« Tellement Je Thème » c’est l’émission qui vous parle de thématique dans le jeu de société.
Tous les deux mois, Astien accueille un invité mystère, non pas pour faire une critique, donner un avis ou expliquer un jeu, mais plutôt pour voir comment le thème s’intègre au jeu.
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Thomas « Fouilloux » Russier, est l’invité d’Astien pour cet épisode. Joueur plus qu’averti il vient parlé avec amour d’un jeu qu’il a sélectionné pour son thème.
Il a choisi pour votre plus grand bonheur de parler de Root. Créé par Cole Wehrle & illustré par Kyle Ferrin, ce jeu fait parlé de lui depuis 2018 lors de sa sortie US.
Un jeu de guerre dans les sous-bois pour 1 à 6 joueurs pour des partie de 1h30 à 2h.
Jeu à forte thématique, Root brille-t-il par sa narration écrite?
Kyle Ferrin n’en est pas à son coup d’essai avec Root, surtout chez Leder Games, l’éditeur du jeu. Son talent appui-t-il les propos de Root ?
Après avoir parlé de la narration écrite, Astien & Thomas s’attardent sur les émotions ressenti lors de leurs parties. Et bien entendu comment ces émotions appuient la narration.
Le gameplay au service de la narration ? Dans Root ce n’est même plus une question !
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Pour ceux qui ne sont pas allergique à l’anglais voici le carnet d’auteur (Designer Diary) de Cole Wehrle disponible sur BoardGameGeek :
https://boardgamegeek.com/boardgame/237182/root/forums/68?sort=hot
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Musiques
Tellement n’brick – Faudel
Je t’aime – Lara Fabian
Un régal cette émission : les angles aussi bien géopolitiques, artistiques que de gameplay sont couverts, avec juste le bon dosage.
Cole Wehrle ayant lui-même fait des études de journalisme et d’histoire, on comprend fort bien qu’il s’identifie au vagabond, vue la lecture que vous avez de ce personnage.
Superbe cette émission.
Oui Cole, le dit lui même dans son journal d’auteur*. Le thème du jeu n’est pas la guerre mais bel et bien « Might and Right « , autrement dit : le pouvoir !
* il fait référence comme genèse de Root à » La Quête du Roi Arthur « de T. H. White, où il ressort la grande et longue tirade du grand Monarque des Douces.
Merci pour ces précisions :). Comme dit dans l’émission, le journal d’auteur de Cole Wehrle est super bien fourni, je conseille vraiment à ceux qui veulent en savoir encore plus sur ROOT d’aller y jeter un œil 😉
Un grand merci pour cette émission extrêmement intéressante ! C’est très agréable d’entendre parler d’un jeu que j’adore d’une manière plus approfondie que dans un simple test.
J’ai découvert votre podcast parce que je suis Fouilloux. Je ne pensais pas qu’on pouvait parler aussi longtemps d’un jeu je n’ai pas vu le temps passé.
Une belle découverte !
Comment as tu découvert le podcast si tu es dedans? Et puis d’abord, tu es Fouilloux ou Dédé? Et puis d’ailleurs, Fouilloux c’est moi! 🙂
Merci beaucoup du retour en tout cas 🙂
Bonjour,
Je n’ai pas joué au jeu mais j’ai pensé à la ferme des animaux de Georges Orwell et le vagabond serait l’âne qui voit les autres animaux se faire la guerre pour le pouvoir de génération en génération, aucune ne tirant de leçon de la précédente, vu la longévité d’un cochon dans une ferme (aucune transmission de sagesse) alors que l’âne qui n’est pas élevé pour la viande vieilli dans la ferme et acquiert une sagesse en voyant les génération répéter les même erreurs.
Le rapport avec des œuvres littéraires peut être nombreux effectivement on ne s’est étendu là dessus. Peut être par manque de connaissances de ma part, je le confesse, mais l’idée me plait ;).
C’est un plaisir de voir que certains d’entre vous n’ont pas joué au jeu mais s’intéressent tout de même à cette émission :).
Salut la team,
Jamais joué mais bcp entendu parler et cette émission « passionnée » m’a encore plus donné envie de le découvrir !
Bons jeux !!
Magnifique vision du jeu , je n’aurais jamais vu autant de wargame dans ce jeu !
Je n’y ai jamais jouer, j’en ai un peu peur par sa difficulté et le fait de devoir « connaitre 6 règles », mais votre interprétation me donne envie de tester VRAIMENT !
Effectivement ca ressemble au analyse de texte de notre collège mais c’est tellement bien fait !
Merci beaucoup :).
Connaitre tout les personnages n’est pas une obligation au début, n’hésite pas à te lancer dans l’aventure avec une bande d’ami.e.s tu verras c’est excellent ;).
Par contre attention, on en parle pas dans l’épisode, mais ROOT est une jeu qui se joue à 4 ;), chacun ayant un rôle à jouer c’est beaucoup plus plaisant dans cette configuration
Super épisode, sûrement mon préféré à l’heure actuelle.
Fouilloux est un super intervenant, on voit votre complicité malgrès la distance et vous arrivez chacun à rebondir efficacement sur ce que dit l’autre.
J’ajouterais dans votre analyse que les mécaniques qu’utilisent chaque peuple correspondent parfois dans le milieu du jds à des jeux qui transmettent le même sentiment que jouer le peuple en question nous inspire.
Les chats sont des industriels et la mécanique de logistique du bois ressemble à celle de Brass. Le Vagabond est un aventurier et il utilise des mécaniques de jeu d’aventure à l’américaine (stuff qui augmente des caracs, quêtes à résoudre, combats, il ne manquerait que du texte d’ambiance :p).
Ca marche un peu moins bien avec les Rapaces et leur mécanique de programmation qui vient de jeux comme Roborally. Ca soulignerait un côté robotique et procédurier de la faction sûrement ?
Pour l’Alliance, j’y vois un rapport avec Commissioned, une sorte de dérivé de Pandémie où l’on doit à l’inverse coopérativement déployer un maximum de cubes sur le plateau. Du point de vue des autres peuples, c’est vraiment la même idée que Pandémie où l’on sent que certains lieux sont susceptibles « d’exploser » et qu’il faut donc « traiter » rapidement.
Merci pour l’épisode,
Quelques désaccords cependant sur les corbeaux, ce ne sont pas « simplement » des terroristes, mais plutôt selon moi la représentation des anarchistes du XIXème siècle, reproduisant la « propagande par le fait ». Ils tentent de libérer la clairières des oppresseurs et autres têtes couronnées par la force plutôt que par des méthodes plus politiquement correctes, comme le syndicalisme représenté cette fois par l’alliance ! En plus de ça, les corbeaux avec leur ramage noir, rappellent assez clairement le drapeau noir anarchiste.
Pour le vagabond, je pense qu’on reste quand même avant tout sur l’aventurier individualiste, opportuniste et survivaliste, l’éminence grise qui tire quelques ficelles à l’occasion pour provoquer le chaos, tout en se créant une place au soleil.