Bonne année à toutes et tous !
Pour commencer cette nouvelle année dans ce premier jeux du mois de 2024, Flavien nous emmène dans la bucolique adaptation du jeu vidéo Dorfromantik et Drou nous réveille les neurones avec Nucleum.
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Crédits du générique
Titre : Skyhawk Beach
Artiste : Blue Wave Theory
Licence : CC BY-SA 4.0
1:56:02 - Télécharger le fichier mp3
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Commentaires
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Le mois dernier LePionfesseur parlait du jeu Le Village, tandis que Zephiriel se focalisait sur Ancient Knowledge. C’était ici.
Dorfromantik
0:08:04Dorfromantik
Fiche signalétique
- Auteurs : Michael Palm & Lukas Zach
- Illustrateur : Paul Riebe
- Editeur : Pegasus Spiele
- Localisé par Gigamic
- Nombre de joueur·se·s : 1-6
- A partir de 8 ans
- Disponible à la Caverne du Gobelin
- Fabriqué en Chine
- Règles non inclusives
Le retour de Cyrus après Essen 2022.
L’épisode des chroniques où Zephiriel parle du jeu dans Soliloque.
Le principe du jeu
Adapté du jeu vidéo du même nom développé par Toukana Interactive, Dorfromantik est un jeu de pose de tuiles coopératif dans lequel vous essayez de réaliser des objectifs pour marquer le maximum de points. Il peut se jouer en campagne, en débloquant des éléments dans de nouvelles boîtes au fil de la progression, permettant d’améliorer son score et d’ouvrir de nouvelles dynamiques de jeux.
En résumé
Dorfromantik est une adaptation très réussie du jeu vidéo, qui certes s’inspirait déjà de jeux de société de pose de tuiles. Il parvient, chose rare, à conserver ce que Flavien considère comme son essence, à savoir la possibilité d’y jouer de manière assez décontractée, mais aussi d’y aller pour se dépasser et performer pour taper son meilleur score en optimisant la pose de tuiles et en réfléchissant à moyen terme plutôt que juste essayer de réaliser un objectif à court terme. Si le système est déjà solide en lui-même, l’ajout d’objectifs et de la campagne renforce la variété des dynamiques de parties en plus de donner des petites récompenses régulières. Si on va toujours essayer de faire le meilleur score, on va parfois, comme dans le jeu vidéo, laisser tomber ce score le temps d’une ou deux parties pour valider cette carte qui nous fait de l’œil depuis quelque temps.
Flavien regrette la possibilité de compléter la feuille de campagne complète en une seule partie, là où la vision de cette feuille lui faisait envisager une structure rappelant les embranchements de rogue-lites avec des campagnes où on sacrifierait certaines branches, donnant des identités différentes à ces campagnes. Rien n’empêche de se fermer volontairement des branches, même s’il est possible que ça rende la fin de campagne – non atteinte à l’heure de l’écriture de ce texte – inaccessible. Dommage aussi que certains objectifs soient un poil redondants, là où il eut peut-être été possible d’avoir des choses avec plus de personnalité, même si là encore Flavien n’a pas tout révélé et espère être agréablement surprise par des objectifs ultérieurs à sa progression actuelle.
Alors qu’il y allait plein d’a priori négatifs, Dorfromantik s’est révélé une très bonne surprise pour Flavien, devenant très vite un de ses jeux de l’année en enchaînant les parties et en faisant découvrir le jeu à pas mal de monde. Jamais l’effet leader n’a pointé le bout de son nez, même si selon les personnes autour de la table le jeu le permet. Si le jeu se joue jusqu’à 6, Flavien n’y a joué que jusqu’à 3 et suppose qu’au-delà, les discussions et le nombre de cerveaux deviennent inutilement longues.
Nucleum
Fiche signalétique
- Auteurs : Simone Luciani & Dávid Turczi
- Illustrateurs : Andreas Resch, Piotr Sokołowski et Zbigniew Umgelter
- Éditeur : Board & Dice
- Localisé par Intrafin
- Nombre de joueur·se·s : 1 – 4
- Âge minimum : 14 ans
- Durée de partie : 60 -150 min
- Disponible à la Caverne du gobelin
- Fabriqué en Chine
Le principe du jeu
Souvent décrit comme le fils spirituel de Brass et de Barrage, Nucleum est un jeu avec une forte interaction où vous allez devoir créer votre réseau de chemin de fer pour relier vos villes et ainsi alimenter vos bâtiments, source de bonus et de point de victoire.
En résumé
Sous ses aspects de jeux de gestion, Nucleum cache un véritable jeu de course où chaque joueur et joueuse voudra se dépêcher de faire les actions qui lui sont le plus profitable dans son tempo de jeu. Mais ces actions sont aussi très certainement visées par les autres participants, apportant ainsi au jeu un aspect d’opportunisme permanent tout au long de la partie. Attention à ne pas vous perdre dans votre plan de développement car la fin de partie aussi est une course, et elle se terminera dès que 2 des 5 conditions de fin de parties sont atteintes.
Drou souligne l’interaction forte entre joueurs et joueuses comme on la retrouve souvent dans les jeux de Simone Luciani et David Turczi. Mais elle n’est pas destinée à nuire et si l’on prend ce que convoite un ou une de nos adversaires, c’est avant tout parce que cela nous est profitable.
Je partage le feeling de Flavien, et j’avais la même appréhension d’une adaptation de jeu vidéo, auquel je n’avais pas joué, sans génie.
Convaincu par Zephiriel, j’ai débuté le jeu en solo par quasiment une vingtaine de parties tant c’est satisfaisant.
Perso, j’ai interprété qu’en campagne, tu dois enchaîner les croix sur le chemin initial choisi, celles-ci devant être consécutives. Plusieurs embranchements sont possibles pour tout parcourir en une campagne, c’est sûr mais je me suis proscrit de faire les trois du bas, d’entrée.
Ce qui me fait saigner des yeux, c’est le carnet de score sur fond vert foncé. Mais pourquoi ?!
C’est affreux au crayon ou au stylo bille.
Le déplacement involontaire des tuiles existe, c’est un tout petit point négatif par rapport au reste.
Je vous invite à l’essayer, c’est une proposition qui devrait idéalement apparaître en ludothèque publique.
Merci pour l’émission !
(C’est juste parce que c’est pas cool qu’il y ait peu de commentaires alors que vos émissions sont super !)
Dorf Romantik J’ai longtemps hésité à l’acheter, connaissant déjà le jeu vidéo, je voyais certaines limites de la version jeu de société. Mais finalement en écoutant votre retour sur le jeu je l’ai acheté et on enchaine les parties avec ma compagne.
On adore essayer de faire un meilleur score, de discuter sur le meilleur placement et même remettre notre échec sur le dos de l’autre qui n’a pas validé un objectif pour doit disant s’ouvrir des possibilités
Dorf edt un bon jeu contemplatif. Peut-être même meilleur à deux qu’en solo finalement.
Je regrette aussi que la campagne propose pas plus de choix. Je regrette le format boite qui débloque plus ou moins de trucs mais au final ca demande souvent plusieurs parties pour mes utiliser. J’aurais preferé avoir toujours 3 cartes visibles et les débloquer comme dans un Rogue Light par exemple en en choisissant une.
Bonjour la proxi-team !
J’ai appris l’existance de Dorfromantik grâce à Zephiriel. Je l’ai depuis acheté… Et ne regrette pas du tout !
Je voulais y jouer en solo, à la base. Et quand ma fille de 4 ans et demi a vu la boîte, elle en est tombée amoureuse.
Du coup, on a démarré une campagne à 2, et franchement je pense que ce jeu est très abordable dès 5 ans, tant sa mécanique est simple à appréhender.
En ce qui concerne Nucleum (Nucle[au]m ? Nucle[ou]m ?), il me fait de l’oeil, tant sur la thématique que sur les mécaniques, mais il me semble un peu trop lourd pour être sorti plus d’une fois l’an… Je ferai donc l’impasse, je pense… 🙁
Flavien qui prononce Azul « Azül » et qui donne des conseils de prononciation de Nucleum .
Très cool de voir le changement d’avis de Flavien après ses aprioris sur DorfRomantik.
Chouette émission !