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[Sortons le grand jeu] Kingdomino – Bruno Cathala

En 2016, Blue Orange sort Kingdomino de Bruno Cathala, le jeu qui deviendra une véritable locomotive pour son éditeur mais aussi pour son auteur.

Dans ce nouvel épisode de Sortons le Grand jeu, Cyrus et Le Pionfesseur s’attaquent à Kingdomino. Ils reviennent ainsi sur un type de jeu déjà abordé avec Allhambra, le PPP (Prise, Pose, Points). Avec Kingdomino, on se focalise sur une sous-branche de ces jeux.

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Introduction

 

Commentaires précédents

On revient sur les quelques commentaires de l’émission précédente qui était consacrée à Intrigue et Stefan Dorra. Vous pouvez retrouver ces commentaires ici.

Kingdomino, c’est quoi ?

 

Kingdomino est un jeu créé en 2016 par Bruno Cathala. Il est illustré à l’origine par Cyril Bouquet. C’est un jeu édité par Blue Orange qui se joue de 2 à 4 joueurs et joueuses, dès 8 ans. Les parties durent environ 15-20 min.

Le jeu n’est pas disponible à la Caverne du Gobelin au moment où nous écrivons ces lignes, mais on le trouve toujours.

  • On va constituer un royaume avec des dominos représentant différents types de paysages ;
  • A chaque tour, 4 tuiles sont mises au centre de la table dans un ordre imposé par les numéros qui se trouvent au dos des tuiles ;
  • La personne qui a pris la tuile de plus basse valeur au tour précédent sera la première à choisir sa tuile lors du tour ;
  • On doit ensuite placer sa tuile dans un espace de 5 cases par 5 cases de façon à ce qu’une partie du paysage de notre royaume concorde avec l’une des 2 cases du domino ;
  • A la fin de la partie chaque type de paysage va marquer des points selon sa surface multipliée par le nombre de couronne qu’il contient.

Pourquoi Kingdomino est un grand jeu ?

Les prix :

  • Vainqueur
    • 2017
      • Spiel des Jahres (Allemagne)
      • Guldbrikken (Danemark)
      • Japan Boardgame Prize U-more Award (Japon)
      • Japan Boardgame Prize Voters’ Selection (Japon)
      • Gioco dell’Anno (Italie)
  • Sélectionneé :
    • 2016
      • Tric Trac d’or (France)
      • Meeples Choice Award (USA)
      • Golden Geek Best Family Board Game (USA)
    • 2017
      • Nederlandse Spellenprijs (Pays-Bas)
      • Lys Grand Public (Québec)
      • Hra roku (République Tchèque)
      • Gra Roku (Pologne)
      • Gouden Ludo (Belgique)
      • As d’Or (France)
      • Årets Spill (Norvège)
    • 2018
      • Hungarian Board Game Award (Hongrie)
      • Boardgames Australia Awards Best International Game (Australie)

Les classements :

Sur Boardgamegeek : 312ème et 75ème dans la catégorie « Family ».

Environ 1200ème fin 2016 et 200ème vers fin 2017

Les éditions :

  • Traduit en 30 langues !
  • Version de démo pour 2 joueurs à découper – Kingdomino for 2 players (2018)
  • 2017 – Version XXL
  • En 2025, une refonte graphique, illustrée par Pauline Detraz

Les réimplémentations :

Spin of :

  • Kingdomino Duel (2019 – avec Ludovic Maublanc)
    • Une version R&W
  • Dragomino (2020)
    • Version enfant à partir de 5 ans
    • Doublé Kinder Spiel des Jahres + As d’or enfants
    • Classé 20ème sur BGG dans la catégorie “Children”
  • Moon River (2023 – avec Yohan Servais)

Les extensions :

  • Age of Giants (2018)
    • contient une tour de distribution des tuiles
    • Des tuiles en plus
    • Des géants qui vont venir
  • La cour (2020)
    • Print ‘n Play

Autres :

  • Les ventes du jeu ont dépassé le million en 2021
  • Portage BGA
  • Jeu fer de lance de Dized

L’analyse

De K-Do Mino’Z à Kingdomino…

  • Système de prise
    • Le système qui détermine le premier joueur
  • Un système de pose
    • Pose de tuile dans une grille
    • Construction de grille
      • Sous-branche des jeux de pose de tuile où l’on construit une grille personnelle (ici c’est du 5×5)
      • Sur un cadre ajustable/mobile
  • Un système de points
    • La multiplication entre la surface et les couronnes

Mais dites donc ! Ça serait pas encore un PPP, ça ? On en a parlé dans le Sortons le Grand Jeu consacré à Alhambra.

  • Ce que ça n’est pas :
    • Les jeux de pose de tuiles qui ne forment pas une grille ou bien sont sur un plateau commun (Carcassonne typiquement)
    • Un jeu de « remplissage », comme Patchwork (2014 – Uwe Rosenberg)
      • Et donc en grande partie, la sous-branche des jeux de pose de polyominos

Kingdomino, the god game.

Contemporain :

  • Azul (2017 – Michael Kiesling)
    • Cadre figé
  • Dragon Castle (2017 –  Hjalmar Hach, Luca Riccie et Lorenzo Silva)
    • Cadre figé en forme de croix
  • Calico (2020 –  Kevin Russ)
    • Cadre figé
  • Harmonies (2024 – Johan Benvenuto)
    • Cadre figé

Les jeux à conditions de scoring qui se construisent :

  • Jardins Anglais (2020 – Peer Sylvester)
    • 3×3 figé au début de la partie
    • On construit son scoring en cours de partie
  • Lost Seas (2022 – Johan Benvenuto, Alexandre Droit)
    • 4×4 figé au début de la partie
    • On choisit son scoring en début de partie
  • Fyfe (2022 – Kosch)
    • 5×5 figé au début de la partie
    • On construit son scoring en cours de partie
  • Festival (2024 – Grégory Grard)
    • 3×3 figé
    • On construit son scoring en cours de partie et ils ne sont pas figés dans l’espace
  • Château Combo (2024 –  Grégory Grard et Mathieu Roussel)
    • 3×3 adaptable
    • On construit son scoring en cours de partie qui est inclus dans la carte prise : la carte à un double usage d’objectif et de moyen de répondre aux objectifs.

Par où tout à commencer ?

Quel nom est sur toutes les lèvres ?

C’est quoi le meilleur ?

L’auteur – Bruno Cathala

Sa biographie

Bruno Cathala est né le 22 novembre 1963 (une source cite Strasbourg comme ville de naissance …). Pendant ses études, il découvre la richesse des jeux de société via la revue “Jeux et Stratégie” et ça lui a donné envie de créer un jeu un jour. De formation scientifique, il était ingénieur en science des matériaux et a travaillé en R&D sur les alliages de tungstène.

Il vit en Haute-Savoie, à Saint-Pierre-en-Faucigny, depuis 1986.

Il dit que dans son groupe, il était celui qui achetait les jeux et expliquait les règles. Et il déclare avoir pas mal joué à Magic à ses débuts.

En 1999, il vit un tournant dans sa vie : blessure qui le prive de son loisir (le rugby) et divorce, il se met à faire des jeux de société. Son 1er jeu créé est Sans foi ni loi, même si ce n’est pas le 1er édité.

En 2004, il subit un licenciement économique et se tourne vers le monde du jeu. Il se met à son compte et offre de la prestation plus de faire de l’autorat. Pour ça, il monte une société (unipersonnelle) et il fait aussi du jeu de commande.

Il a travaillé pas mal de temps en tant que vendeur dans une boutique de jeu à mi-temps. Et de 2011 à 2013, il a travaillé à temps partiel, 2 jours par semaine, en tant que développeur chez Hurrican

Et puis en 2014, ce sont Five Tribes et Abyss, puis 7 Wonders Duel en 2015 qui l’installeront définitivement, financièrement parlant comme un auteur de jeu vivant de son autorat.

Sa ludographie

Environ 120 jeux à son actif

  • Une série de jeux à 2 en 2002
    • Guerre & Bêêêh
      • Réimplémenté en “Jurassic Snack”
      • Goût de jeu abstrait assez chaotique
      • On est dans une grille
    • Drake & Drake
      • Système de priorité dans les actions
      • On est dans une grille
    • Tony & Tino
      • Sans doute inspiré de Kingdoms avec des cartes à effet en plus.
      • On a une grille figée, les colonnes et les lignes rapportent des points au joueur majoritaire dans ladite colonne ou ligne.
      • On est dans une grille
    • Atlas & Zeus
      • Mélange de jeu d’affrontement et de programmation
  • Drôles de Zèbres (2004)
    • Réimplémenté en Kiwara (2018)
    • 2 joueurs
    • Système de coup imposé à l’adverse
  • Les chevaliers de la table ronde (2005 – avec Serge Laget)
    • Prix Spécial au Spiel des Jahres
  • Mr. Jack (2006 – avec Ludovic Maublanc)
    • On est dans une grille…?
  • Du Balai! (2006 – avec Serge Laget)
    • As d’Or – Jeu de l’Année
    • Jeu de rapidité et de discrimitation visuelle
  • Kamon (2007)
    • Jeu abstrait
    • réédité en 2020
    • On est dans une grille
    • Système de coup imposé à l’adverse
  • Jamaïca (2007 – avec Malcolm Braff & Sébastien Pauchon)
    • Course en mode party game interactif
  • MOW (2008)
    • Le “petit jeu de cartes malin” de Bruno Cathala.
  • Cyclades (2009 – avec Ludovic Maublanc)
    • Enchère
    • Interaction forte
    • Ordre du tour fonction de l’ordre des dieux
  • Dice Town (2009 – avec Ludovic Maublanc)
  • Sobek (2010)
    • Version 2 joueurs (avec Sébastien Pauchon)
      • On est dans une grille
      • On impose un contexte au coup adverse
  • Le Petit Prince (2013 – Avec Antoine Bauza)
    • Interaction forte, système d’ordre du tour
    • On est dans une grille
  • Abyss (2014 – avec Charles Chevallier)
  • Five Tribes (2014) (As d’or 2015)
    • Awalé / Mancala
    • On est dans une grille
  • 7 Wonders Duel (2015 – avec Antoine Bauza)
  • Raptor (2015 – avec Bruno Faidutti)
  • Naga Raja (2019 – avec Théo Rivière)
    • On est dans une grille
    • Les dés-bâtonnets qui sont un clin d’œil aux 1ers dés (à usage divinatoire) et donc potentiellement aux 1ers jeux traditionnels
  • Velonimo (2020)
    • Revisite du jeu du président
  • Sea Salt & Paper (2022 – avec Théo Rivière)
    • Rami et Hanafuda
  • DONUTS (2024)
    • Abstrait
    • On est dans une grille
    • Système de coup imposé

Sa patte

  • Pas mal de variété dans sa production
  • Aime reprendre des principes de jeux classiques pour en faire des jeux modernes
    • Il déclare que c’est un axe de travail conscientisé
  • Il a une appétence pour les jeux à 2.
    • Les variantes à 2 de ses jeux sont souvent intéressantes
    • Il a été plusieurs fois été appelé à travailler sur des versions 2 joueurs (On note 7 Wonders, Splendor, Celestia)
    • Quand ce ne sont pas directement des jeux abstraits
  • Les mécaniques d’ordre du tour
    • D’ailleurs ses jeux de gestion c’est souvent :
      • Une mécanique d’ordre du tour
      • Une mécanique principale pour score des points
      • Des spécialistes qui donnent des petits pouvoirs
  • On va souvent trouver un peu de « chafouinerie » dans ses jeux. Y a un potentiel à embêter les autres ou à les contraindre
    • Une certaine tendance à créer des situations où on impose un coup ou un contexte de coup à l’adversaire.
  • Des jeux qui se jouent dans un périmètre imposé (grille)
  • Une propension à proposer des dilemmes assez binaires
  • Pas mal de co-autorat
  • Démarche pour la reconnaissance financière du travail d’auteur

Anecdotes

 

Concluons

Voilà, c’est fini, mais on se retrouve la saison prochaine pour un autre épisode ?

 

Nos Sources

Le jeu :

L’auteur :

Et bien sûr nos propres réflexions et analyses  !

15 nombreux commentaires pour [Sortons le grand jeu] Kingdomino – Bruno Cathala

  1. Une idée qui m’est venue entre temps pour le nom des cadres : « Cadre défini » et « Cadre non-défini » ça me semble pas mal

  2. J’ai fait une seule partie des Chevaliers et j’en garde un super souvenir…grâce au traître. Peut être que la mécanique était pas parfaite mais si le Pionfesseur parle en terme d’émotion je vois pas comment le jeu peut être mieux sans.

    1. Trop classe un commentaire de Bruno Cathala 🙂
      Bruno un auteur qui s’exprime en effet beaucoup mais qui a toujours une parole intéressante et éclairante sur le milieu. Un auteur transparent qui donne de la visibilité sur les chiffres de ses jeux qui permet de palper la réalité du marché.
      Un auteur qui mouille le maillot pour ses créations, que ce soit sur youtube chez un monde de jeu , sur son site internet, ses nombreuses interview. Les mauvaises langues diront que c’est pour le chiffre de vente mais en même temps c’est son gagne pain et comme dit, vivre de ce métier est compliqué et impose aussi cette présence. Et qui mieux qu’un auteur de jeu pour expliquer son jeu! C’est comme écouter son groupe préféré expliquer le sens de leur composition ! Bref, un grand auteur qui sait créer de la proximité avec ses joueurs.
      Concernant king domino, c’est un rare jeu que j’ai vraiment aimé et qui ne me donne pas envie de jouer aux autres déclinaison. Il est tellement bien dans ce qu’il propose (vous avez déjà tout dit dans l’émission) qu’une version évoluée, roll and write , extension, ou refonte ne m’attire pas du tout. A l’inverse d’abyss ou je trouve que l’univers autour du jeu enrichie l’expérience (les 3 extensions et conspiracy apportent à l’univers).
      Pour compléter sur le co autora, Bruno Cathala indique aussi qu’il fait ça aussi pour enrichir ses créations, ne pas tomber dans la redite.
      Pour la pose sur un plateau commun pré contraint, je pensais également à punto (bien qu’il n’y ait pas l’aspect « point »). Il y a aussi Treetopia en jeu familial où on pose nos arbres dans un « sanctuaire » commun de x ligne de 5 cartes.
      Merci pour l’émission et merci d’avoir mis Bruno Cathala en lumière (je fais en effet partie des nombreux auditeurs qui connaissent bien les posts et production de Bruno). Et surtout merci Bruno Cathala!

  3. Hello,

    Merci et bravo pour le podcast.

    Dans les « jeux à conditions de scoring qui se construisent », il y a Earth, en 4×4 adaptable .

  4. Vous pouvez ajouter aussi en 2024 AI 100% humain comme jeu avec une grille fixe à compléter. 15 emplacements personnels dont le central qui défini un scoring de fin de partie dès le début de la partie. Chaque carte ajoutée fera un scoring au moment de la pose, il y a des tas de façon de scorer différentes (lignes, colonnes, carré, cartes autour de la carte centrale, valeur minimal de point, couleur….).
    C’est presque un ppp sauf qu’il faut ajouter une étape :
    Prise par draft avec stockage
    Prise de nouveau parmi les cartes stockées (on peut donc choisir au draft une carte que l’on posera ultérieurement)
    Pose
    Point

    L’idée est intéressante par contre le jeu est d’une lourdeur infernale avec une iconographie pas assez claire malgré les aides de jeu.

    1. J’ai oublié une info, le jeu se joue en deux manches (7 cartes par manches) avec des « objectifs » de manche.

  5. Alors pour revenir, sur l’envie de Bruno Cathala d’avoir un jeu théorisé, je ne sais pas si cela l’a comblé, Mistrer Jack a eu cela ! Grâce à un site dédié pour y jouer en ligne (hs aujourd’hui) qui a produit des stats sur des milliers de parties jouées, qui a permit à Bruno Cathala de modifier le set up de départ dans l’édition des 10 ans du jeu. Et aussi grâce à un bloc de passionnés : https://jack-ace.over-blog.com/

  6. Excellente émission, mais c’est une habitude 😉

    Mon esprit a vagabondé au moment des bâtonnet en guise de dés.

    Donc nous avons un dés à 16 faces avec 4 bâtonnets
    Mais pour jouer à D&D
    Il me faudrait alors un groupe de 4 bâtonnets et 2 bâtonnets pour avoir 20 faces. Mais à ce moment là je vais de 2 à 20 et il n’y a plus d’échec critique.

    Non, il me faut 8 bâtonnets, un groupe de 5 (32 faces) et un groupe de 3 (8 faces). Les résultats vont de 2 à 40, puis on divise par 2, là j’ai mon dés de 20.

    On donc pour une partie de JDR D&D résumons.
    Il faut un minimum de 5 bâtonnets, idéalement 8.
    Dés de 4 => 2 bâtonnets
    Dés de 6 => 3 + 2 bâtonnets et l’on divise par 2 le résultats
    Dés de 8 => 3 bâtonnets
    Dés de 10 => 5 + 3 bâtonnets et l’on divise par 4 le résultats
    Dés de 12 => 4 + 3 bâtonnets et l’on divise par 2 le résultats
    Dés de 20 => 5 + 3 bâtonnets et l’on divise par 2 le résultats

    Cool où est ma hache ?

    1. Ahah oui, à la différence que les dés de D&D ont toutes les valeurs qui sont équiprobables, ce qui n’est pas le cas à partir du moment où on a au moins deux bâtonnets (chose qui est bien connu des joueurs de Yut Nori ou Parcheesi)

      1. Effectivement, j’ai complétement omis l’équiprobabilité.
        Ni d’ailleurs les résultats non entiers.

        note à moi même : trouver une solution pour jouer à D&D avec des bâtonnets et le mettre sur Discord.

  7. Pour moi, Kingdomino a aussi compté parce qu’il a vraiment fait sauter le verrou de la grosse boîte 45-60 minutes qui se retrouvait souvent au Spiel. Un phénomène déjà amorcé par Splendor mais accentué par Kingdomino. Petite boîte 15-20 minutes, le format qui prédomine aujourd’hui.

    Merci pour l’émission, toujours passionnant.

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