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[Jeux du mois] Bestioles en Guerre et Le Projet

C’est la rentrée ! Et pour une bonne rentrée, quoi de mieux dans son cartable que deux nouveaux Jeux du mois ? Pour entamer cette nouvelle saison, c’est un binôme inédit que vous entendrez. Flavien entame sur un ton pour le moins guerrier, puisqu’il vous parle de Bestioles en Guerre, son petit coup de cœur à deux joueur·se·s de cet été. Zephiriel fait son entrée dans le format, pour vous parler de jeu dans le jeu, de clef et de décryptage avec Le Projet.

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Crédits du générique
Titre : Skyhawk Beach
Artiste : Blue Wave Theory
Licence : CC BY-SA 4.0

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En juin dernier ce sont Dice Throne et Ark Nova qui étaient présentés par Astien et Cyrus.

Air, Land and Sea – Bestioles en Guerre

0:07:54Bestioles en guerre

Fiche signalétique

  • Auteur : Jon Perry
  • Illustrateur·ice·s : Derek Laufman
  • Éditeur : Arcane Wonders
  • Localisation : Lucky Duck Games
  • Distributeur : Neoludis
  • Nombre de joueur·se·s : 2
  • Âge minimum : 14 ans
  • Durée de partie : 15 à 30 min
  • Fabriqué en Pologne

Air, Land & Sea encore disponible en print and play.

Le principe du jeu

Deux joueur·se·s s’affrontent sur trois théâtres d’opération : l’air, la terre, la mer. En jouant chacun·e six cartes qui possèdent des effets variés, on tente soit de gagner la bataille, soit de pousser l’autre à se rendre. Si vraiment on sent que le vent n’est pas en notre faveur, on se rend pour limiter les dégâts.

Les principales règles

À votre tour, vous posez une carte dans le théâtre d’opérations correspondant et appliquez son effet, ou vous jouez une carte face cachée sur le théâtre de votre choix, ou vous vous rendez. Selon quand finit la bataille, une personne gagne de 2 à 6 points, et quand on obtient douze points, c’est gagné !

En résumé

Bestioles en Guerre est une proposition simple et épurée du jeu d’affrontement, qui s’inscrit dans un héritage dont on cerne vite la paternité. La diversité des effets et des situations dans lesquelles ils s’appliquent offre des surprises et des satisfactions après bien des parties, la connaissance de son adversaire et des effets permet une lecture du jeu affinée. Le système de reddition demande d’évaluer sa main au début de la manche pour situer si on se sent ou non confiant, si peut-être il faudra se rendre assez rapidement. Cette évaluation sera revisitée au fil du jeu, selon ce que notre adversaire joue, les hypothèses qu’on peut faire sur sa main, et la manière dont la nôtre devient subitement meilleure ou moins bonne à la lumière d’une nouvelle situation.

Le système de reddition invite aussi à une part de bluff et de pression psychologique. Faut-il faire croire qu’on a un super jeu et abattre ses cartes avec assurance en espérant que l’autre se rende alors qu’on n’a pas grand chose, ou au contraire ne pas montrer trop vite une main qu’on pense solide pour pousser l’autre à continuer la manche et perdre plus de points ? Cette carte, est-ce que je la joue face cachée pour pousser mon adversaire à la retourner pour qu’il ne retourne pas la sienne que je suppose puissante ? Plein de petits choix et de tiraillements alors que l’on essaie en même temps de ne pas trop montrer ses hésitations à son adversaire.

Avec ses retournements de situation, ses parties rythmées et assez courtes, ses effets clairs, son format de poche et son prix à l’avenant, difficile de ne pas considérer Bestioles en Guerre comme l’un des meilleurs jeux à deux sortis cette année, tant que vous n’êtes pas hermétique à l’affrontement direct.

Le jeu est disponible à La Caverne du Gobelin.

Le Projet

0:46:30Le Projet

Fiche signalétique

  • Auteur : Corey Konieczka
  • Illustrateurs : David Ardila, Chan Chau, Andrew Brian George
  • Éditeur : Unexpected Games
  • Distributeur : Asmodée
  • Nombre de joueur·se·s : 1 à 4
  • Âge minimum : 8 ans
  • Durée de partie : 30 à 60 min
  • Fabriqué en Chine

Le principe du jeu

Le projet se présente comme un jeu d’enquête / espionnage en campagne sous forme de BD. Les joueurs et les joueuses vont y incarner des personnages qui vont eux-mêmes jouer à un jeu nommé « la clef ». Le jeu va se découper en 14 chapitres ou missions qui vont vous dévoiler les secrets du jeu « la clef ».

Les principales règles

Jeu coopératif de récolte de ressources et de décryptage.

On y incarne un groupe de 4 lycéens-lycéennes (Brock, Fil, Jenny, Prothna) qui achètent un jeu nommé “La Clef”  dans une brocante. Chaque chapitre va mettre en place le contexte dans lequel les personnages vont jouer la mission. Dans ce jeu, ils vont incarner 4 espions, qui doivent s’introduire dans une entreprise ou un appartement pour voler des dossiers qui contiennent des runes qui elles-mêmes permettent de décrypter une phrase.

En résumé

Le projet se présente sous la forme d’un jeu de récolte de ressources dans le but de décrypter une phrase ou une séquence pour réussir la mission. Les joueur·se·s vont alors avancer dans la campagne du jeu pour découvrir les mystères qui planent autour de l’achat du jeu « La Clef » et résoudre au passage leurs petits soucis de maturité d’étudiant·e·s.
Le jeu se découpe alors en deux phases principales, la première étant le jeu de « plateau » qui permet de résoudre les missions, la seconde étant l’avancée dans l’histoire et l’apprentissage et le décryptage de différents codes ou mystères qu’offre le jeu.

Une fois la narration sur 14 chapitres résolue et les bases bien en tête, les joueur·se·s passeront à une partie du jeu bien plus complexe qui leur fera chauffer les neurones. Bien que le jeu se présente sous un format enquêtes/mystère, attention, ce n’est pas le cas. Vous n’allez pas résoudre de crime comme dans un Sherlock, bien au contraire.

Le jeu est disponible à La Caverne du Gobelin.

 

10 nombreux commentaires pour [Jeux du mois] Bestioles en Guerre et Le Projet

  1. Merci pour ces présentations. Très intéressé pour tester Le Projet ! Chapeau pour avoir casé une référence à la Roue de la Fortune. D’ailleurs je ne me souvenais même plus du principe de ce jeu. Flavien, jamais 2 sans 3, ton prochain « jeu du mois » sera-t-il aussi en 12 points 🙂 ?

  2. Bestioles en Guerre est clairement un jeu que je me dois de tester car sur le papier il ne m’attire pas du tout et quand je vous écoute je me dis qu’il y a forcement un truc que je saisi pas bien.
    Sans y jouer, le fait d’avoir autant d’inconnu (6 cartes qui sont défaussés au début de la manche) semble annulé tout intérêt de guessing / contre guessing entre les joueurs. Pourtant ce n’est pas votre ressenti, du coup ça m’intrigue fortement !

    Pour le Projet, la couverture m’a très rapidement marqué. Elle me fait pensé à une BD que j’ai croisé sur l’univers de Sherlock il me semble et dans laquelle il y a ce jeu de « pièce » dans un corp humain. Niveau contenu, ça semble avoir un peu de mal à se positionner réellement. J’ai un peu eu du mal à comprendre cette fameuse phase de collecte qui semble très tristouille. Par contre l’idée de départ sur le scénario et la façon dont nous incarnons le protagoniste est très chouette. Ca fais écho à pas mal de jeu que l’on trouve aujourd’hui ou la place du joueur est remis en question et perspective. A tester également 🙂

    Merci pour ce retour de la Team Proxijeux avec vous Flavien et Zephiriel .

  3. Salut Proxi-Jeux !
    Je vais essayer de reprendre l’habitude de venir poster des commentaires après l’ecoute du podcast (ah les bonnes résolutions de la rentrée), en plus, c’est ce que ferait Tuin 🙂

    On m’a offert Bestioles en guerre juste après que j’ecoute la chronique. Ça fait 10 parties que j’enchaîne ! Je le trouve vraiment agréable à jouer, dans les jeux à 2 rapides et efficaces, il sortira souvent.
    Pour répondre à Julien N, les 6 cartes enlevées de la main de cartes sont souvent reduites à 5 déjà (un des pouvoirs d’une des cartes étant de prendre une des cartes de la reserve et de la placer face cachée), et finalement, la gestion du retrait (mettre fin à la manche au bout d’une, deux, trois… cartes jouées), pour ne pas laisser trop de points à son adversaire si on a une mauvaise main, me fait dire que ce n’est pas gênant d’avoir 5 cartes a 6 otées de la manche. Les pouvoirs peuvent bien contre balancer le jeu de l’adversaire. Après, il faut accepter de ne pas tout contrôler..

    Merci pour les jeux du mois ! Le Projet n’est pas un jeu pour moi visiblement 🙂

  4. J’ai vraiment du mal avec le parti pris graphique de Bestioles en guerre mais j’ai très envie de l’essayer, c’est tout à fait mon style de jeu (dans le même genre c’est Riftforce qui remporte les suffrages chez nous depuis sa sortie).

    Le Projet m’attire moins. Même si le putain de concept est très attirant la putain de partie « molle » au centre du jeu semble trop redondante. Peut-être à réserver à des putains de joueurs novices et/ou un putain de public familial ? (je suis loin d’avoir les oreilles chastes mais si Zeph pouvait contrôler un peu son expression…)

    1. Pour le coup, Riftforce est quand même carrément moche (à mon goût), je préfère bestioles en guerre (que je pensais trouver pas très joli mais qui au final me deplait pas du tout, j’aime bien regarder les cartes, c’est juste l’univers guerre casque vert uniforme qui me botte moins)

  5. Salut les enquêteurs en guerre,

    Autant j’adore les graphismes de BEG, autant niveau gameplay, j’ai vite l’impression de tourner et faire toujours les mêmes choses, à cause du nombre limité de cartes/pouvoirs.

    Hyper curieux sur « Le Projet » mais je pense que je ne trouverai jamais les bons joueurs donc je vais passer mon tour également.

    A + les crooners ludiques

  6. Bonjour messieurs!

    Emission riche et égaillée comme d’habitude ça fait plaisir d’écouter vos décorticages de jeux.

    Je parlerais seulement de Bestioles en guerre qui me plait beaucoup. Je suis du genre à aimer les jeux d’affrontements à 2 (jaipur/ tea for two / Jekyll vs Hyde et Camelot, même si ce n’est pas un jeu à 2 j’en ai des souvenirs exceptionnels de retournements de situations grâce aux cartes actions, un peu comme dans Bestioles en guerre) et celui-ci est pile dans mes préférences de par sa rapidité de partie et le méta game indispensable. Il y a la possibilité de bluffer avec les cartes retournées et c’est vraiment sympa.

    J’ai donc essayé la variante proposée par Flavien qui serait d’avoir la possibilité, lorsqu’on capitule, de garder une carte en main pour la manche suivante.
    Je valide et trouve ça malin puisque ça permet au joueur qui vient de perdre des points d’avoir éventuellement un petit avantage avec un carte intéressante d’office dans sa main de 6 cartes.

    Merci pour cette émission. A+

  7. Hello
    S’agissant de Bestioles en guerre, je vais essayer rapidement de donner quelques pistes sur mon avis : à aucun moment dans ce jeu je n’ai eu l’impression de construire quelque chose, de mettre en place une stratégie. Je trouve tout le jeu très très aléatoire ce qui pour un jeu d’affrontement direct est assez gênant ; et le truc c’est qu’on devrait accepter cet aléatoire juste à cause du gimmick de la capitulation. J’ai l’impression que c’est ce twist qui décomplexe le jeu à être hasardeux. Certains l’ont comparé à Schotten totten sûrement parce qu’on place ses cartes devant soi à différents endroits pour faire des combinaisons. Mais dans Schottent totten le jeu est très très simple, il suffit de voir les couleurs et les valeurs ; ici il faut aussi rajouter des effets sur les cartes et puis des cartes qu’on peut jouer face cachée, bref ça alourdit toute la simplicité de gameplay de ST. Enfin sur la capitulation je trouve que c’est vraiment un gimmick qui n’apporte rien et qui rallonge inutilement la vie des parties, en faisant croire qu’on peut contrôler le hasard de la distribution des cartes. Enfin je trouve le jeu super moche.

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