Ce mois-ci, c’est l’été en plein milieu de l’automne et pourtant on prépare Halloween ! Plus effrayants que jamais, les Chucky et Annabelle du j2s, aka DDschutz et Polgara, présentent les chroniques du mois d’octobre pour les joueurs (terrorisés) de 3 à 99 ans. Tremblez pauvres joueurs !
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Commentaires, commentaires, commentaires !
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Proximité
Essen c’est en ce moment même : attention, si vous croisez ddschutz au détour d’une allée une tronçonneuse, pardon une boîte de jeu à la main.
Le Festival des jeux de Gouvieux aura lieu le week-end des 10 et 11 novembre avec un thème Conquête de l’Ouest et plusieurs tournois organisés.
Plateaux numériques
La chronique de l’alternance vous propose ce mois-ci de se pencher sur l’adaptation numérique de Smash Up! et alternance oblige, c’est Cyrus ce mois-ci et c’est d’apple dont on parle 😉
- Steam : 6,99€
- App Store : 4,49€
- Play Store : 3,49€
Si le jeu m’était conté
Ayant trouvé fortuitement une clef au cours d’une soirée arrosée, Jonathan O’Donnel se lance avec ses amis à l’assaut de trésors inestimables au sein du légendaire temple de Luxor. Mais à leur arrivée, ils ne sont pas les seuls. Au cours de leur périple, ils iront de surprises en surprises jusqu’à la révélation finale.
Retrouvez dès à présent sur toutes vos tables et soirées Luxor, une expérience concoctée par Rüdiger Dorn et Queen Games.
♫ Méludique ♪
Rendez-vous au cœur de Londres, fin des années 1800, plus précisément au 221B Baker Street. Paraît qu’il y a un célèbre détective qui vit ici, Sherlock qu’il s’appelle, Sherlock Holmes. Lynriia a choisi de nous emmener, toujours en musique, résoudre les enquêtes de Sherlock Holmes Détective Conseil. De nombreuses adaptations au programme, des séries TV aux jeux-vidéos en passant par les films, la liste est longue et non exhaustive ! Il n’y a qu’à se servir !
Retrouvez la playlist 100% Sherlock sur notre chaîne Youtube. Des musiques bonus (non présentes dans l’épisode) vous attendent. C’est qu’en 10 minutes on n’a pas le temps de tout passer…
Le jeu (au tarif de 45€) et ses extensions sont disponibles ici, chez Philibert. Vous trouverez également les BD dont vous êtes le héros, l’Escape Book « Le piège de Moriarty », le jeu Watson & Holmes et d’autres références dans le même genre.
Les petites boîtes dans les grandes
On se retrouve de nouveau pour parler extensions, mais cette fois ci non pas seulement avec une seule extension mais pas moins de trois. Astien va vous parler des extensions, du jeu Scythe, édités à ce jour : Conquérants du lointain, Stratèges des cieux & Le réveil de Fenris.
Scythe, As d’Or 2017, a eu un succès plus que mérité mais que valent ses extensions? Permettent-elles vraiment de renforcer ou enrichir le jeu ou sont-elles là que pour ajouter du « kilo-plastique »? Dans cette chronique nous parlons de tout ça.
Joueur d’ailleurs
Ludo Fact – Hammer est parti en reportage chez le fabricant allemand de jeux de société. Il nous dresse un portrait de l’entreprise et nous invite sur la chaîne de production pour nous expliquer comment sont fabriqués tous ces jeux qui viendront ensuite garnir les étagères de votre ludothèque.
En savoir plus : un vidéo-reportage (en anglais) pour voir par vous-mêmes à quoi ressemble l’usine de production de Ludo Fact.
Le mot allemand du jour : die Herstellung – la production.
Merci à Thibaut Guerlet pour les photos et sa précieuse aide technique pour la réalisation de ce reportage !
Vieilleries
Ce mois-ci Dany a choisi de nous parler d’un jeu de l’éditeur Capiepa : la troisième force ! Petite démo du mécanisme magnétique ci-dessous 😉
Les Analyses du Pionfesseur
Ce mois-ci, le Pionfesseur revient sur l’affaire The Mind !
On en dit beaucoup de choses mais aujourd’hui le Pionfesseur en profitera pour parler de comment ce jeu s’inscrit dans l’évolution de la communication dans les jeux coopératifs.
L’épisode de jeux du mois où Fendoel nous parlait déjà du jeu : https://podcast.proxi-jeux.fr/2018/05/jeux-du-mois-the-mind-et-clank/
La vidéo sur les party game citée dans la chronique : https://www.youtube.com/watch?v=MyNWOM0Xp-U
La chronique sur Mysterium et les jeux similaires citée à un moment : https://podcast.proxi-jeux.fr/2018/03/n95-chroniques/
Les jeux cités dans la chronique :
- The Mind
- Ghost Stories
- Pandémie
- Le Seigneur des Anneaux (le jeu coopératif bien sûr)
- Les Chevaliers de la Table Ronde
- The Game
- Bandido
- SHH
- Space Alert
- Escape
- Unlock
- Bermudes
- Le Donjon de Naheulbeuk
- Doctor Panic
- Dungeon Fighter
- Magic Maze
- Mysterium
- Profiler
- Hanabi
- Kreo
- Witness
- Les Montagnes Hallucines
Beaucoup d’entre eux sont dispos chez Philibert qui disposent d’une très bonne fonction de recherche 😉
Joueurs nés
Top chef chez vous avec vos enfants ! Ce mois-ci on cuisine mais de la cuisine de sorcière, celle qui met à l’honneur la bave de crapaud et les os de squelettes de nos terroirs.
Avec les plus jeunes, on cueille des champignons peu comestibles dans Hexenküche :
Et avant son grand festival de musique, on fait des emplettes de sorciers dans Glastonbury :
Ludo Incognito – Le placement d’ouvriers
L’Acariâtre continue son exploration des jeux dits de placement d’ouvriers.
Dans ce second épisode, un rappel des critères que doivent respecter les jeux de placement d’ouvriers :
- Des pions qui représentent des travailleurs et des emplacements communs qui représentent les actions de jeux disponibles.
- Le choix joueuse après joueuse d’un emplacement à la fois en y posant ou récupérant des pions ouvriers. Ce qui déclenche l’action associée.
- La mise en compétition sur ces emplacements. Un emplacement occupé devient ainsi indisponible ou plus cher pour la suite.
Ensuite, la vraie question de l’épisode : « Les jeux de placement d’ouvrier sont-il un genre à part entière ? » Suivie aussitôt d’une deuxième question : « Et si c’est le cas, ça nous avance à quoi ? »
Sont cités dans cet épisode :
- Le jeu Agricola d’Uwe Rosenberg, publié en 2007 par Lookout Games (réédité en VF par Funforge) ;
- « Des typologies mécaniques à l’expérience esthétique : fonctions et mutations du genre dans le jeu vidéo« , la thèse de Dominic Arsenault en téléchargement ;
- Le modèle du genre littéraire en 3 étapes par Alastair Fawler : innovation, imitation et perfectionnement jalonnées par l’œuvre innovatrice, l’œuvre paradigmatique et l’œuvre définitive ;
- Toujours en cours : Le sondage pour partager votre vision du placement d’ouvriers
Kaigai Games
Dans cet épisode, Kaigai Games évoque Brew Crafters, un jeu américain imaginé en 2013 par Ben Rosset (aussi auteur de Between Two Cities et du futur Between Two Castles of Mad King Ludwig, qui est annoncé pour Essen). Brew Crafters a d’abord vu le jour grâce à un projet Kickstarter avant de rejoindre ses compagnons financés de façon traditionnelle dans les boutiques du continent nord-américain. L’éditeur est Greater Than Games (plus connu sous le nom de Dice Hate Me Games).
Izobretenik vous présente donc ce jeu de pose d’ouvriers qui rappelle parfois Agricola, pour ses ouvriers experts, ou Viticulture, son petit frère en terme de complexité.
Le lien vers l’article de Vin’d’jeu : clique donc ici !
Le lien vers une traduction française des règles !
Bonjour à tous! Voici mon premier commentaire alors que je vous suis depuis quelques années
Très bon podcast comme d’habitude 😉
La chronique « si le jeu m’était conté » était particulièrement impressionnante.
Pour les extensions de scythe, je suis content que quelqu’un dise du bien des stratèges des cieux car j’en ai lu beaucoup de mal.
Pour Ludo Incognito, je tiens à féliciter l’Acariate sur son changement de thème par rapport à l’année dernière car celui-ci m’est beaucoup plus compréhensible 😉
Kaigai Games, j’étais très hypé par le jeu présenté mais un peu déçu quand j’ai vu qu’il était en rupture de stock chez les Philiberts mais pas grave, je chercherai sur le marché de l’occasIon.
Bonne continuation !
Je n’ai pas encore salué l’effort de cette année pour proposer encore plus qu’avant un peu de tout. Le mélange varié, dans lequel chacun peut picorer les chroniques qui lui parlent le plus, est réussi.
Bel angle d’attaque du Pionfesseur pour parler des coops. L’introduction d’un traître a été aussi une des premières réponses à l’effet leader à mon sens. On hésite à deux fois à donner son avis de manière trop insistante ou à écouter les autres. Dead of Winter ajoute un objectif perso secret qui doit être rempli en plus de la victoire collégiale (et en plus de la possibilité d’un traître). Comme ça sous-tend souvent de garder des ressources pour soi, bonjour la parano et hors de question d’écouter quiconque 😉 Après ce n’est plus vraiment du coop mais du semi-coop et on est donc peut-être hors scope.
Je suis également emballé par le cheminement de L’Acariâtre cette saison. La notion de jeu innovateur/initiateur et de jeu paradigmatique semble très pertinente. La suite!
Merci pour ton commentaire Grovast ça fait toujours plaisir 🙂 !
J’ai volontairement omis les jeux à traître puisque ce ne sont pas des jeux coopératifs du coup mais des jeux en « 1 vs All ». J’aimerais aborder le sujet des coop vs semi-coop justement mais ça ça fait longtemps que j’ai une vidéo en cours d’écriture à ce sujet donc ça sera plutôt sur ma chaîne Youtube ^^
salut les loulous,
Encore un excellent épisode consacré aux chroniques.
Contrairement à l’Acariâtre, je pense qu’on peut effectivement apprécier un thème de jeux, en rechercher quelque expérience récurrente qui nous plaise. Et que ce n’est pas restreint à la famille des mécaniques – qui d’ailleurs souffre de la même limitation que tu mentionnes : même si une joueuse apprécie le placement d’ouvriers, elle pourra en apprécier certains plus que d’autres et surtout ne pas apprécier du tout certains de ces jeux. Sinon, excellente chronique, on sent même l’Ombre de Wittgenstein qui plane juste à la périphérie de la vision.
Excellent choix de jeu de Lynriia pour Méludique. D’autant que ce jeu se prête particulièrement à une douce musique d’ambiance sans être trop présente. Petit regret : les morceaux choisis proviennent tous d’adaptation des romans. Il y avait peut-être un ou deux exemples à aller chercher ailleurs pour ouvrir les horizons. Excellente chronique !
Merci Hammer (je vais faire cette blague très longtemps) et à Suisjeux. Ce sont deux approches très originales et tellement cools du hobby. Bravo à tous les deux.
Le Pionfesseur a toujours toute mon admiration, pour la qualité de l’analyse, le choix des références et la pédagogie de l’ensemble. La classe. Deux petits points pour alimenter sa réflexion. Premièrement, est-ce que l’effet leader est forcément néfaste à l’expérience de jeu ? Et deuxièmement, le GN et le JdR ont connu il y a quelques années l’intrusion d’exercices de psychologie appliquée dans leur sphère respective, en mettant à mal leur expérience première et en introduisant les débats d’activistes au sein de leurs communautés. Peut-on envisager que le succès d’un exercice de psychologie appliquée comme The Mind soit annonciatrice d’une même évolution pour le jeu de société ?
Clin d’œil goguenard à Ddschutz qui nous fait la révélation de l’année : « j’avoue, j’aime bien les jeux de mots ». 🙂
Bonne continuation !
Ah oui ! Et bravo trois fois aux chanteurs !
« il y a des enfants beaucoup trop sages, on préfère ceux qui ont la rage »
Salut Tuin,
Merci beaucoup pour ton commentaire très motivant 🙂 !
Pour te donner mon avis sur ces pistes de réflexions :
– L’effet leader semble tout de même négatif et a été (et est toujours) mal accueilli par la communauté ludique. L’objectif d’un jeu est quand même en général d’impliquer au maximum ses joueurs et donc l’idée que plusieurs joueurs autour de la table soient juste la en train de regarder le leader faire ça sonne comme une erreur de Game Design à première vue
– Je ne vois pas The Mind comme une exercice de psychologie car la dimension est purement ludique. On est pas face à un « serious game » qui aurait pour but initial de t’apprendre / te faire comprendre quelque chose via le jeu, je dirais que c’est plutôt le contraire : le but initial est le jeu et après peut-être que ça peut te servir d’exercice d’apprentissage (mais ça c’est le cas de tout les jeux quand on y réfléchit bien, parfois on apprends à gérer des choses, à être plus adroit, à être plus rapide, à communiquer etc… mais au fond à la base l’intention de l’auteur est purement de te faire ressentir le côté ludique du jeu)
L’effet leader semble tout de même négatif et a été (et est toujours) mal accueilli par la communauté ludique *qui s’exprime sur Internet*. Ce qui n’est probablement pas tout à fait représentatif de l’ensemble des expériences ludiques et des aspirations des joueuses.
Je pense que ceux qui s’expriment, comme nous pouvons le faire sur des forums spécialisés, sur Tweeter ou dans les commentaires de PJ, sont quand même une frange bien à part de gens investis dans le hobby plus que la moyenne. Et qui sont probablement susceptibles d’avoir des attentes particulières de leurs expériences ludiques. Notamment, ces joueurs que je vais pour le moment qualifiés d’investis sont particulièrement attentifs à ce que chacun ait également accès à la prise de décision et aux choix tactiques.
Ne peut-on pas imaginer des joueuses aux attentes plus sociales, en particulier pour qui il est plus important de contribuer globalement à la victoire commune plutôt que d’y contribuer personnellement ? Des joueurs qui aspirent à partager la victoire plutôt que de la construire activement et individuellement ? Des joueuses qui sont prêtes à abandonner une partie de leur pouvoir d’action en acceptant des directives d’une autre joueuse pour améliorer les chances statistiques de victoire commune ? Bref, un team-player comme on dit dans les écoles de RH des années 1980 ?
Cher Pionfesseur, si la question avait appelé une réponse aussi simple et lapidaire, je ne l’aurais pas posée 🙂
Salut Tuin,
Merci beaucoup pour ce commentaire ! Je suis d’accord pour le choix du jeu mais bon je crois que ça s’entend (un peu)…
J’ai pour ainsi dire le même regret que toi mais pour entrer dans les timings il faut faire des choix. Choisir c’est renoncer, c’est bien connu !
L’univers autour de Sherlock étant déjà tellement riche, je me suis servie dans les adaptations. Ca mériterait presque une 2ème partie (ne me tentez pas!) pour sortir de là et s’ouvrir à d’autres choses (j’ai plein d’idées!).
Je vais tâcher d’être plus originale pour les prochaines playlists, promis !
Merci Moatib, Grovast, Tuin pour vos commentaires encourageants (qui me font comprendre au passage que je monologuais tout seul l’an dernier 😉
@Tuin : je ne pense pas qu’on ne peut pas apprécier globalement un thème sous toutes ses formes mécaniques. Je ne dis pas non plus qu’un genre (au sens d’élément de discours de la communauté) ne peut pas exister autrement que lié à une mécanique. On parle par exemple de « party-game » ou de « cooppératif », qui sont moins liés à des mécaniques qu’à des ambiances et des dynamiques de jeu.
Mais quand on regarde le discours sur le jeu, la classification « naturelle » des jeux de société se fait surtout par le contexte de jeu (solo, en voyage, etc.) ou par la mécanique centrale des jeux (et des jeux de vidéo). On trouve beaucoup plus rarement une catégorisation par le thème : https://gusandco.net/2014/03/19/le-top-5-des-jeux-meilleurs-jeux-de-societe-sur-le-far-west/ ou http://des-en-mousse.com/seconde-guerre-mondiale-travers-jeux-de-societe/.
Je citais déjà Wittgenstein dans le premier épisode mais son âme va planer sur toute la saison 😉
Bon épisode une fois de plus.
Je tiens à souligner l’excellente qualité audio (ainsi que leur élocution) des nouveaux venus de cette saison! Bravo