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[Dossier] La peur

Introduction

Dans ce dossier, Caducée, Kurts et Le Pionfesseur s’interrogent sur le concept de la peur dans les jeux de société.

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Retour sur les commentaires du dossier précédent

Le dossier précédent était consacré à « La mise en scène dans les jeux de société ». On en reparle rapidement, et vous pouvez consulter les commentaires relatifs à cet épisode ici.

Le programme

 

Comment le milieu s’auto-convainc de faire des jeux nuls

Références :

Les figures de l’horreur ( Les analyses du Pionfesseur, Chroniques d’octobre 2022 )

Les jeux rituels ( Les analyses du Pionfesseur, Chroniques d’octobre 2021 )

 

Les jeux qui font peur ( ou pas ! )

Dans cet épisode, Kurts s’aventure du côté obscur de la table de jeu.
Il a sélectionné une poignée d’expériences ludiques qu’il décrit comme des histoires de peur — des jeux qui collent à la peau, qui font trembler les mains, qui laissent un goût de cendre une fois la partie terminée.

Ici, il ne s’agit pas seulement de cartes ou de dés, mais de sensations : la tension, la sueur, le silence qui s’installe, le rire nerveux qui explose trop tard.
Avec les autres chroniqueurs et chroniqueuses, Kurts explore ces moments où le jeu dépasse ses règles, où la partie devient presque vivante, où quelque chose d’invisible s’installe entre les joueurs et les joueuses.

Parce qu’au fond, certains jeux ne se ferment jamais vraiment.
Ils continuent de jouer avec nous.

Les jeux présentés dans cette chronique :

 

Horreur à Arkham – Le jeu de cartes

  • Auteurs : Nate French & Matthew Newman

  • Illustrations : Divers artistes (Fantasy Flight Games Art Team)

  • Éditeur : Fantasy Flight Games

  • Localisateur : Edge Entertainment / Asmodee France

  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4

  • Âge minimum : 14 ans

  • Durée : 60 à 120 minutes

  • Fabriqué en Chine

  • Disponible à la Caverne du Gobelin

 

Dead of Winter

  • Auteurs : Isaac Vega & Jonathan Gilmour

  • Illustrations : David Richards, Fernanda Suárez, Peter Wocken

  • Éditeur : Plaid Hat Games

  • Localisateur : Filosofia / Asmodee France

  • Nombre de joueurs et joueuses : 2 à 5

  • Âge minimum : 13 ans

  • Durée : 60 à 120 minutes

  • Fabriqué en Chine

  • Non disponible à la Caverne du Gobelin

Dread

  • Auteurs : Nathaniel Barmore, Epidiah Ravachol

  • Illustrations : Avery Liell-Kok, Joshua A. C. Newman

  • Éditeur : The Impossible Dream

  • Localisateur : Pas de version française officielle

  • Nombre de joueurs et joueuses : 3 à 6

  • Âge minimum : 14 ans

  • Durée : 120 à 240 minutes (variable selon le scénario)

  • Fabriqué aux États-Unis

  • Non disponible à la Caverne du Gobelin 

Inhuman Conditions

  • Auteurs : Alan Gerding, Tommy Maranges, Cory O’Brien

  • Illustrations : Mackenzie Schubert

  • Éditeur : Tommy Maranges & Cory O’Brien (Kickstarter / Eigenverse Games)

  • Localisateur : Pas de version française officielle

  • Nombre de joueurs et joueuses : 2

  • Âge minimum : 14 ans

  • Durée : 15 à 30 minutes

  • Fabriqué en Chine

  • Non disponible à la Caverne du Gobelin 

Ten Candles

  • Auteur : Stephen Dewey

  • Illustrations : Stephen Dewey

  • Éditeur : Cavalry Games

  • Localisateur : Pas de version française officielle

  • Nombre de joueurs et joueuses : 3 à 6

  • Âge minimum : 14 ans

  • Durée : 120 minutes environ

  • Fabriqué aux États-Unis

  • Non disponible à la Caverne du Gobelin 

 

Nyctophobia

  • Auteure : Catherine Stippell

  • Illustrations : Peter Wocken

  • Éditeur : Pandasaurus Games

  • Localisateur : Pandasaurus / Asmodee France (distribution)

  • Nombre de joueurs et joueuses : 3 à 5

  • Âge minimum : 9 ans

  • Durée : 30 à 45 minutes

  • Fabriqué en Chine

  • Non disponible à la Caverne du Gobelin

 

Perudo

  • Auteurs : Richard Borg & Alfredo Fernandini

  • Illustrations : N/A

  • Éditeur : Asmodee

  • Localisateur : Asmodee France

  • Nombre de joueurs et joueuses : 2 à 10

  • Âge minimum : 8 ans

  • Durée : 30 minutes

  • Fabriqué en Chine ou Pologne (selon édition)

  • Disponible à la Caverne du Gobelin

 

Karim Debbache – Crossed Episode 8 – Stay Alive

 

 

Craintes et appréhensions dans la pratique du jeu de société

Caducée vous parle ici de la peur qu’on essaie d’éviter, des situations de craintes, d’anxiété ou d’appréhension qui peuvent être liées à notre pratique.

La peur de l’inconnu et de la nouveauté

  • Entrer pour la première fois dans une boutique spécialisée
  • Découvrir de façon brutale le jeu de société moderne
  • Le jeu doudou
  • Les jeux à adaptation permanente

Les peurs liées à l’anxiété sociale de performance

  • La peur de perdre
  • La peur de mal faire
  • La peur d’être ridicule

Les peurs circonstancielles

  • Aller dans un festival de jeu
  • L’anxiété de la discussion
  • La peur de jouer en équipe
  • Le syndrome de l’imposteur
  • La peur du jeu en ligne
  • La peur d’abimer son matériel
  • La peur d’expliquer les règles
  • Avouer le surmenage mental
  • La thématique d’un jeu ( tout ou partie )

 

Références :

Les serious game ( Dossier de novembre 2024 )

A la découverte du jeu de société ( Dossier de mai 2022 )

La Websérie The Amazing Digital Circus

 

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2 nombreux commentaires pour [Dossier] La peur

  1. Super dossier encore une fois.
    Etonnant que la peur ne doit pas « maintstream car dans tout les autres médias l’exploite. Est ce que l’épisode blackmirror où l’on peut utiliser sa télécommande ne serait pas un jeu d’ailleurs ? (Film dont vous êtes le héros). Une peur que vous n’avez pas parlé peut être quand on casse le 4e mur, je crois me souvenir qu’un time stories le fait non? Ça perturbait un peu.

    La peur pour moi ça m’evoque surtout des jeux d’enfants ; au debut tes parents jouent atla machoire de crocodile avec ses mains, l’enfant ose à peine glisser son doigt entre de peur d’etre croqué, quand t’es ado, t’ose plus regarder vers le bas car un pote va faire un rond avec sa main et le gage quand on le voit est une tape sur l’épaule (le fameux jeu de la série Malcolm). Mais pour moi… Le jeu réellement effrayant, le roi du jumpscare; REVEILLE PAS PAPA! Un role&move rien d’extraordinaire, tu joues des enfants qui veulent chiper à manger au frigo quand papa dort, sauf que y’a souvent des malus où il faut appuyer dur un réveil. Et aléatoirement, la figurine du papa se lève du lit très brusquement faisant voler don bonnet. Ses yeux et sa bouche sont grand ouverts, sa tête n’est pas sereine, bref il fait peur

    Plus récemment j’ai ressenti la peur dans trois situations en jeu:
    1) l’auberge sanglante, le jeu est glauque, on tue, on dissimule et avec le style de Santiago ça m’a paru malaisant (mais j’ai apprecié l’expérience)
    2) dans « Oui seigneur des ténèbres », gros vide d’inspiration sur une partie, on doit inventer des histoires avec nos cartes et j’avais pas d’idée. Je priais pour qu’on ne me pointe pas du doigt comme un enfant à l’école qui ne veut pas être interrogé
    3) le legacy, c’est une forme fe peur pour moi de detruire du matos, c’est comme si t’adoptes un joli petit chiot et il me demande à présent de le frapper
    4) une peur terrible que personne n’a parlé dans ce podcast; QUAND TU DÉCOUVRES QU’IL MANQUE UN PION/CARTE DANS TON MATÉRIEL. Ou tout ce qui a d’attrait au matos de ses jeux; la boite qui tombe d’une étagère, le verre de bière trop proche du plateau, le poge qui plie le plateau dans le mauvais sens etc… Ça c’est une peur constante

  2. Je suis plutôt team Caducée, les films d’horreur ou les romans de Lovecraft, ça me laisse froid. J’ai lu pas mal de Stephen King avec plaisir quand j’étais ado, mais je ne peux pas dire que ça m’ait terrorisé.

    Il me semble qu’une des raisons, c’est que souvent les auteurs de ce type d’oeuvre essaient de générer de la peur avec de la surprise (le trop fameux jump scare du cinéma), de l’horreur avec du gore, etc. mais c’est une impasse, ils visent structurellement à côté de la cible. D’ailleurs très logiquement vous avez suivi cette pente-là aussi et vous avez abordé le dégoût ou le stress, qui à mon sens sont des émotions assez différentes de la peur.

    Il y a quand même un type de jeu qui peut me faire ressentir une sensation de peur marquée et authentique, ce sont les jeux de traque. Quand je joue Mr X à Scotland Yard et que je dois me faufiler entre 3 inspecteurs un peu trop perspicaces, ou quand je dois choisir mon prochain lieu à Not Alone, là je rejoins complètement la team Pionfesseur et j’ai le trouillomètre à zéro. Kurts a bien cité Nyctophobia, je n’y ai jamais joué mais j’ai l’impression qu’il repose un peu trop sur son dispositif matériel, alors que ce qui compte vraiment c’est l’angoisse liée à la révélation des choix de chaque joueur qui peuvent faire basculer la partie du tout au tout sur un seul coup.

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