Les éditeurs de jeux de société ne veulent que notre bonheur, c’est bien connu.
Dans ce dossier, Flavien, Cyrus et Le Pionfesseur vont s’efforcer de vous montrer que ce n’est pas tout à fait vrai et surtout, vont vous expliquer en quoi les éditeurs de jeux de société, parfois, nous et vous mentent.
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Commentaires de l’épisode précédent
Un retour sur les commentaires du dossier précédent consacré au fait de jouer avec des enfants.
Le Dossier – Éditeurs, tous menteurs ?
Dans cette émission, il est question de mensonges, de semi-vérités, d’omissions ou encore de mythes qui habitent le monde de l’édition de jeu de société. Cette introduction permet de poser les limites et les nuances de notre approche, en affirmant notre respect des humains qui sont derrière ces entités.
Flavien revient sur une affirmation qu’on entend depuis des années sur « la professionnalisation du milieu », en mettant en avant quelques pratiques qu’on peut questionner de la part d’entités se prétendant « professionnelles ».
- Les problèmes de traduction
La communication de Matagot sur Oath.
Un fichier collaboratif recensant les erreurs de localisation d’Oath.
- Faire bosser sa communauté gratuitement #lapassion
- La clarté des règles
- La mise à disposition de ressources pour la communication
On rêve d’un IGDB pour le jeu de société.
- La gestion de la relation au monde de l’influence et de la critique
Cyrus décrypte les informations qu’on trouve sur les boîtes de nos jeux pour y relever les approximations, les fausses vérités ou encore les mensonges avérés qui s’y cachent.
On va ainsi passer en revue les éléments suivants :
- l’âge de recommandation des jeux :
- La durée de partie
- Souvent trop courte
- Parfois trop longue
- Quelque fois n’imp’
- Le nombre de joueurs et de joueuses
- S’il vous plaît, ne nous vendez pas du rêve…
- Le lieu de fabrication :
- débunk par ici
- pour les plus téméraires, l’article 60 du code des douanes
- Le logo de l’éditeur
- L’illustration de la couverture
L’article de Bruno Faidutti sur les jeux à tendance « nature ».
- Les auteurs
Le Pionfesseur nous explique tout ce qui se cache derrière Kickstarter et autres financement participatifs afin de berner les joueurs et les joueuses et leur faire dépenser leurs euros.
Fausses promesses, biais psychologiques, « FOMO » (ou anxiété de ratage), tout un tas de levier sur lesquels les éditeurs tirent sans scrupule pour alimenter le business fructueux du crowdfunding.
N’oubliez pas la question de La Caverne du Gobelin vous permettant de bénéficier d’un code promo de 5€ à partir d’une commande de 40€.
Bonjour,
En effet les points non précisé dans les règles, c’est quelque chose de frustrant.
Mais je crois que c’est une déformation qu’ont les joueurs de Magic (peut être même encore plus les anciens joueurs qui ont connu les brûlures de mana), qui vont chercher des subtilités dans toutes les zones grises.
Merci pour votre travail, c’est toujours un plaisir de vous écouter.
Hello,
Vous êtes allé sur societe.com mais n’hésitez pas à aller sur pappers.fr. On peut récupérer le bilan 2022 de Matagot et voir les dividendes versées au président, soit 340k € (la totalité des bénéfices). Et c’est juste sur la boite d’édition gérée par cette personne, on peut voir aussi les bilans des autres boites qu’il gère autour du jeu de société. Après tant mieux pour lui, mais si c’est au détriment des consommateurs, c’est problématique. Et c’est frustrant quand on entend que « le marché du jeu de société est tendu, ça rapporte pas beaucoup, blabla… ».
Le problème vient en effet de la gestion des crises et la responsabilité des patrons qui préfèrent s’en mettre plus dans la poche sans régler les soucis et en laissant leurs équipes galérer au front (bon j’ai fait un raccourci mais voila).
Bref, pour Matagot, je suis bien remonté. Surtout quand quasiment tous leurs jeux sont « mal finis ». Par exemple, j’ai remonté des erreurs de traduction sur Red Rising et il n’y a jamais eu de communications ni de retours (aucun errata en pdf ou physique). J’ai eu plein de problèmes de SAV avec eux et c’est toujours difficile, voire impossible d’avoir gain de cause.
Il n’y a pas que la traduction, mais aussi la qualité de production. J’ai l’impression qu’il n’y a aucun suivi lors de la production des jeux et souvent des jeux arrivent imprimés de travers ou décalés (Beyond the Sun, Bonfire, etc.).
Pour les serveurs, c’est de l’amateurisme…
En ce qui concerne le bénévolat, c’est interdit dans une entreprise.
Il y a un gros manque de professionnalisation dans cette boite qui pourtant génère un CA de plusieurs millions d’euros chaque année et est en perpétuelle croissance.
Voila, j’en ai gros !
Et on en parle d’Everdell ? Bon pas de chance pour Matagot, ils ont essuyé les plâtres de la vf de Starling Games localisée avec Google translation.
Mais y’a une carte, l’entrepôt, qui est toujours mal traduite car en vo, ils utilisent une forme grammaticale anglaise bien particulière qui change bien le sens de la carte.
J’ai fait un erratum sur le blog, j’ai dépassé les 20 000 vues.
Et cette règle écrite avec les pieds où une personne sur dix ne comprend pas le changement de saison.
Pour les KS, je rejoins le Pionfesseur. Les précommandes kickstarter sont les plus gros mensonges du moment, entre les sorties boutiques avant la réception des pledges. « Ah mais vous comprenez, on peut pas louper la période de Noël / pacques, st Valentin, Halloween bla-bla-bla »
Mais aussi cette TVA qui vient plomber le prix ou bien les boutiques qui font un pledge boutique qui revendent le jeu moins cher au final comme chez les strasbourgeois. (Coucou origames et le secret de mon père). Et le financement en ponzi des campagnes qui financent celle d’avant. Vraiment ça de isn’t n’importe quoi.
Concernant le côté « non-professionnel » dans la com des éditeurs et en particulier la mise à disposition de press kit, réalisation de photos pro et autres, je ne pense pas que cela soit lié au milieu du jeu de société. C’est une question de positionnement vis-à-vis de la place de la fonction communication dans les entreprises. C’est une fonction qui « coûte cher » et pour laquelle le retour sur investissement est difficile (et cher) à mesurer. Sur l’exemple donné, faire faire des shootings pro de produits, les mettre à dispo sur un site performant (et mis à jour), garantir la cohérence de l’ensemble des éléments produits… Tout ça coûte cher en ressources (humaines et financières). L’impact sur la notoriété est difficile à mesurer, et on ne parle même pas de l’impact sur la réputation où la mesure est encore plus complexe. Cela peut expliquer que les choix d’investissement ne soient pas prioritairement fait ici, tout aussi dommageable que cela puisse être pour le produit et/ou l’entreprise sur le court ou long terme. Et ce type de choix est fait dans de petites entreprises… mais aussi de très grandes, tous secteurs confondus.
Bonjour,
Un peu déçu par cette émission, plus spécifiquement sur la seconde partie sur les boîtes de jeu, finalement j’ai l’impression qu’à part remonter des évidences ou de sujets sur lesquels ce n’est pas expliquer pourquoi selon Cyrus c’est problématique ou un mensonge (son point de vue, qui est tout à fait respectable je l’accorde), on n’a pas vraiment d’explication sur ce qui est attendu, ce qui serait possible ou des propositions et débats sur le sujet.
Je vais m’attarder sur quelques points :
1° Personnellement je ne trouve pas qu’on me mente sur le nom de l’auteur parce qu’il y a un pseudo ou un groupe d’auteurs. Ça se fait dans d’autres domaines, j’attends pas qu’un jeu soit fait par un auteur. Je n’attends d’un auteur me propose une expérience unique ou au moins plaisante. Éventuellement je serais d’accord que soit débattu le mensonge d’un jeu édité prétendument par un auteur et en réalité c’est des petites mains ou quelqu’un d’autre qui bosse dessus. Sujet complexe car je n’ai pas connaissance qu’il y ait de véritable preuve à ce sujet, le sujet Knizzia reste encore basé sur des on dit.
2° Le sujet que j’aurais voulu voir approfondi avec des idées, solutions, pistes débattues aurait été la question des indicateurs de durée, d’âge, nombre de joueurs. Il y a un vrai problème sur ces points c’est clair. Les durées c’est impossible de savoir si c’est à 2, 3 ou 4 par exemple (sauf les jeux qui précise par joueur). Et encore c’est pas précisé si c’est la durée totale de l’ouverture de la boîte à sa fermeture (installation, règles, jeu, rangement) ou jeu le temps de jeu effectif. Peut-être faudrait-il préciser la durée sur une fourchette avec 3 portions (Installation – règles – jeu).
Le nombre de joueurs ça devrait être un problème facile à régler, faudrait-il encore que les éditeur acceptent de limiter le public visé en étant plus honnête ou en rétrécissant le nombre de joueurs).
Et pour l’âge, pour moi cette notion devrait disparaitre au profil d’une notion de public visé :
– jeune public (avec un pictogramme qui recommande si besoin de motricité et de lecture),
– tout le monde (avec un pictogramme qui précise « l’accessibilité » : quelque part la notion d’expert et de prise de tête de façon très simple : jeu accessible ou nécessitant de réfléchir)
– Public averti (tout ce qui est limité par une réglementation 16+, 18+ etc)
3° Là où le dossier me fait plaisir c’est bien sa première partie sur la « professionnalisation du jeu ». Ca fait 20 ans que je joue à des jeux de société modernes. J’ai donc vécu cette époque des jeux où le français existait pas, où des éditeurs sont arrivés, ou la qualité du matériel s’est soit disant améliorée, etc.
Hors je suis fou qu’à notre époque, que le contrôle qualité sur le produit fini ne soit vraiment pas pris en compte. Encore, une faute d’orthographe ou un article manquant dans une phrase pourquoi pas, sur la relecture d’un texte ça peut se concevoir. Mais que des phrases manquent, ou soient tournées à l’opposé du sens réel, que des valeurs changent en cours de route, c’est inacceptable. Que du matériel soit imprimé avec des erreurs grossières (ex1 : une valeur sur un des plateaux joueurs du plateau des tribus du vent) là c’est n’importe quoi. (Ex2 : les erreurs sur 2 cartes de la Guerre de l’Anneaux aussi). Mais j’ai vraiment « l’impression » que ce problème d’erreur d’impression existe plus ces derniers temps qu’auparavant.
Et le pire les règles mal conçues. On a 20 années d’expérience sur la rédaction des règles de milliers de jeux modernes. L’organisation du chapitrage, les exemples, illustrations, description du matériel ça devrait probablement être presque « industrialisable » tellement on devrait être capable de le faire avec efficacité.
Ah j’avais oublié, le problème de l’appauvrissement des ressources et de l’information.
Je te rejoins sur le problème que les éditeurs ne fournissent que très peu de contenu sur leur jeux.
Malheureusement Internet (au sens large) s’appauvrit. Les éditeurs, fournisseurs, constructeurs, vendeur, délaissent les sites institutionnels structurés pour les réseau sociaux.
Du coup retrouver une information complète sur un jeu avec un press kit, des visuels, ne serait qu’une présentation, un descriptif, des règles, des erratas etc, c’est pas évident.
Finalement on arrive à force de recroiser les sources, réseaux et BGG à retrouver le contenu mais c’est parfois la croix et la bannière pour y arriver.
Moi j’attends des éditeurs d’avoir des pages dédiées à leur jeu avec toute l’information sur cette page. Pour que j’ai pas à me demander si il existe un errata, un sticker à imprimer, une règle v1.5 améliorée. Que je trouve l’information facilement.
Je ne savais pas à quoi m’attendre avec un tel titre.
Finalement il y a beaucoup à dire, et je pense que vous n’avez que survoler le dossier.
J’aurais juste une remarque, au sujet de 7 Wonders que vous avez évoqué.
Je suis surpris que vous n’ayez pas parler de la modification du nombre de joueurs sur la boite du jeu principal après la sortie de la version Duel.
Certes la version Duel est bien meilleur que la variante deux joueurs de la boite initial, mais l’on ne me fera pas croire que c’est pour cette raison qu’ils ont passé le minimum de joueur de 2 à 3 et que la variante à disparu.
Alors, j’avoue que tu me l’apprends (ou me le ré-apprends, c’est possible aussi ^^’)
Concernant la photo d’Oath et la boutique Descartes la raison cachée c’est qu’il y a un ancien vendeur de chez Descartes, Thomas, qui bosse maintenant chez matagot. D’où une certaine connivence
Merci pour ce dossier.
Effectivement, comme je l’ai lu sur le Discord, ça peut donner une impression de déjà vu. Soit de l’hebdo de Flavien (histoire de Matagot), soit de discussions personnelles ou de vidéos vues sur YouTube et consorts. Disons que ça compile les infos et c’est toujours une bonne chose.
Concernant Oath, j’avais l’intention de l’acheter J1 mais pour différentes raisons, j’ai repoussé l’achat. Du coup, même constat que pour le jeu vidéo : on n’achète pas un jeu à la sortie (surtout les jeux Bethesda). Simplement, pour le jeu de société, il y a la question du stock qui se pose : si avec Root j’ai pu profité de la version mise à jour, Oath étant un jeu de niche, est-ce qu’il y aura une édition révisée ? Ça gâche l’expérience avec l’éditeur et ça oblige à reconsidérer les achats qu’on serait tenté de faire chez eux. Néanmoins, j’avais eu un mauvais lot avec Aeon’s end mais Matagot m’a renvoyé rapidement les cartes qui avait été oubliées dans la boite (j’avais des séries de cartes en double et je ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais pas faire la même mise en place que sur le livret).
Pour Kickstarter, je suis globalement d’accord avec les réflexions. Je ne participe quasiment jamais car 1°) je veux le jeu en français et 2°) j’habite au Japon. Ça limite beaucoup question place et frais d’envoi. Je pars du principe que les expériences ludiques marquantes seront de toute façon disponibles en boutique et comme je me fous un peu de la hype ou de jouer à un jeu parce que c’est le jeu du moment, ça ne me gêne pas d’attendre quelques années après avoir vu l’annonce, comme pour le JV. Le temps est d’ailleurs un bon filtre.
Par contre, je trouve que le foulelancement trouve mieux sa place dans le jdr dès lors qu’on évacue les bonus à la con et les promesses des débuts (katana ou autres trucs complètement inutile). En jdr, le foulelancement/précommande permet d’évaluer le nombre de copies à produire et surtout, pour peu qu’on s’y intéresse, de financer une gamme d’emblée. Bien sûr, il y a eu des abus mais vu le public de niche, c’est plutôt adapté et en plus on a souvent la possibilité de n’acheter que les PDFs.
On est d’accord que le nbre de joueurs indiqué sur la boite est qch de complètement marketing. Rare sont les jeux où ce ne sera pas marqué : 1 à 4 joueurs. 1, parce que de même que les joueurs de jeu vidéo veulent jouer en multi, les joueurs de j2s veulent jouer en solo (oui, je généralise, mais je considère que l’a parte au début de l’émission tient toujours :)) : ça peut sembler paradoxal, mais on ne veut bien que ce qu’on n’a pas. (Perso, j’aime bien les modes solos car ça me permet de découvrir le matériel voir les règles du jeu de manière plus sympa). 4 parce qu’au-delà, c’est trop impressionnant : trop difficile pour réunir les gens, trop long pour les jeux imposants… 5 et 6, ce sera avec une extension.
Après, la question de la professionnalisation du milieu est assez intéressante et devra être développée. Par contre, je trouve que souvent le jeu vidéo est un peu trop idéalisé. Il est souvent pris comme référence pour son traitement médiatique mais c’est loin d’être si parfait. J’ai surtout suivi le JV avec Gamekult et l’équipe a soulevé souvent les problèmes rencontrés pour poster leurs analyses sur leur site. Que ce soient des éditeurs qui ne veulent pas lui fournir de jeu parce qu’ils n’avaient pas aimé un autre, les batailles entre les fanboyirls pour savoir si la PStruc est mieux que la Xboxmachin, ceux qui ne commentent que la note sans lire l’article (là, il y a aussi la maturité du public en question)… L’indépendance était un combat difficile et l’industrie n’en a pas forcément envie. D’ailleurs, suite à son rachat l’année dernière, la rédaction historique au quasi complet a préféré partir. Je ne suis donc pas étonné que le milieu du jeu de société peine à se professionnaliser même si c’est frustrant.
Bonne continuation et à bientôt !
Merci pour cette émission !
A mon sens elle mériterait d’en amener d’autres. Vous avez dressé un constat de tout un tas de pratiques borderline, voir carrément méprisables. Mais au final elles n’étonnent pas grand monde je crois.
Questionner un peu plus en profondeur les mécanismes qui régissent tout ça (même si vous le faites déjà un peu, on sent bien que ça vous titille d’aller plus loin), voir même confronter des éditeurs ou consommateurs seraient aussi très intéressants je pense.
A quand un format politique/sociologique/économique dans proxy jeux 🙂 ?
Bonjour la team proxi-jeux,
super émission! … Qui pourrait même durer bien plus longtemps vu tout ce qu’il y a à dire xD
Pour ma part, mes expériences; les infos des boites…l’âge je ne regardais même plus tellement je le trouve insignifiant, la durée n’indique pas toujours le temps par joueur VOIR le temps de mise en place et d »explication des règles (genre root…. un livre de règle par joueur, la première partie à 3 fut presque autant de de temps en ise en place et explication qu’en jeu ˆ ˆ )
Pour les critiques « gros bébé » des éditeurs, je me rappelle avoir fait une remarque sur TT à l’époque à propos du jeu « meeple war » sur une batiment que j’estimais trop puissant (la catapulte). Dans ma critique je le regrettais mais précisait que j’appréciais le jeu, on banissait juste cette tuile avec mes amis joueurs pour équilibrer le jeu. HOULALA QU’AVEC-JE DIT!! Je m’étais fait dézingué par l’éditeur en commentaire -_- (l’argument je l’ai oublié depuis mais c’était pas fou). Vous soulevez un problème vraiment essentiel pour moi dans le monde du jeu de soc’ car ça va au delà des éditeurs; la critique négative est un truc à ne surtout pas faire ! les éditeurs pètent une pile, les autres joueurs se sentent personnellement attaqué, il y a au final une « bienveillance toxique », on vit dans un monde magique où personne ne doit le contester. Le monde du jds, c’est un peu une dystopie de ce côté ç en ai presque flippant. Vous avez dit que vous en parliez souvent (je n’ai pas trouvé ce podcast perso), mais faudrait vraiment en faire un dossier de 2-3h car c’est un sujet super important je trouve. Exemple tout bête de ce syndrome; un 10/10 sans commentaire personne ne l’embête, un 4/10 il n’est pas rare de voir des « j’aime pas » ou des demandes d’explications, pourquoi pas l’inverse alors? Sous quel argument c’est grave dans un cas et pas dans l’autre? Mais effectivement je mets principalement dans le collimateur les professionnels du jeu de société qui ont instauré cette norme de la critique gentille voire flippante dont finalement une majorité de la commu trempent dedans à fond (coucou vin d’jeu et leur 7/10 qui veut dire jeu très moyen, et pourtant j’adore leur blog :p )
Enfin, à propos des kickstater, je pars du principe qu’un bon jeu finira toujours en boutique avec certaines garantis que la boutique peut m’offrir (un SAV notamment :p), je n’y vais uniquement si un projet me paît énormément sur un sujet qui me passionne mais ça n,’arrive qu’une fois tout les 5 ans donc bon ˆˆ »
Je ne vais pas en rajouter plus ce que ce qui a déjà été dit mais ce qui me choque le plus dans le monde du jeu et chez Matagot puisque c’est un modèle du genre, c’est que les retours des défauts viennent des joueurs.
Pour Les Tribus du Vents, il y a eu un souci d’impression sur un des plateaux joueurs et une règle (minime) oubliée, c’est la maison d’édition qui l’a signalée et pas l’inverse. C’est là qu’on se dit qu’il y a des choses faites en amont et en aval et c’est bien.
Un jeu peu importe sa taille de règles, de narration ou autre doit être suivi avant et après son lancement selon moi. Un bébé ne se lâche pas dans la nature par une mère après son accouchement.
Il faut une suite à ce podcast avec des réponses d’éditeurs qui auraient connu des déboires.
Bonjour, pas mal d’approximations dans ce podcast, Devil pig games n’est pas en faillite et va proposer un nouveau kickstarter. Vous auriez pu parler de holly grail games ou de mythic games à la place, mais attention à la diffamation.
Et beaucoup d’évidences aussi.
J’ai eu l’impression que parfois c’était à charge aussi, mais peut-être etait-ce voulu ?
Merci pour vos podcast.
Salut les pinocchios,
Vous m’aviez l’air assez remonté lors de cet épisode !
Je suis d’accord avec vous pour les erreurs de règles et/ou traduction, c’est chiant mais on sait où chercher donc on peut s’en sortir. Et de plus en plus, les éditeurs en faute font le nécessaire pour rectifier la situation.
D’ailleurs il pourraient éviter de nombreux frais supplémentaires, car plus une erreur est détectée tôt, moins elle coûte cher (par exemple, bcp moins cher de corriger le texte d’une carte dans un fichier texte, que de devoir en réimprimer des milliers, une fois le jeu sorti).
De même, les KS c’est fini pour moi, c’est cool d’avoir du matos en plus ou des jetons sexys qui remplacent des bouts de carton, SAUF que ce n’est jamais parfaitement précisé quel jetons remplacent quoi. De même pour le matos en plus, la règle n’indique jamais ce qu’il faut en faire.
Par exemple, dans le jeu de base il y a 10 cartes trésor mais dans la version KS ils en ont rajouté 5 pour rajouter de la rejouabilité (pour un total de 15). Mais dans la règle il y a marqué « retirer 5 trésors du total des trésors de la boite ». Du coup, je fais quoi moi, comme j’en ai 5 de plus, est-ce qu’il faut utiliser juste ces 5 là, en garder 10 sur les 15 désormais, n’en garder toujours que 5, quel enfer !!!!!!!!!!!!!
Et j’ai bcp de mal avec Stonemaier games, où chaque nouveau jeu me paraît encore plus sur-produit que le précédent.
Et j’ai arrêté de me fier au nombre de joueurs / âge sur les boîtes (sauf pour les jeux à 1 ou 2 uniquement), je préfère me fier aux avis de plusieurs sources (web, amis, vendeurs, etc.). De même pour les durées de parties, ça me permet juste d’estimer dans quelle catégorie le jeu va boxer (famille, initié, Expert, Ultra Mega Lourd) car suivant le contexte et le nombre de joueurs, ce n’est jamais respecté !
La professionnalisation du milieu du J2S a permis un « step up » de la qualité globale des jeux, je pense. Selon moi, c’est surtout la course effrénée aux sorties de nouveautés, qui les forcent à toujours aller plus vite et peut-être à négliger certains aspects ou vérifications du produit final et c’est dommage, parce que c’est le client final qui sera déçu…
Des bisous les loulous !
Salut la team Ronchon,
J’avoue que ce passage en revue des points qui grattent m’a fait relativement plaisir.
Même si on est plus sur un listing de choses déjà bien connues, c’est toujours utile de remettre les pieds dans le plat puisque la situation perdure voire empire.
Il faut simplement boycotter ces éditeurs au rabais dont les têtes dirigeantes ne s’intéressent qu’à la remontée de dividendes au détriment de la qualité de ce qu’ils produisent. Dans ce type d’entreprise, seule une chute du CA peut donner lieu à des remises en causes. Et encore pas souvent les bonnes…
Il faut définitivement stopper la fumisterie KS, mais ça non plus c’est pas nouveau.
Pour ce qui est des jeux enfants je plussoie Cyrus, ce sont souvent des règles incroyablement mal rédigées.
Il n’est pas rare qu’elles soient lacunaires. On s’imagine sans doute pouvoir faire ça par dessus la jambe, s’agissant d’une mécanique « simple ». Monsieur Carrousel en particulier, quelle nullité. Un jeu navrant qui mise tout sur le matériel et hormis ça réussit même à ennuyer les enfants.
Moins de quantité, des jeux mieux travaillés. C’est pourtant pas dur à comprendre, mais quand on ne veut pas…
Mon écoute date un peu, je ne sais plus si vous avez parlé de la taille de la boîte qui ment parfois sur le contenu qu’on peut imaginer dedans, et sur le mensonge additionnel qui consiste à dire qu’il n’y a pas d’autre choix que de persévérer dans cette pratique débile.
Ce qui m’interroge le plus dans ce dossier, c’est le fait que la plupart des joueurs soient parfaitement conscients de tous ces « petits » mensonges, et pourtant on n’en sort pas. Sur Discord, Cyrus a parlé d’un « syndrôme de Stockholm » sur KS mais je pense que le terme pourrait s’appliquer à pratiquement tout ce que vous avez mentionné. Est-ce que c’est nous qui sommes complices en continuant à acheter malgré tout ? Nos biais cognitifs qui se retournent contre nous ? La profession qui s’en fout de faire évoluer ses pratiques ?
J’ai juste un doute sur le refus de tout « travail communautaire » (relecture, beta test) évoqué par Flavien, qui me semble un peu contradictoire avec le fait d’avoir un processus qualité sur les jeux : si on professionnalise les testeurs, on perd le regard « naïf » qu’on cherche pour rendre la règle et le jeu intelligible par tout le monde. Je comprends que ça pose un problème de travail bénévole pour une entité commerciale, mais je ne vois pas de bonne solution…
Dis-donc faudrait tag ou prévenir quand vous parlez d’un site ou d’un blog, histoire qu’on vienne apporter un droit de réponse ^^
Je découvre que nous sommes cités dans votre émission concernant un non évènement, cad une shit-storm déclenchée par des gens du milieu suite à une critique négative d’un jeu très quelconque, Valbaara. Sur 2 lignes de cet article, je (j’emploie le je puisque c’est moi – Fabien – qui l’ait écrit) provoque volontairement ce monde de l’instagram et de la critique dithyrambique qui porte aux nues ce jeu somme toute très bien édité (comme souvent avec Studio H) mais qui n’apporte pas grand chose au monde ludique, et qui peut-être aisément remplacé par xdé6 autres jeux de même genre.
S’en suit une levée de boucliers et de postures de chevaliers blancs de la part de beaucoup de gens du « milieu » qui aboutit à un océan dans un verre d’eau. Le jeu comme ma critique étaient aisément oubliables. Le fait que vous l’effleuriez à peine m’en donne surtout à moi, de la peine, puisque j’ai surtout l’impression qu’il y a un manque criant de critique nuancée ou négative pour que ma critique volontairement provocative de ce jeu – qui sera vite oublié (critique comme jeu) – se retrouve utilisée dans votre podcast … C’est surtout (mauvais) signe que la critique nuancée ou négative est invisible ou limitée à certains groupes discord ou autres, cad inexistante.
Hello
Avec les voituriers ludiques on a eu cette reflexion sur le nombre de joueurs parceque nous aussi ca nous saoule bien d’avoir des experiences de jeux biaisées (oui ya deux i) parcequ’on etait pas le « bon » nombre
On en est arrivé a demander aux éditeurs de preciser cette config « optimale », un paramètre qui ne plaira pas a tous mais qui serait tellement utile !
Et si c’est fait sérieusement ce serait le bonheur et un pari sur le long terme pour les éditeurs. Peut etre que tu vendrais moins de tel ou tel jeu mais ton image de marque elle serait améliorée
Et apres quelques temps quand matagot sort beyond en 2/3 et pas 2/4 le jeu trouverait bien plus son public !
Bref tellement de choses a dire mais c’est tellement cool de voir de plus en plus de monde parler de ce triptyque qui nous dérange tant