle « What the Heck? » en anglais

Il a été traduit en plus d’une douzaine de langues

Les extensions :

Alex Randolph ne s’abaisserait pas à ça

Des Spin off :

  • Worm Up (1994) – mais c’est plutôt un dérivé

Autres faits :

  • Adaptation sur BoardGameArena

L’analyse

0:26:44La Génèse

Alex Randolph a grandement repompé le Goofspiel, un jeu inventé par le mathématicien Merrill Flood (créateur du fameux Dilemme du prisonnier).

Il pensait néanmoins que c’était un jeu indien car c’est en voyant des soldant indiens britanniques y jouer pendant la second guerre mondiale qu’il a pris connaissance du jeu.

0:30:41Autopsie

  • Choix Simultanés
    • Plus précisément : enchères simultanées
  • Les égalités qui s’annulent
  • Double Guessing
  • Gestion de capital
0:48:47Thème

Oui mais non

0:51:35Les ascendants
  • Pierre Feuille Ciseaux
  • A Simplified Wargame (1922 – Sherman Miles)
  • Beaucoup de wargames et de jeux de sports
  • Rome & Carthage (1954 – Jean-René Vernes)
  • Diplomacy (1959 – Allan B. Calhamer)
  • On peut dénoter que Rencontre Cosmique (1977 – Future Pastimes) et Die Macher (1986 – Karl-Heinz Schmiel) sont des exemples de jeux ayant des courtes séquences de Double Guessing ou d’enchères simultanées
0:59:25Les descendants
  • 6 qui Prend (1994 – Wolfgang Kramer)
  • For Sale (1997 – Stefan Dorra)
  • Cash’n’Guns (2005 – Ludovic Maublanc)
  • Diamant (2005 – Bruno Faidutti, Alan Moon)
  • Race for the Galaxy (2007 – Tom Lehmann)
  • Yomi (2011 – David Sirlin)
  • Libertalia (2012 – Paolo Mori)
  • Crossing (2013 – Yoshiteru Shinohara)
  • Flamme Rouge (2016 – Asger Harding Granerud)
  • Q.E (2019 – Gavin Brinbaum)
  • Nidavellir (2020 – Serge Laget)
  • Le Roi des 12 (2020 – Rita Modl)
1:27:40Œuvre innovatrice, paradigmatique ou définitive ?

 

L’auteur

1:37:00L'auteur

Alexander Randolph de son vrai prénom est né le 4 mai 1922 à Dobrohošť en Tchécoslovaquie mais il n’a pas vraiment de nationalité et a vécu aux États-Unis, en Suisse, au Japon et enfin en Italie à Venise où il est mort en 2004.

  • À 20 ans il parlait anglais, allemand, italien et français
  • Il est d’abord écrivain
    • A Portrait of Nellie –  1954
    • Detective Nosy and the Fiendish Four – 1992
  • Il gagne sa vie en tant que rédacteur publicitaire à Boston
  • Il découvre une passion pour la créaion de jeux vers 1958
  • Contemporain de Sid Sackson, c’est un peu les premiers auteurs de jeux de société modernes (et parmi les premiers à en vivre)
    • C’est la société 3M qui les engage pour créer une gamme de jeux pour adultes
    • Ils ont contribué au fait que les auteurs aient leur nom sur les boîtes de jeux (Alex Randolph a contribué à la création de la SAZ en 1991 qui insistait sur ce point)
  • Il a joué au Shogi à un niveau élevé
  • Suite à sa mort, le milieu du jeu de société lui a rendu hommage via des easter eggs dans les jeux ou des messages sur l’internet de l’époque

Leur ludographie :

Plus d’une centaine de jeux !

  • Pan-Kaï (1960)
  • Twixt (1962)
  • Domemo / Décode (1975)
  • Sagaland / La Forêt Enchantée (1981 – avec Michel Matschoss)
    • Spiel des Jahres 1982
  • Geister / Fantômes contre Fantômes (1982)
  • Code 777 / Tricoda (1985 – avec Robert Abbott)
  • Intrigues à Venise (1988 – avec Leo Colovini)
    • Prix spécial du Spiel des Jahres 1988
  • Ciao Ciao (1997)
  • Ricochet Robots (1999)

Sa patte :

  • Jeux épurés, minimalistes
  • Des inspirations classiques mais avec des twists originaux
  • Des éléments matériels forts / de la mise en scène
  • Souvent des titres avec des consonances asiatiques

Anecdotes

2:18:05Anecdotes

Tout au long de nos recherches, nous avons glané quelques anecdotes. Nous vous partageons celles qui nous ont le plus marqués ainsi que quelques réflexions plus personnelles.

2:22:20Notre avis et autres choses à ajouter

Concluons

2:27:32Conclusion

Il est temps de se quitter, mais on se retrouve dans 2 mois pour parler des petites chevaux !

 

Nos Sources

Le jeu

L’auteur

Et comme d’habitude : nos souvenirs, nos approximations et nos tentatives d’explications !

21 nombreux commentaires pour [Sortons le grand jeu] Stupide Vautour – Alex Randolph

  1. En double guessing, j’ajouterai Not Alone.
    J’ai un copain tellement bon quand il joue la bête, que je me suis retrouvé obligé de choisir mes destinations au pif, tellement il devinait ce que j’allais faire.

  2. Bonjour, encore merci pour vos réflexions qui permettent d’appréhender le JDS de manière plus fine.
    Super cats ne correspondrait-il pas aux critères du jeu que recherche Sirius ?
    Il y a le choix simultané (type pierre, feuille, ciseaux), le double guessing donc, l’annulation du même chiffre et il y a des valeurs communes que les joueuses se disputent. Les auteurs ajoutent des pouvoirs (pour celle qui gagne), de l’asymétrie dans la 2ème partie du jeu et un (faux) temps réel. [faux car on a le temps de réfléchir avant le temps réel].

    1. Bonjour Zeronimot,
      Je ne suis pas sûr de compter à quoi tu fais référence (déjà j’imagine que c’est de moi dont tu parles, même si moi c’est Cyrus ;-p). L’exemple de jeu que je cherchais, c’est plutôt un jeu dans lequel chacun aurait un ensemble identique de cartes avec des valeurs chiffrées. Et dans lequel tu aurais un autre paquet de carte comme les souris à gagner dans Stupide Vautour, mais qui ne soit pas un « Stupide Vautour – Like ». En gros, est-ce que des jeux vraiment différents existent avec ce même type de matériel. Je n’ai pas d’exemple en tête, mais peut-être.
      Super Cats, c’est un bien un jeu de Double-Guessing et il n’a pas un matériel similaire à Stupide Vautour. D’où mon incompréhension vis à vis de ton commentaire ^^’

      Cyrus

  3. Bonjour, merci pour l’émission et tout le boulot de façon générale. Dans les descendants de stupide vautour, il me semble que le jeu « un mouton a la mer » aurait eu sa place. Les twists de ce jeu par rapport à stupide vautour sont intéressants (nombres de bouées différents suivant la qualité des mains des joueurs impliquant une dissymétrie qui est pondéré par le fait que chaque joueurs jouera avec chacune des mains / impact de la carte récupéré) alors que la mécanique centrale me semble proche (carte jouée face cachée et révélée en même temps par tous les joueurs). Stefan Dorra semble donc assez inspiré par stupide vautour (vous avez judicieusement cité for sale qui me semble un peu plus éloigné). A+

  4. Dans un jeu de programmation comme Himalaya, il y a des situations de double-guessing : ira-t-il vers le village n°5 ou vers le n°8 ? Je vise aussi les deux mais, selon l’ordre dans lequel je le fais et il le fait, je pourrai en avoir un ou aucun.
    C’est pas à tous les tours, mais ça arrive plusieurs fois par partie.

    Quant au terme : j’utilise le terme de « double-guessing » depuis longtemps. Pas l’impression que ça vienne de TricTrac. C’est une mécanique que je n’aime en général pas (insupportable dans Libertalia ou Fourberies), mais qui fonctionne très bien dans Stupide Vautour.

  5. Le jeu de dés Las Vegas de Ravensburger reprend le principe de l’égalité du nombre de dés qui s’annulent : si deux joueurs ont misé le même nombre de dés sur un casino rentables, leurs dés s’annulent et une joueuse avec un seul dé peu remporter la mise. La différence ici est que c’est le hasard qui décide quelles seront les valeurs de dés disponibles.

    Mon jeu de « double-guessing » préféré (j’utilise peu ce ce terme, mais pas plus que bluff), mais qui n’est pas un descendant de Stupides Vautours c’est Maka Bana, où l’on essaie d’abord de trouver un emplacement pour construire sa paillotte : soit inattendu pour s’assurer de poser une paillotte peu rentable en points mais on réussit à poser, soit très rentable en points, mais qui risque d’être contré par un des autres joueurs car très prévisible.
    Une fois que l’on a décidé son emplacement ( une combinaison entre une carte de terrain, un symbole et le nom d’une plage – tous les joueurs ont ces mêmes cartes), il faut choisir quel indice on révèle, pour ne pas trop en dire, voire choisir un indice qui créera une fausse piste car les autres vont penser que …
    Une fois que l’on voit les indices des autres, chacun peut essayer de bloquer un emplacement, en cherchant à se demander si l’autre va tenter le goût très rentable ou inattendu (et chercher à deviner où).
    Sans compter qu’il faut prendre en compte l’ordre du tour : si deux joueurs ont choisi le même emplacement, le premier joueur a la priorité de pose.

    J’aime beaucoup Libertalia, et je trouve sympa votre définition : mix de stupides vautours et magic.

  6. Je reconnais avoir fait partie de la cabale pour Ricochet Robots sur Discord, mais vous avez évidemment raison d’avoir choisi ce jeu-ci, la toile autour de Stupide Vautour est bien plus intéressante. On note d’ailleurs une certaine obsession de Randolph pour le guessing (simple ou double), que vous n’avez pas relevée dans sa patte.

    Très bel échantillon de descendants cités pendant l’émission. Je vous renvoie cependant dos à dos pour 6 qui prend et RFTG, pour moi aucun des deux n’a vraiment sa place ici, ça sent le click-bait à commentaires mais tant pis, je plonge dedans ! J’aurais bien cité Non merci, qui n’a certes pas de choix simultané mais coche les cases de potentiel à dépenser, d’intérêt variable de ce qui est proposé à l’achat, et qui demande tout autant de se mettre dans la tête de ses adversaires.
    Sans être des descendants à proprement parler, il y a aussi des jeux plus lourds où les choix/enchères simultanées ne sont qu’une mécanique parmi d’autres mais qui peut conditionner de beaucoup le succès d’un joueur (Dungeon Lords ou Dungeon Petz pour ne citer qu’eux).

    Enfin je pense vraiment qu’il y a du double guessing non seulement dans les jeux de programmation (si je me déplace là il va pouvoir me tirer dessus donc j’y vais pas mais comme il sait que je pense ça il va pas tirer donc je peux y aller…) mais aussi dans certains jeux à vote. Dans les Loups-Garous, on ne vote pas seulement en fonction de son intime conviction, mais parfois pour sauver sa peau, et là aussi chacun va modifier son vote en fonction de qui il pense être un bon bouc émissaire chez les autres joueurs.

  7. Bonjour
    Je pense avoir découvert la dynamique de double guessing avec le bon jeu Shazamm (jeu que j’ai découvert sur le très bon site Boiteajeux.net : site qui m’a permis de découvrir plein de nouveaux jeux et m’y intéresser ).

    Shazamm est un jeu à deux où l’on doit miser en même temps un puissance d’attaque( avec un capital de 50) et on peut aussi jouer des cartes sortilèges. (genre de sortilèges: Qui perd gagne, clone , larcin (qui permet de voler le pouvoir de l’autre) …)

    On est tout le temps en train d’imaginer ce que peut jouer l’adversaire et donc on joue en fonction de cette sensation.
    Mais notre adversaire peut imaginer ce que j’imagine et jouer différemment.

    C’est vraiment un jeu représentatif de cette idée de double guessing J’essaie de penser ce qu’il pense tout en sachant qu’il peut imaginer qu’il peut penser que je pense à ce qu’il pense et changer ….. et ainsi de suite

    Voilà ! C’est mon premier commentaire sur un podcast de Proxy jeu.
    Je vous ai découvert il n’y a pas longtemps et j’adore écouter tous vos podcasts.

    SergedeGap

  8. Pour le Pierre-feuille-ciseau, je pense que c’est plus le jeu ultime de metagame que réellement du double guessing. Le jeu est parfaitement équilibré et ne propose aucun élément dans son gameplay pour effectuer un choix « logique », pour autant il n’est absolument pas full random. Les choix vont se faire en fonction de la connaissance de l’adversaire (on joue rarement avec des inconnus à P-F-C) et l’historique, du moment où la partie se joue en minimum 3pts gagnant, seule façon de jouer acceptable.

    Concernant les jeux de programmation et le double guessing. La programmation n’induit pas forcement du double guessing mais certains jeux le sont complètement. Mon unique partie de Colt Express remonte à très longtemps donc je ne me souvient plus trop mais son petit frère Colt Super Express, on est en plein dedans. Le but étant d’être le dernier debout, l’essence de ce jeu n’est que du double guessing via une mécanique de programmation.

    C’est avec ce format que j’ai découvert proxi-jeux et c’est en effet le meilleur. (en tout cas c’est celui que j’attends toujours le plus avec impatience). Continuez comme cela avec encore pleins de grands jeux à (re)découvrir

  9. Bonjour à tous,

    Je ne sais pas pourquoi, mais j’aurais cru que vous alliez évoquer The Mind en tant que successeur.
    Je sais que ce n’est pas du tout le même type de jeu, mais malgré le côté coopératif, je trouve que la mécanique de devoir deviner le jeu de ses partenaires (et inversement) pour pouvoir jouer la bonne carte ressemble à un genre de double-guessing…

  10. Double guessing est en effet un terme que j utilisé depuis longtemps mais je pense que ça existe en dehors du jeu de société.
    Par exemple dans un starcraft en observant les bâtiments de l’adversaire on estime quel unité il va faire donc on prévois le contre mais du coup on construit des bâtiments pour tomber l’adversaire.
    Mi bluff mi double guessing. Du bluff de double guessing quoi…

  11. Salut, vous cherchez un jeux de double guessing ? La bataille ouverte peut-être ! vous avez votre main visible contrairement à la bataille fermée ou c’est juste chacun ça pioche.
    On joue en simultané en espérant faire mieux que l’autre.

  12. « TwixT pas hyper intéressant. »
    Franchement les gars, vous auriez pu vous abstenir. Cette dévalorisation du jeu purement abstrait est assez « à la mode » chez les joueurs, mais évitez de tomber dedans. On est face àun jeu majeur, d’une profondeur hallucinante par rapport à la simplicité de ces règles (je pense que seul son ancêtre, Hex, propose des règles plus simples). Sûrement plus « grand jeu » que stupide vautour.
    Sur Ponte del Diavolo, ce n’est pas juste un easter egg sur la couv. Le jeu entier est un hommage à Randoloh, et plus particulièrement à TwixT : un excellent jeu, qui perd l’épure de l’original mais arrive à garder la patte de son ancêtre tout en apportant de nouvelles idées très bien trouvées.
    Geister n’est évidemment pas un jeu pour enfant contrairement, en effet, à ce que peut laisser penser le design de la boîte française (chez Asmodee je crois). Comme le dit l’un d’entre vous, le Geister de Drei Magier est bien mieux markété et la boîte rend plus hommage au jeu.
    J’en remets une couche sur Ricochets Robots, jeu exceptionnel sur lequel il est possible de titiller de bons joueurs qui on joue avec les bonnes règles (les règles « de compétition » restant réservée aux aficionados). Y a pas beaucoup de jeux qui ont autant de mini site qui s’en inspire au travers de défis quotidiens entre autre.

    Bravo pour les recherches autour de la vie de l’auteur. Pour Colovini, je crois qu’il vit toujours à Venise.

  13. Salut les rapaces diurnes nécrophages,

    Super épisode comme toujours.

    J’étais sûr que « Stupide vautour » était le jeu avec un bandana dans lequel on fichait des cartes sans les voir, mais rien à voir …

    En double guessing, j’ai tout de suite pensé à Croc (boite métal chez bombyx) qui s’en inspire très clairement.
    En moins connu, j’ai aussi pensé à la Havane, ce n’est pas simultané mais la frontière entre bluff et double guessing me paraît ténu ici … ;-p

    Et Fantômes contre fantômes est une telle épure du genre, j’ai pris une claque qd je l’ai découvert, tellement de sensations avec juste 8 pions chacun …

    Je sais plus où j’avais entendu ça, par rapport au double guessing, au bout de plus de 3 strates, ça boucle pour revenir au début ou c’était que cela revenait à jouer au hasard … truc dans le genre …

    Jouez bien !

  14. Bonjour bandes de vautours !

    J’apporte mon commentaire parsque j’ai absolument envie que cette émission sortons le grand jeu se poursuive l’an prochain et jusqu’à l’infini !

    Comme jeux de double guessing je pensais a SUN-TZU, très bon petit jeu à 2 de conquête de territoire chinois en mode bataille. Nous avons tous les 2 la même main de cartes et devons essayer d’imaginer tactiquement sur quelle zone du territoire il est le plus intéressant de miser face cacher une carte afin de remporter la bataille et ainsi placer ses pions sur la carte.
    Il y a également selon moi DOLORES de Bruno Faidutti. Super jeu de collection de cartes avec du pierre papier ciseau, mélange de bluff/parlotte.

    On peut aussi citer dans la catégorie des descendants utilisant le système des égalités qui s’annulent: FUJI FLUSH de Friedeman Friese, par contre les égalité s’additionnent ce coup ci c’est original.
    Et enfin JUST ONE pour les mots identiques qui s’annulent.

    Tcho

    1. Bonjour Gnocchi-dodu !
      Pas mal le paradigme inversé dans Fuji Flush, mais on ne joue pas en simultanée, du coup, ça l’éloigne du concept dont on parlait à mon sens.
      Mais surtout, TRÈS bien vu pour Just One, effectivement, c’est le principe d’annulation des égalité mais avec des mots…
      Cyrus

  15. Hello ! Super épisode pour un jeu dont j’avais entendu parler mais auquel je n’ai jamais joué (contrairement à 6 qui prend, qui comme vous le dites semble l’avoir remplacé de manière pas très méritée).
    Je sais pas si c’est super pertinent de vous dire « vous avez pas name drop ça !! » mais en termes de double guessing pour moi l’oeuvre paradigmatique c’est BraveRats qui je trouve est la forme la plus pure de la sensation de jeu.
    Sinon le terme double guessing je l’ai entendu de la bouche de partenaires de jeu qui jouent depuis un peu plus longtemps//génération tric trac mais c’est vrai que sinon je l’ai vu nulle part ailleurs.
    D’ailleurs une recherche dans les forums tric trac m’a fait tomber sur la définition de B Faidutti, et Reixou de répondre « heureusement que Bruno donne la définition vu qu’il est le seul à utiliser le terme double guessing » en 2004 donc.

  16. Bonsoir,

    Super émission, comme toujours, mais personnellement, je ne doute jamais que vous pouvez parler aussi longtemps sur les jeux choisis

    Concernant les autres de jeux (réussis ) de Alex, vous auriez pu citer Mahé qui est un excellent jeu familial : un jeu de course avec du stop ou encore et la possibilité de profiter du mouvement des adversaires en leur montant dessus. Un jeu facile a sortir qui génère toujours beaucoup de rires autour de la table. Un indispensable pour des familles avec des enfants de 7-10 ans.
    Je citerai aussi Bison ( récemment resorti par Pianik) qui avec une mécanique asymétrique tout simple fait bien cogiter. Pas le jeu de référence, mais j’aime le sortir avec les enfants.

    Merci encore pour votre émission et à la saison prochaine

  17. Bonjour, Je vous encourage également à poursuivre vos émissions.

    Parfois j’adore vos analyses et cela me donne envie d’essayer (je viens d’acheter stupide vautour pour ma culture ludique), parfois j’ai l’impression d’entendre une masturbation intellectuelle lorsque vous dissertez sur le choix d’un mot pendant x minutes.

    Bref vous êtes humains et allez à contre courant de tous ces contenus awesome great où on ouvre une boîte et explique les règles !

    Rien que pour ça, continuez !

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