En 2012, Love Letter fait sa première apparition auprès du public lors du Tokyo Game Market, un jeu de Seiji Kanai, auteur déjà dans la ligne de mire de quelques aficionados occidentaux.
Dépaysement garanti avec ce nouvel épisode de Sortons le Grand jeu, dans lequel Cyrus et Le Pionfesseur vous emmènent au pays du soleil levant pour retracer la success story de Love Letter, le jeu emblématique de Seiji Kanai.
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Introduction
Commentaires précédents
Les commentaires de l’émission précédente qui parlait de Concordia et son auteur Mac Gerdts, vous pouvez les retrouver ici. Mais pas de panique, on revient sur certains d’entre eux dans cette émission.
Love Letter, c’est quoi ?
Love Letter est un jeu de Seiji Kanai paru en 2012 chez Kanai Factory et illustré à l’origine par Noboru Sugiura (la version la plus connue est illustrée par Andrew Hepworth et Jeff Himmelman). Le jeu se joue de 2 à 4 joueurs et joueuses à partir de 10 ans. Les parties durent environ 20 minutes.
Le jeu est actuellement trouvable à la Caverne du Gobelin.
Dans Love Letter, on cherche à transmettre notre lettre d’amour à la Princesse. Le jeu est composé de 16 cartes qui sont de 8 types différents chaque type de carte ayant un effet propre. Chaque joueur et joueuse possède en permanence une seule et unique carte en main.
A son tour de jeu, on pioche une carte, on en joue une et on applique son effet. La partie s’arrête lorsqu’il n’y a plus de carte dans la pioche, les joueurs et joueuses comparent alors la valeur de la carte qu’ils ont en main, celui ou celle qui possède la carte de plus haute valeur remporte la manche. Il est également possible de remporter la manche si on est le dernier ou la dernière en jeu. Car vous l’aurez compris, il est possible de se faire éliminer pour la manche.
Le vainqueur de la partie sera la personne qui aura remporté un certain nombre de manches en fonction du nombre de joueurs et joueuses.
Pourquoi Love Letter est un grand jeu ?
Les prix :
- 2012 Vainqueur du Japan Boardgame Prize
- 2012 Sélectionné au Jocul Anului în România Beginners (Roumanie)
- 2012 Sélectionné au Meeples’ Choice
- 2013 Sélectionné au Diana Jones Award for Excellence in Gaming
- 2013 et 2014 Sélectionné au Fairplay À la carte (Magazine allemand)
- ** 2013 Quadruplé ! Golden Geek Awards
- Card Game
- Family Board Game
- Party Board Game
- Most Innovative Board Game
- 2013 Sélectionné au Gouden Ludo (Néerlandais)
- 2013 Sélectionné au Hra roku (République tchèque)
- 2013 Sélectionné au Origins Awards Best Family, Party or Children’s Game
- 2014 Sélectionné à l’As d’or
- 2014 Sélectionné au Gra Roku Game of the Year (Pologne)
- 2014 Vainqueur du Guldbrikken Best Family Game (Danemark)
- 2014 Sélectionné au Juego del Año Recommended (Espagne)
- 2014 Sélectionné Lys Grand Public (Québec)
- 2014 Vainqueur au Origins Awards Best Traditional Card Game (Etats-Unis)
- 2014 Recommandé au Spiel des Jahres Recommended (Allemagne)
- 2014 4ème au Deutscher Spiele Preis
- 2014 Sélectionné au Vuoden Peli Adult Game of the Year (Findande)
Les classements :
- BoardGameGeek (BGG)
-
- actuellement 336ème – 85 en catégorie “Family” et 19 en catégorie “Party »
- 2013 : 296
- 2014 : 86ème – 8ème en catégorie “Family”
- 2015 : 106ème
- 2016 : 143ème
- 2018 : 215ème
- 2020 : 264ème
- 2022 : 297ème
-
Les éditions :
- Kanai Factory edition (2012) illustré par Noboru Sugiura ⇒ AEG a utilisé ce design pour une édition en 2013
- AEG (Tempest) edition (2012) illustrée par Andrew Hepworth et Jeff Himmelman
- Arclight edition (2014) illustré par Noboru Sugiura
- Premium (2016) illustré par Andrew Hepworth, Jeff Himmelman et en plus : Kali Fitzgerald et Scott Nicely
- Z-Man (aka Asmodee) edition (2019) illustré par Andrew Bosley et Samuel R. Shimota
- 2nd edition (2022) illustré par Noboru Sugiura
Ré-implémentations :
Modification de l’univers mais jeu identique ou presque :
- Legend of the Five Rings (2014)
- Munchkin Loot Letter (2014)
- Wedding edition (2014)
- Letters to Santa (2014)
- Welcome the Tzar (2016) (une version sur la Russie)
- Harap Alb Continuă… (2016) (basé sur l’univers d’une BD roumaine)
- Thai edition (2017) (la version pimentée !? X-D)
- Pummeleinhorn: The Super Cookie (2018) (la version Pummeleinhorn, un personnage d’une license assez forte en allemagne)
- Sender (2020) (???)
- Cookie Run (2022) (licence Coréenne)
Spin-Of :
Des versions avec des modifications un peu plus majeures.
- Princess Wonder (2013) (a priori, un pêle-mêle d’héroines !?)
- Batman (2015) (univers du personnage de DC Comics créé par Bob Kane et Bill Finger)
- The Hobbit (2015) (dans l’univers de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien)
- Land of the Lustrous (2015) (Manga “L’ère des cristaux” de Haruko Ichikawa)
- Adventure Time (2015 ) (série américaine créée par Pendleton Ward)
- Star Wars (2015 – l’univers de Georges Lucas)
- Ken Niimura edition (2016) (un auteur de BD espagnol)
- Koibumi (Gentosha Education) edition (2018) (illustré par Tanaka Hirotaka)
- Game Center CX (2019) (une série/émission japonaise sur le retro gaming)
- Fox Spirit Matchmaker (2021) (BD chinoise de Tuo Xiao Xin)
- Princess Princess Ever After (2021) (une bande dessinée de Kay O’Neill)
- Bridgerton (2024) (univers de la série télévisée américaine appelé “La chronique des Bridgerton” créée par Chris Van Dusen)
Quelques version avec encore plus de changement dans le jeu :
- Archer: Once You Go Blackmail… (2016) (Archer une série animée américaine créée par Adam Reed)
- Osomatsusan (2016) (animé japonais créé par le studio Pierrot)
Les VRAIS spin-of :
On garde l’esprit du jeu (le système « j’ai une carte, j’en pioche une et j’en joue une », généralement), mais on change radicalement le jeu :
- Love Letter to Lady Luck (2013) : Système d’enchère sur les cartes avec des effets qui jouent sur son jeu ou celui de l’adversaire.
- Secret Moon (2014) : Jeu à rôle caché ; une équipe “princesse”, une équipe “ministre”
- Infinity Gauntlet (2020 – co-autorat avec Alexandar Ortloff-Tang) univers Marvel : One versus all, Thanos contre les Avengers chaque camp a son deck Thanos tente de rassembler les 6 pierres d’infinités et les autres joueurs doivent le contrer.
- Star Wars: Jabba’s Palace (2022 avec Justin Kemppainen et Todd Michlitsch [ils ont travaillé sur Assaut sur l’Empire par exemple]) univers Star Wars : Effets différents et ajout de conditions de victoire
- Isekai (2022 avec Hiroyuki Okinoi) : Les 16 cartes sont toutes uniques. On a un jeton pour se protéger d’une élimination et découvrir l’identité de quelqu’un donne 1 point
- Power Hungry Pets (2024) : Dans l’univers d’exploding kittens, donc avec des chatons qui explosent sûrement, et ça change tout, sûrement…
Les extensions :
- Big Love Letter (2014) : pour jouer jusqu’à 8 (existe pour la version « standard » de Love Letter, ainsi que pour la version « Munchkin »)
Autres faits :
- Traduit en 25 langues selon BGG, 28 selon Arclights, l’actuel éditeur japonais.
- Divers portages
- Une utilisatrice de BGG, Anika Henke, a référencé 16 variantes de Love Letter depuis début 2013 et comptabilisée 173 cartes.
L’analyse
- Jeux de constitution de main / de pioche-défausse
- Card driven
- Carte à effet
- en mode “Take That”
- Guessing / Déduction
- Élimination
- Minimalisme à la japonaise
Non, Love Letter n’est pas un jeu de facteur !
- Bang! (2002 – Emiliano Sciarra)
- Fairy Tale (2004 – Satoshi Nakamura)
- Shadow Hunter (2005 – Yasutaka Ikeda)
- Robotory (2006 – Susumu Kawasaki)
- String Railway (2009 – Hisashi Hayashi)
- Greedy Kingdoms (2009 – Hayato Kisaragi)
- Hattari (2010 – Jun Sasaki)
- 2011 en VF avec ce nom-là, sinon c’est Yabunonaka ou In a Grove en anglais
- On peut préciser que Jun Sasaki a fondé Oink Games et y faire plusieurs jeux comme Deep Sea Adventures
- Qui sera vraiment emblématique de ce style minimaliste japonais
- Il avait aussi signé Kobayakawa en 2013
- Coup (2012 – Rikki Tahta)
Les descendants directs :
- Mon Voisin le Monstre (2015 – Pesu Nabeno)
- on cherche à débusquer le monstre, mais il peut changer de main
- qui va ressortir : Shadow House: Masquerade (2023 – Pesu Nabeno)
- Double Nine (2017 – Hiro (H1R0))
- On essaie d’avoir devant nous 2 cartes qui formeront un nombre à 2 chiffres, l’objectif étant d’avoir le plus grand nombre à la fin de la partie
- Tricks and the Phantom (2017 – Takashi Saito)
- Oriflamme (2019 – Adrien Hesling et Axel Hesling)
- Ephios (2022 – Wadri)
- Tomorrow (2023 – Feng Yi)
Les autres porte-étendard du minimalisme à la japonaise :
- Contemporains à Love Letter
- Le Lièvre et la Tortue (2011 – Gary Kim)
- Minivilles (2012 – Masao Suganuma)
- Loup-Garou pour une nuit (2012 – Ted Alspach, Akihisa Okui)
- Sherlock 13 (2013 – Hope S. Hwang)
- Hanamikoji (2013 – Kota Nakayama)
- Crossing (2013 – Yoshiteru Shinohara)
- Abracada… Quoi ? (2014 – Gary Kim)
- District Noir (2016 – Nobutake Dogen & Nao Shimamura)
- Trio (2021 – Kaya Miyano)
Les gammes que cela a engendré :
- Jeux de poche AEG : de 2012 à 2016
- Empire Engine (2013 – Matthew Dunstan et Chris Marling)
- Sail to India (En route vers les Indes – 2013 – Hisashi Hayashi)
- Mini games Iello :
- Welcome to the Dungeon (2013 – Hisanori Hiraoka, Masato Uesugi)
- En route vers les Indes (2013 – Hisashi Hayashi)
- Hanamikoji (2013 – Kota Nakayama)
- Schotten Totten (1999 – Reiner Knizia)
- TimeBomb (2016 – Yusuke Sato)
- Tussie Mussie (2019 – Elizabeth Hargrave)
- Gamme des jeux “chewing-gum” de chez Perplext aux US repris en France par Oya (Chewing Game)
- Micro Games Button Shy (Matagot en France pour la plupart)
- Le “18 cards contest” créée en 2014 a priori
- Nano9Games de Todd Sanders
- 9 cartes, 9 cubes, 9 dés
Ou : l’œuf, la poule et la meilleure façon de cuisiner un œuf
L’auteur – Seiji Kanai
Sa biographie
- Seiji Kanai est né à Kanagawa en 1980 ou 1981…
- Il aurait commencé assez jeune à créer des jeux inspiré du Parcheesi (un genre de jeu des petits chevaux d’origine indienne)
- Durant ses études, ses parties de jeu de rôle sur table lui donnent envie de créer ses propres jeux. Il publie en 2002 son premier jeu Dragon Rush!
- En fait c’est surtout un jour de JdR et de JCC.
- Il travaille un temps pour Kitao Madoka, joueuse professionnelle de Shogi qui a créé une version d’initiation pour enfants.
- Il monte l’entreprise KANAI Factory qui édite ses jeux (le site indique Since 2000… mais 1er jeu selon BGG 2006).
- Il a rejoint l’association Japon Brand (créée par Nobuaki Takerube) qui lui a permis de faire éditer plusieurs de ses jeux dans le monde entier.
- En 2013, il abandonne ses études, vit chez ses parents et vit de petits boulots.
- Ses jeux préférés : L’Or des Dragons et The Red Dragon Inn.
Sa ludographie
- Cheaty Mages! (2008)
- Chronicle (2009)
- Jeu de plis avec des effets et des conditions de victoire changeantes
- R (2010)
- Qui deviendra ensuite RR
- Qui deviendra ensuite BraveRats
- RRR (2010)
- Jeu tactique feeling abstrait avec des effets
- Sans doute inspiré du Shogi
- Lost Legacy (2013) (co-autorat avec Hayato Kisaragi)
- Même méca mais cette fois, on est à la recherche d’une carte précise
- Eight Epics (2015)
- QuickShot (2022)
- Wizard Cup (2023)
- Auto-battler en mode cartes à effet et système de Shifumi.
Sa patte
Nous tentons de définir quelle serait la patte de Seiji Kanai.
Anecdotes
Concluons
Voilà, c’est fini ! On se retrouve à la rentrée ?
Nos Sources
Le jeu :
- Internet :
- Fiche BGG
- L’univers de Tempest
- Un listing des cartes : sur BGG
- Tout Love Letter et ses dérivés : toujours sur BGG
- 10 ans de Love Letter, sur BGG
- La page du jeu sur Wikipedia en anglais
- La page du jeu sur Wikipedia en français
- L’histoire de la création de Love Letter par @Selfthinker aka Anika Henke
- Le site de Noboru Sugiura
- Le site d’Arclight
- Ouvrages :
- Une histoire du jeu de société – 40 jeux qui ont tout changé
- Plato n°55
L’auteur :
- Fiche BGG
- Un article sur Gus and Co
- Un article de Bruno Faidutti
- Une interview en vidéo par @MarcoOmnigamer
- Une interview écrite réalisée par le site Scifi Universe
- Une interview vidéo réalisée par Meeple Syrup Show
- Retranscription d’une rencontre avec l’auteur par Hiew Chok Sien
- Biographie sur le site Shoshosein
- Son compte Twitter/X
- Un article du Japan Times.
Et comme toujours, pas mal de nos réflexions, analyses et impressions !
Pour le thème, celui qui me sors le plus, c’est le roi x) Clairement si je dois donner une lettre d’amour à la princesse, le Roi c’est clairement la dernière personne que j’irais voir x) alors qu’en pratique il est à 7 (avec la comtesse à 8 et la princesse à 9).
Et sinon ce jeu fais partie de mes filler préférés ils marchent toujours aussi bien chez toujours autant de monde !
Sort*
Fait*
Fillers*
Il marche*
1.J’espère maintenant que vous nous l’avez vendu
2.Maintenant oui
3.Je connais seulement les illustrations de Love Letter et je les trouve plutôt belles, même plus que les illustrations du billet
4.Sea Salt and Paper
Je trouve que Sea, Salt and Pepper est un descendant de Love Letter et un côté minimaliste à la japonaise.
-C’est un pioche-défausse, juste on peut piocher dans l’une des deux défausses
-Des cartes à effet et notamment du take that avec le couple nageur-requin
-Du minimalisme car peu de cartes différentes et pas un si grand nombre non plus (64)
-Du retournement de situation avec les 4 sirènes mais aussi la mécanique de dernière chance
-Enfin le côté esthétique particulier avec ces illustrations basées sur des photos d’origami
En jeux minimalistes, il y a la gamme « 1 minute to teach » chez Allplay où on retrouve pas mal d’auteurs japonais :
Big Top de Taiki Shinzawa
Lunar de Masato Uesugi
Lure de Satoru Nakamura
Mind Space de Nao Shimamura
Sail de Akiyama Koryo et Kozu Yusei
Switchbacks de Susumu Kawasaki
Love letter est mon jeu le plus joué avec plus de 200 parties (et encore, depuis quelques années j’ai moins l’occasion d’y jouer). A un moment je pensais en avoir fait le tour, ne plus m’y amuser… et en fait non. Il est simple à expliquer et à prendre en main mais, pour un jeu avec seulement 16 cartes, quelle profondeur ! Certes, elle vient principalement du meta-game qui se forme au fil des parties, mais c’est justement pour ça qu’il marche aussi bien.
Quelques réflexions sans structure particulière :
– je trouve que c’est vraiment le parfait ratio tactique/chance/temps de partie. On est jamais sûr à 100% de faire le bon choix, on se fait éliminer sans problème et on a l’impression de gagner parce qu’on a su tirer son épingle du jeu.
– j’ai l’édition Kanai d’AEG, en anglais avec les illustrations japonaises, que je trouve effectivement très belles et qui, associées aux rôles originaux (clowns, wizards…) donnent une vraie « patte » au jeu. Pas convaincu du tout par la version Tempest, très froide (et ce design des cartes sérieux, c’est d’un kitsch), ni par le relooking actuel qui manque de personnalité.
– On joue en 4 manches gagnantes, c’est tout ! Que de parties épiques à finir à 3-3-3-0 pour voir le dernier remonter une manche après l’autre tandis que les autres s’entre-tuent…
– Le ministre > la comtesse. Il est moins stratégique mais on adore la part de hasard qu’il apporte et surtout la tension induite (on a souvent envie de le garder en main malgré le risque).
– Aucun intérêt à deux, la chance prend une part trop importante. Pour retrouver le même genre de sensation qu’à 3-4, il faut jouer à R/Braverats, tout aussi chouette.
– On n’a pas été convaincu par la dernière version à 5 et 6 joueurs, alors que c’est la configuration dans laquelle Le gant d’infinité excelle, même s’il demande un peu plus de réflexion.
– Quickshot est très bon… de 5 à 7 joueurs. On peu avoir l’impression d’un trop grand hasard sur une ou deux parties, mais dès qu’on a mémorisé les effets des cartes ça devient du pur meta-jeu et il y a moyen de contrôler à peu près ce qu’il se passe. On retrouve complètement la touche de l’auteur.
En revanche mettre « 2-7 » sur la boîte alors qu’à 2 la règles précise que c’est pas ouf et qu’à 3-4 elle conseille d’ajouter des ‘bots’ pour atteindre 5 joueurs, quelle arnaque sérieux !
– J’espère que le rachat de Japon Brand par CMON amènera les deux derniers Love letter chez nous (au moins an anglais ça serait déjà pas mal). L’idéal serait une version qui combine l’édition 10ème anniversaire et Love letter 2 (dont les persos ne sont pas dans l’édition des 10 ans) pour avoir l’ensemble des cartes et les illustrations de Noboru Sugiura. On peut rêver…
On pourrait aussi avoir droit à une compil’ des Lost legacy, qui sait ?
– Je n’avais pas eu l’occasion de jouer à Mon voisin le monstre à l’époque, content de savoir qu’il va ressortir !
-A priori la version de Wizards cup vendue à Essen en 2023 précédait la sortie de la version japonaise. Aucune nouvelle pour l’instant d’une sortie internationale, mais vu vos retours et ce que j’en ai lu je l’attends !
Et que pensez vous du podcast minimaliste à la japonaise ? Qui n’est clairement pas le cas ici
Que de détails et d’information pour un jeu semblant aussi simple…
Mais ça peut être un nouveau concept de podcast…
Merci en tout cas, ça m’a donné envie d’y jouer.
Lorenzo
Très bel épisode, merci.
Je pose juste un commentaire pour dire que j’ai un exemplaire unique de Love Letter pour les 8 ans de Filosofia avec des illustrations tirées de leurs personnages d’autres jeux.
La princesse par exemple est la scientifique de Pandémie.
C’est un jeu que j’ai également trop joué dans sa version 4 joueuses de base. Pas trop pour les autres ni dans la nouvelle version à 6 qui est dans le commerce.
Je suis un peu surpris que Marie.grand.jeux n’ai pas commenté. Je crois savoir qu’elle collectionne les différentes versions du jeu
Salut l’équipe,
Je laisse un commentaire ici pour tous ceux qui mettent un commentaire à Kingdom Death Monster 1.5…
C’est toujours aussi plaisant de vous écouter. Je faisais autre chose en vous écoutant mais j’ai l’impression que vous n’avez pas listé Lovecraft Letter comme Vrais spin off.
J’ADORE Love Letter, et en dehors de la version Lovecraft, j’ai aussi testé Marvel et Star wars. Ils ne valent pas la version originale, la lovecraft se défend et j’aime y jouer de temps à autre pour changer, mais les deux autres je les trouve vraiment nulles.
Bel épisode, merci et à bientôt.
« Contrairement à Ephios gros jeu de merde » !
Faudrait peut-être penser que derrière les jeux il y a des auteurs et des éditeurs, et essayer d’être un minimum professionnel … Je suis déçu …
Viens sur le Discord Proxi-Jeux, on est justement en train de discuter de ce thread : https://twitter.com/DanThurot/status/1790835224508813639
C’est pas le bon lien …
J’ai rien trouvé sur Discord sur ce « Ephios jeu de merde » …
Donc voici mon ressenti et pourquoi je suis déçu :
Je participe financièrement à Proxi-Jeux depuis de nombreuses années, pour soutenir les médias ludiques, et ici les podcasts et pour permettre toujours plus de contenu qualitatif.
Mais quand on est un des plus gros podcasts francophones sur le jeu de société, on a aussi des devoirs je pense, et du respect envers les acteurs ludiques !
Cette phrase, n’a rien a faire dans un podcast, elle avait été d’ailleurs coupé au montage puisqu’on ne l’entend qu’en fin de podcast, après l’émission ! Pour quoi l’avoir remis ici alors que si vous réfléchissez un minimum, sorti de son contexte, cette phrase est d’une méchanceté pur et n’apporte rien !!
Le pionfesseur veut peut-être se faire passer pour le Hanouna de service, ça ne va pas le grandir en tout cas, pas plus que le « j’aurais pu faire se jeu 5 min sous ma douche » de son podcast coup critique, qui n’avait pas trop mal commencé avec Earth pourtant, mais qui est devenu une parodie et une suite de coup gratuit et méchant avec Elawa … Mais là n’est pas la question.
Je n’écoute pas Proxi-jeux depuis des années pour entendre des phrases comme celles-ci, qui n’apporte rien et qui blessent auteurs-trices et éditeurs !! Je suis déçu et j’espère des excuses publiques !
Je poste ce commentaire avant d’avoir fini l’episode et je pense que la variante de loveletter non evoqué dans le listing est le Cthulu qui es une vrai bonne version, que j’ai en allemand mais traduite une par une dans les sleeves 🙂
Bon je reprend mon commentaire apres avoir fini l’episode, il n’a donc (je crois) pas été fait notion de LoveLetter Cthulu qui a pourtant un gameplay assez different avec 2 type de victoire et une notion de folie… ca change pas bcp mais un peu…
J’ai adoré l’episode alors que j’ai eu une decouvert de love letter spéciale je vais vous la raconter :
Partie de découverte en bar a jeu a 3. j’en avais entendu parler mais snas y avoir jouer ni connaitre les regles.
On commence : 1er soldat tirer par un pote, il le pose et me dis en regardant l’aide , « tu es la servante », j’etait la servante, fin de partie…
il finisse le round
on recommence je commence , j’ai une servante en main, je pioche un soldat, je le joue (erreur de débutant) et je balance mon pote « toi t la servante » il me dis non..
il pioche un soldat, il me dit « toi tu l’ai », redéfaite !
ils finissent le round
on recommence , on fait plusieurs tour et arrive la fin de partie je me retrouve a avoir une servante en main et un baron, je joue le baron contre un pote qui avais gagner en gardant un garde longtemps en fin de game
et je perd…
depuis je deteste la servante ! et on m’a offret 3 love letter pour mon anniversaire (merci les amis)
Dernière remarque, que la repartions des cartes soit celle d’un demi KAMI me fait vraiment bcp d’émotion j’ai plus de 350 partie de Kami (top 3 sur BGA a un moment) j’aime bcp ce trivia
mais je ne comprend pas le « tu as 4 love letter tu peux jouer au shogi » alors que pour moi il n’y a que 40 pions au shogi !
je ne connais pas les règles je connais que via le manga HxH (j’aimerai bien y jouer un jour) mais je dois me tromper !
@pionf je suis partant pour une initiation Shogi !
Comme jeu similaire niveau épure je dirais Ringmaster : emballage similaire en pochon, des règles qui s’expliquent en deux phrases (il suffit d’expliquer les types de carte et de gagner, voilà ^^) simple, un peu take that, il n’est pas très marquant mais je l’aime bien.
Super émission comme tous les « Sortons le grand jeu ». J’entends parler de ce jeu depuis sa sortie française en bien et j’ai « réussi » à toujours passer à côté. Je l’ai acheté il y a quelques mois en me disant que ça compléterait une belle ludothèque et là grosse douche froide. Le jeu nous a laissé de marbre, on voit l’intérêt qui se trouve dans le métagame mais aucune envie d’enchaîner les parties et les rares fois où on l’a fait un profond ennui s’est ressenti autour de la table. On jouait sans enjeu et de manière assez méchanique, le jeu a donc trouvé un autre propriétaire. L’émission m’a bien renforcé dans mon opinion, je vois son « truc » mais il ne provoque rien en jeu pour moi (une partie de belotte aurait créée plus de vie à table). Par contre Oriflamme, un de ses descendants, me procure lui plein d’émotions (la joie mauvaise, l’espoir, la déception) avec une tension autour de la table palpable. Jeu découvert peut-être trop tard dans ma vie de joueur un peu à la manière des Colons de Catane que j’ai détesté et dont je ne comprenais pas l’importance (heureusement un Sortons le grand jeu, m’a tout fait comprendre).
Sinon vu que les Sortons le grand jeu servent aussi à faire le point sur un auteur, sachez que j’attends avec impatience les émissions qui traiterons de Stephan Feld et de Rüdiger Dorn.
Encore merci.
Le prêtre regarde une carte parce qu’il fait une confession… Bon podcast en tout cas, bien chargé, peut-être un peu trop pour le coup, mais j’apprécie toujours quand ça aborde plein de sujets. C’est comme un bon cours de philo, faut que ça digresse !
Je n’avais jamais entendu parler de Lost Legacy. J’irai me renseigner parce que je n’ai jamais été vraiment tenté par Love Letter. Du coup autant aller au meilleur direct pour découvrir.
Je valide que les illustrations japonaises sont excellentes, beaucoup de caractère. Ça donnerait envie de se procurer le jeu juste pour ça. La version occidentale est bien trop convenue.
Merci beaucoup pour cette émission encore très intéressante et qui donne envie de découvrir énormément de jeux !
Quelques réponses à vos questions :
1. Aucune idée mais bon…
2. Non je ne connaissais pas du tout Lost Legacy !
3. Oui ! Les illustrations européennes sont dégueulasses ! D’ailleurs ça m’a inspiré un autre commentaire dans le dossier « Ce qu’on déteste dans les jeux de société » https://podcast.proxi-jeux.fr/2024/04/dossier-ce-quon-deteste-dans-les-jeux-de-societe/#comment-52954
4. Autre jeu minimaliste à la Japonaise ? Mindbug ! Et les auteurs ne sont pas japonais mais étasuniens et danois.
Votre définition c’était en 8 points :
1. Jeux avec peu de mécaniques et qui est une épure de jeu européens déjà existant ou qui revisite d’un genre.
2. Jeux rapides à jouer
3. Jeux minimalistes dans le matériel et/ou les illustrations (illustrations proches des 52 cartes avec des aplats de couleurs, etc.)
4. Recherche de mise en scène particulière (manière dont on distribue ou dispose les cartes, matériel spécifique)
5. Jeux humains avec beaucoup de déduction, bluff, double guessing et metagame très serré
6. Nombreux rebondissements brutaux
7. Extrémisme du minimalisme (nano/pico jeux)
8. Critère économique : facile à exporter
Mindbug y répond ainsi :
1. À notre tour on a 1 seul action à choisir parmi 2 : Jouer une créature / Attaquer avec une créature déjà en jeu. C’est une épure de Magic : The Gathering.
2. Une partie dure 10 à 20 minutes
3. 40 cartes (peut-être 200 si on compte les expansions). Ça peut paraître beaucoup mais si on le compare au jeu européen qu’il revisite, ça reste moins de 1 % des 22800 cartes uniques de Magic. Un peu comme 2 ensembles infinis mais de tailles différentes. Par contre pour les illustrations… arff… on est très très loin du style minimaliste à la japonaise.
4. Reprends la gestuelle des cartes inclinées à la Magic.
5. Le cœur du jeu est l’utilisation ou non des Mindbug, ce qui laisse la place au bluff, la déduction et au double guessing.
6. Les Mindbug ou les cartes cachées et aléatoirement sélectionnées aux pouvoirs très déséquilibrés font émerger beaucoup de rebondissements.
7. Voir le point 3.
8. Bon là je ne sais pas.
Sinon concernant One Night Werewolf je trouve que vous minimisez trop le rôle de Ted Alpach. Il a quand même réalisé la meilleure édition du jeu Loup Garou : Ultimate Werewolf (2008) qu’il n’a cessé de peaufiner jusque récemment avec Ultimate Werewolf : Extreme (2021) https://boardgamegeek.com/boardgame/311920/ultimate-werewolf-extreme
OK le titre est un peu ridicule, mais il a fait un vrai travail de compilation, création et équilibrage des personnages avec un système d’aide au narrateur pour construire des villages équilibrés et avec de la tension. Il propose aussi de bonnes alternatives aux règles classiques, en particulier au niveau du vote. Au final il réussit à rendre le jeu réellement intéressant.
Malheureusement les intimidations de Philippe des Pallières font qu’en France il est impossible de publier d’autre Loups-Garous que ceux de Thiercelieux (il s’agace même pas qu’un autre jeu utilise la thématique Loups-Garous alors que c’est un des principaux points de son plagiat).
Pour One Night Werewolf on passe d’un jeu de 8 tuiles et 4 rôles uniques en 2012 : 4 villageois, 2 loups-garous, 1 sorcier (regarde une tuile), 1 voleur (échange sa tuile avec celle d’un autre joueur)
À un jeu en 2014 avec 12 rôles uniques pour un total 16 cartes. Plus ensuite toutes les extensions qu’il a réalisé les années d’après avec Akihisa Okui.
Bref Ted Alpach est un auteur qui fait, souvent, un bon travail pour enrichir ou dériver des bons jeu.
Le minimalisme a la japonaise se retrouve aussi dans d’autres aspects culturels. Celui que je connais un tout petit peu c’est celui des vêtements, où les japonais se sont vraiment approprié le style et le savoir faire américain notamment sur les jeans et le style Ivy. Aujourd’hui ils font des jeans avec des machines vintage américaines et a la façon de ce qui était fait dans les années 60-70 aux USA, en allant a l’extrême jusqu’à reproduire exactement la couture du bas de jambe à l’ancienne, mais sans ajouter de fioritures.
L’autre aspect assez typique, dont je me demande si on peut la retrouver dans le jeu, c’est le wabi sabi, a savoir que c’est plus beau quand il y a des imperfections et que c’est moins lisse. Peut être que c’est pour ça que l’aspect hasard et interaction est toujours un peu recherché.
Lire « ametora, how japan saved american style » sur le sujet.
Je rebondis sur le commentaire autour d’ « Ephios gros jeu de merde ». Après écoute de nombreuses émissions et chroniques de Proxi-jeux j’ai cru qu’il existait un véritable complot : jamais il n’y a eu de Pour et le contre autour d’Akropolis dont le Pionfesseur ne cesse de dire son aversion. Qu’est-ce que ça veut dire ? Plusieurs hypothèses me sont alors apparus : 1 Personne n’aime au sein de Proxi-jeux, 2 ils ont peur du Pionfesseur, 3 ils veulent pas qu’il se relance dans une diatribe contre les mini-eurogames, …
Quand tout à coup, la vérité m’est apparue, la réponse est ailleurs : Sortons le grand jeux. Mais oui tout est clair, aucun Le pour et le contre n’a été fait car durant la prochaine saison nous aurons le droit à un Sortons le grand jeu sur Alhambra de Dirk Henn. C’est certain, tout concorde. Le jeu a souvent été cité comme étant à l’origine des mini-eurogames par Le Pionfesseur donc ce serait si ce n’est l’œuvre innovatrice, au moins la paradigmatique. Enfin car toute théorie du complot a besoin d’un détail qui permet de tout faire basculer, Alhambra a eu une version Roll’n write, ce qui fait qu’il devient un jeu incontournable pour Cyrus. Vous l’aurez compris le silence de la proxi-team sur Akropolis vient du fait que Cyrus et Le Pionfesseur interdisent aux autres d’en parler car ils promettent de faire un Sortons le grand jeu qui permettra de revenir sur cette affaire. Malheureusement j’ai peur qu’en ayant révélé au grand jour leur plan, Cyrus et Le Pionfesseur ne fassent le choix de ne pas faire cette émission afin de décrédibiliser ma théorie. Heureusement, toi-même tu sais.