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[Sortons le grand jeu] Il était une fois… – R. Lambert, A. Rilstone et J. Wallis

Focus sur l’année 1993, avec la sortie de Il était une fois… de Richard Lambert, Andrew Rilstone et James Wallis.

Cyrus et Le Pionfesseur nous emmènent dans des contrées encore inexplorées de Sortons Le Grand Jeu. Avec « Il était une fois… » Richard Lambert, Andrew Rilstone et James Wallis proposent aux joueurs et joueuses une expérience de jeu qui s’éloigne clairement des poncifs de l’époque.

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Introduction

0:00:00Introduction

 

0:01:48Remerciements

Commentaires précédents

0:02:48Retours sur les commentaires

Les commentaires de l’émission précédente, où nous parlions de Katäne/((Les) Colons de) Catane/Catan et où nous rendions hommage à son auteur Klaus Teuber. Ça se passe ici, et on vous résume le tout.

Il était une fois…, c’est quoi ?

           

0:12:36Fiche Signalétique

Il était une fois… est un jeu de Richard Lambert, Andrew Rilstone et James Wallis. “Once Upon a Time: The Storytelling Card Game” de son nom d’origine est un jeu paru en 1993 chez Atlas Games. (éditeur de jeux de rôle et de jeux de société à la frontière avec le JDR). Il a été originellement illustré par Sophie Mounier. C’est un jeu qui se joue uniquement à 2 ou 6 joueurs et joueuses. Accessible à partir de 8 ans pour environ 30 min de partie annoncées.

0:13:59Présentation rapide du jeu

Au début de la partie chacun et chacune reçoit un certain nombre de cartes qui représentent des personnages, des lieux, des objets, des aspects ou des événements. Parmi ces cartes il y a également une carte “fin d’histoire”. Il s’agit d’un jeu compétitif, dans lequel nous allons raconter une seule et unique histoire ensemble. Le but étant de placer les éléments de nos cartes dans l’histoire et ainsi se défausser de sa main pour conclure avec notre carte de carte « fin d’histoire ». Évidemment, nos adversaires vont pouvoir nous interrompre et reprendre la main. Pour cela, ils et elles devront jouer une carte de leur main dont l’élément aura été cité par le joueur ou la joueuse qui est en train de raconter l’histoire.

 

Pourquoi Il était une fois… est un grand jeu ?

0:17:55Pourquoi ce jeu est important ?

Les prix :

  • 1996 – Fall Lucca Games Best Translated Game (Italie)
  • 2013 – Fall Parents’ Choice Recommended (prix qui récompenses des “produits” pour enfants – USA)
  • 2013 – Origins Awards Best Family, Party or Children’s Game Nominee (USA – déjà parlé / rattaché à un événement jeu de société qui a lieu à Columbus)

Classements :

  • BoardGameGeek (BGG) :
    • 2054ème aujourd’hui
    • 894ème en 2015
  • Tric Trac :
    • Au environ de la 200ème place sur le TOP “Jeux cultes”

Les éditions :

  • En français : 
    • 1995 – Halloween Concept : 2 à 8, dès 6 ans
    • 2005 – Darwin Project ⇒ 2 à 7 dès 7 ans
    • 2006 – Play Factory  
    • 2014 – Asmodee ⇒ 2 à 6 dès 10 ans
    • 2016 – Asmodee ⇒ 3 à 5 dès 10 ans avec des changements de règles
  • En anglais : Toujours Atlas Game

Des extensions :

L’analyse

0:32:10On découpe

  • Système de votes
  • Gestion de main !!!
  • Jeu de storytelling / d’Improvisation
0:48:08La Thématique

Il était une fois est-il un jeu fidèle à son thème ? Nous fait-il vivre l’histoire qu’il veut nous narrer ?

0:53:40Les ascendants
  • Jeux d’enfant – jeux symboliques (on imite, on se raconte des histoires)
  • Certains rituels d’horreur (comme le Hyakumonogatari kaidankai)
  • Une foultitude de jeux dans lesquels il faut compléter des textes, des phrases, etc. (style Card Against Humanity / Blanc Manger Coco / etc.)
  • Gulliver’s Travel (1939 – —) (lien BGG)
  • Le jeu de rôle (Dungeons & Dragons en 1974)
  • 1001 Erzählungen (1973 – —)
    • C’est l’ancêtre des Story Cubes avec des cartes
  • Alte und neue Erzählkunst (1984 –  Reinhold Wittig et Karin Wittig)
    • C’est l’ancêtre réel des Story Cubes
  • Comédia (1990 – Franck Arguillière et Yves Hirschfeld)
  • Nonsense (1993 – Véronique Houbaert et Bernard Ralet)
1:10:49Les descendants

Cités sur Discord par Pauvle :

2:01:45Œuvre innovatrice, paradigmatique ou définitive ?

Les auteurs

 

2:12:32Les auteurs

Des auteurs britanniques

  • Richard Lambert
  • Andrew Rilstone

Il a réalisé des études de lettres. C’est une personne qui gravite dans le milieu JDR depuis très longtemps. Il se dit inventeur du GN (Andrew est bien connu (surtout de lui-même) pour avoir inventé les parties grandeur nature.

A écrit pour beaucoup de Fanzine

Il a travaillé dans le milieu de l’édition JDR avec James Wallis entre autres.

 

James Wallis

  • Il a monté une maison d’édition
  • Il a beaucoup de contribution dans les domaines des jeux vidéo ou de société, des livres, des podcasts, des conférences etc.
  • Il a participé à beaucoup de projets de jeux (surtout en consultant) y compris pour des boîtes comme Hasbro.

Leur ludographie

  • Le néant… (niveau j2s)
  • Pour Wallis :
    • The Extraordinary Adventures of Baron Munchausen (lien BGG)

 

Anecdotes

2:19:04Notre avis et autres divagations

 

Concluons

2:29:25Conclusion

Voilà, c’est fini. On était bien ensemble, mais maintenant faut partir !

 

Nos Sources

Le jeu

Les auteurs/trices

Et comme d’habitude : de vieux souvenirs, notre nostalgie, une dose d’émotion, nos pensées et nos analyses !

7 nombreux commentaires pour [Sortons le grand jeu] Il était une fois… – R. Lambert, A. Rilstone et J. Wallis

  1. Je me suis reconnu dans la remarque de Cyrus à la 30ème minute. En tant que nouvel arrivant dans le hobby (2018), j’avais jamais attendu parler du jeu. Merci pour cet épisode, et pour ces Sortons le grand jeu en règle générale, toujours très cool et insctructif.

  2. Hello les gens,

    Allez, je vais me fondre d’un petit commentaire ici 😉
    J’ai la première édition de « Il était une fois… », je fais partie de ceux qui en parlent souvent avec un brin de nostalgie, et qui pourtant n’y joue plus que rarement. Je me reconnais ainsi dans vos remarques sur le fait que ce jeu semble « inégal », en fonction des sessions.
    Je me l’explique par le fait que sur un jeu de ce type (bien plus que sur tout autre type de jeu), les joueurs ont un impact très fort sur la session. Il suffit que certains soient mal à l’aise pour X ou Y raisons (santé, peu à l’aise à l’oral, peur de partager une histoire –ça reste parfois un exercice très « privé »–, …) et certaines tensions/frustrations vont ralentir ou impacter le jeu. Entre ceux qui vont s’assurer de parler longtemps en évitant de citer trop de choses pour placer ses cartes et, bloquer les autre, et ceux qui vont faire des phrases courtes sujet/verbe/complément => carte, il y a parfois de grandes inégalités à table.

    Pour l’Histoire
    J’ai acquis ce jeu en 1995, et on a surtout joué au départ avec des amis rôlistes, la filiation au jeu de rôle me paraît toute naturelle et c’est bien souvent avec des rôlistes (qui ont peut être plus l’habitude de cet aspect narration, mettre en mot leurs actions, etc.) que ça passe le mieux. J’ai découvert lors de votre dossier que les créateurs étaient plus intimement liés au jeu de rôle, et je n’en suis finalement pas étonné.

    En 1995 lors de la sortie du jeu, je jouais certes à des « jeux de plateaux », mais cela s’arrêtait pas mal à Dune, Full Metal Planet, Les colons de Catane, etc. On est dans la période où je commence à délaisser le jeu de rôle (très demandeur) au profit d’éléments plus direct, et à ce moment Il était une fois… tombe bien.
    Enfin dernier point, Elixir est sorti dans la même gamme, mais en 1997 😉 donc non ce n’est pas le côté fun de ce dernier qui fait vendre Il était une fois, dans mon cas encore, j’ai pris Elixir car il était dans la même gamme que Il était une fois 😉

    Comment nommer ce type de jeu ?
    Je n’avais jamais fait attention au nom du genre story telling, je ne le nommais tout simplement pas, pour moi je mettais tout ça dans les jeux à « bagou », voire à mauvaise foi assumée :p
    Personnellement je n’aime pas le terme story telling pour plusieurs raisons :
    1- c’est un anglicisme (j’en utilise beaucoup moi même, mais j’aime bien de temps en temps défendre la langue française)
    2- c’est un terme qui est maintenant très connoté « Marketing », il faut faire le story telling de son produit, de sa marque, etc.
    A ma petite échelle, je préfèrerai les nommer ainsi, soit :
    – Jeu de narration, opposé au jeu narratif. Dans la narration, je prends le pouvoir sur l’acte de raconter une histoire, dans un jeu narratif je vis une histoire, un récit déjà écrit (à rapporter à un de vos précédents dossiers ;))
    – Jeu de racontement, le terme n’est certes pas très joli, et, n’est plus usité depuis le XIX° mais sa définition est claire : action de raconter.

    De l’origine du jeu de racontement
    Vous l’avez un peu évoqué, ce type de jeu peut se retrouver aussi et surtout dans les jeux littéraires des salons du XVII° siècle (définis dans La Maison des jeux de Charles Sorel (1643)). L’un de ces types de jeux linguistiques avait pour but de raconter des histoires à plusieurs, ce que reprendront les surréalistes avec le jeu des cadavres exquis, et les anglophones avec le round-robin story. L’origine de tous ces types de jeux remonte alors, à mon sens, à ces salons littéraires.

    Bon, j’avais prévu de faire un petit commentaire pour le fun, mais je crois qu’il y a tellement à dire dessus, que je vais m’arrêter là pour l’instant :p Merci à tous ceux qui ont lu jusqu’ici :p

  3. Haaa la première de Sortons le Grand Jeux, de quoi bien commencé la saison.

    Je proposerai un ascendant et un descendant supplémentaire, bien entendu ils sont discutables 😀

    Ascendant :
    J’avais d’abord pensé aux jeux littéraires de la renaissance, mais Raduris m’a grillé sur le fil.

    Je vous propose alors les Matchs d’improvisation théâtrale, inventé à Montréal par Robert Gravel.
    2 équipes s’affrontent dans un match d’improvisation sur une patinoire (on ne se pose pas de question c’est Québecois)
    Au début de chaque round, nous tirons au hasard les contraintes (thème, titre, durée, etc…).
    Et ensuite chaque équipe propose son histoire.
    Bien entendus il y a un arbitre, afin de vérifier que l’impro respecte les règles. Il contrôle notamment qu’il n’y a pas de cliché, que personne n’empêche le déroulement de l’histoire, etc…
    Enfin le public vote pour la meilleure prestation.

    Descendant :
    Je vous propose Greenville 1989

    Nous avons des cartes, nous devons raconter une histoire à partir de celle-ci, ou plus exactement ce que nous ressentons et ce nous faisons. Le tout en essayant de garder une logique suffisamment clair pour que nos coéquipiers fasse les liens.
    Je ne détail pas plus, vous le connaissez probablement.

    nb : il y avait un jeu caché dans votre podcast !
    Devons nous identifier ce petit bip régulier qui ressemble à une alarme de montre ?

  4. Un des descendants auquel j’ai pensé immédiatement c’est un jeu de Ludovic maublanc , CYRANO en 2010 ( ou il faut improviser des vers avec des rimes imposées de mémoire ). Vous connaissez ?

  5. Hello !
    Je rebondis sur un commentaire de Cyrus à la fin de la chronique par rapport aux auteurs.
    Effectivement, le GROG te demande de rédiger toi-même ta biographie (probablement traduite dans le cas présent).
    Je le sais car j’ai ma propre bio qu’ils m’ont demandé de rédigé il y a fort longtemps 😉
    Merci pour l’émission.

  6. Ça me fait plaisir de voir ce jeu si peu connu mit à l’honneur.
    Le respect que j’ai pour ce jeu est inversement proportionnel au nombre de parties que j’ai fait.
    J’ai 2 jouer 2 ou 3 fois max mais depuis tout ce temps régulièrement j’y repense et je réessaierai bien.
    Malheureusement même constat que vous avez fait : ça marche pas si bien que ça.

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