Sortons le Grand Jeu ! Embarquez avec Cyrus et Le Pionfesseur pour l’an 2000 ! Il s’agit encore une fois d’un jeu qui a sans doute été parmi les premiers jeux modernes auxquels vous avez joué !
An 2000, le bug tant redouté n’a pas eu lieu. Octobre 2000, le salon d’Essen ouvre ses portes et le public fait la connaissance d’un jeu qui fera le succès de son auteur Klaus-Jürgen Wrede : il s’agit de Carcassonne. Aujourd’hui, figurant dans la liste des « Gateway games » par excellence, le jeu n’a pas pris une ride.
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Commentaires précédents
Les commentaires de l’épisode précédent, c’est par ici, mais on est là pour vous les résumer 😉
Carcassonne, c’est quoi ?
Un jeu de Klaus-Jürgen Wrede édité en 2000 chez Hans Im Glück (éditeur de Manhattan ⇒ SdJ 1994 ⇒ Andreas Seyfarth ; le monde est petit 😲). Illustré à l’origine par Doris Matthäus. Il s’agit d’un jeu pour 2 à 5 joueurs, à partir de 8 ans pour des parties de 30 à 45 min.
À chaque tour, on pioche une tuile qu’on doit placer immédiatement sur un plateau commun qui se compose petit à petit. La tuile doit être posée de façon à être adjacente à une tuile déjà posée tout en respectant les contraintes de connexions imposées par le paysage. Il est alors possible de poser un de ses partisans sur la tuile en question sur un des éléments de celle-ci :
- Route ⇒ Voleur
- Ville ⇒ Chevalier
- Abbaye ⇒ Moine
- Champ ⇒ Paysan
Lorsqu’un paysage est complété, on reprend alors son partisan et on marque des points en fonction du paysage sur lequel il se trouvait.
Et voilà ! Vous savez jouer à Carcassonne (oui enfin presque…)
Carcassonne, c’est aussi le Meeple ! (voir le Termes’O’Fromages de nos compères Flavien et Pèrekastor)
Pourquoi Carcassonne est un grand jeu ?
À la sortie du jeu, à Essen, ce sont 2000 boîtes qui sont vendues ! En l’an 2000 rappelons-le, et aujourd’hui encore les jeux à faire un tel carton sont rares. L’année suivante Carcassonne remporte le Spiel des Jahres et c’est un ras de marée en Allemagne : 700 000 boîtes vendues en 2001 ! (Non, il n’y a pas d’erreur de frappe dans cette phrase… enfin pas sur les nombres…)
Sur BGG, le jeu est aujourd’hui encore 128ème (21ème en catégorie “Family”), son meilleur rang étant 6ème.
Quelques chiffres pour épater la galerie :
- En 2015, on dénombrait 10 millions de boîtes vendues !
- Le jeu existe en 28 langues (au moins)
- 93 extensions, de la boîte standard à la tuile goodies en passant par les extensions de quelques tuiles
- Des éditions variées : 6 Big Box, un « reskin » complet en 2014 avec Anne Pätzke et Chris Quilliams aux pinceaux
- Une quinzaine de Spin Off
- L’exploitation de la licence Carcassonne pour faire une version cartes et une version dé
- Plusieurs adaptations en jeu vidéo
C’est aussi une société dédiée : “Carcassonne & Co. GmbH”
Et beaucoup de produits dérivés autour du Meeple qui est devenu l’emblème d’une communauté :
- Sous-bocks
- Porte-clés
- Set de Meeples de couleurs variées
- Mug
- etc.
(Je sais pas vous, mais moi, j’ai le tournis ! 😵)
L’analyse
Un jour Klaus-Jürgen décide de s’essayer à l’écriture de livres. En 1999, il se trouve dans le sud de la France pour en apprendre plus sur les Cathares, alors qu’il fait des recherches pour un livre consacré au retable de Gand de Jan van Eyck. Il visite Carcassonne lors de ce voyage, au cours duquel il aura l’idée d’un jeu auquel il donnera le nom de la ville médiévale. Quelques temps après il envoie son prototype ainsi que celui d’un autre jeu nommé “Mésopotamie” à 3 éditeurs allemands. K-J. Wrede trouve à l’époque que Mésopotamie est meilleur que Carcassonne mais à sa grande surprise l’éditeur Hans im Glück lui propose d’éditer Carcassonne. “Mésopotamie” sortira finalement en 2005. Quant à son livre sur le retable de Gand, il ne sortira qu’en 2015…
BGG nous dit :
Tile Placement games feature placing a piece to score VPs, with the amount often based on adjacent pieces or pieces in the same group/cluster, and keying off non-spatial properties like color, « feature completion », cluster size etc.
A classic example is Carcassonne, where a player randomly draws a tile and place it next to other tiles and has a chance to place a meeple on the tile just played.
Carcassonne est l’emblème du « jeu de pose de tuiles » et pourtant il ne porte pas d’innovation, serions-nous devant l’œuvre paradigmatique très longtemps après l’œuvre initiatrice (laquelle serait-ce d’ailleurs ?) ? (plus d’info sur cette distinction dans la chronique d’Acariâtre)
Au commencement, on trouve beaucoup de jeux de connexion, en voici quelques-uns, mais alors vraiment juste quelques exemples :
- Tantrix (1991 – Mike McManaway)
- les dominos
- Mexican Train (1994 – Roy Parsons et Katie Parsons)
Et puis, il y a des jeux où on pose des tuiles ou des trucs qui y ressemblent :
- Take it Easy (1983 – Peter Burley)
- 1830 (1986 – Francis Tresham)
- Wacky Wacky West (1991 – Klaus Teuber)
- Entdecker (1996 – Klaus Teuber)
- Metro (1997 – Dirk Henn)
- Tigre et Euphrate (1997 – Reiner Knizia)
Et pourtant, on n’y retrouve pas la sensation de pose de tuile caractéristique de Carcassonne…
- Isle of Skye ?
- Takenoko ?
- Cacao !
- Kingdomino ?
- Castles of Mad King Ludwig ?
- Génial ?
- Taluva !?
L’auteur – Klaus-Jürgen Wrede
Né en 1963, Klaus Jürgen a été professeur de musique et de théologie dans un lycée à Cologne jusqu’en 2009 pour ensuite vivre du Game design. Un prix de composition à 16 ans, un livre édité en 2015. On peut dire que c’est un touche-à-tout.
Plutôt une culture littéraire.
La théologie !? Ne serait-on pas des sortes de dieux dans Carcassonne !? (Oui, on a oublié d’en parler 😭)
Sa patte : “Le jeu où l’on construit quelque chose” ?
- The Downfall of Pompeii (2004 – Mayfair Games et AMIGO)
- Mesopotamia (2005 – Mayfair Games et Phalanx)
- Rapa Nui / Bali (2011 – Kosmos et 2017 – White Goblin Games)
- The Architects of the Colosseum (2016 – Schmidt)
- Bloxx! (2018 – Noris)
Les mécaniques qu’on retrouve :
- Pose de tuile
- Tableau-Building
- Roll and Write
En interview, il dit aimer particulièrement quand on construit collectivement quelque chose d’agréable à regarder en fin de partie ce qui explique pourquoi il aime tant ces mécaniques.
Quelques anecdotes
- Des variantes
- On passe de 10 à 7 meeples
- Des points de règles qu’il aurait aimé revoir
- L’inventeur du Meeple est… 🥁
Concluons
Notre avis sur le jeu. À votre avis ?
Puisqu’on a dit qu’on concluait… concluons…
Nos sources
Un merci particulier à Hammer qui nous a déniché quelques informations en allemand dans le texte !
Le jeu
- Wikipedia – la base : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carcassonne_(jeu)
- Autant aller chercher les infos à la source : https://www.hans-im-glueck.de/verlag.html
- Quelques anecdotes : https://cundco.de/ueber-uns
- Wikipedia, mais en allemand parce que c’est plus classe : https://de.wikipedia.org/wiki/Carcassonne_(Spiel)
L’auteur
- Wikipedia, toujours : https://fr.wikipedia.org/wiki/Klaus-J%C3%BCrgen_Wrede
- Interview de Klaus-Jürgen : https://boardgamecomponents.wordpress.com/2017/03/19/interview-with-klaus-jurgen-wrede/
- Wikipedia, mais en allemand, oui, on se la pète 😁 : https://de.wikipedia.org/wiki/Klaus-J%C3%BCrgen_Wrede
- Autre interview de Herr Wrede : http://www.general-anzeiger-bonn.de/region/sieg-und-rhein/hennef/%E2%80%9ECarcassonne-ist-in-der-Sauna-entstanden%E2%80%9C-article3233308.html
Et le reste, se trouve dans notre cerveau, parce qu’on en a un… si si… même 2 en fait, mais bon, on va dire qu’avec 2, ça fait au moins 1…
Bonjour,
J’aime bien cette chronique, toutefois faire un épisode spécial sur un jeu et passer les 10 premières minutes à commenter les commentaires et digresser sur d’autres jeux, n’est-ce pas un poil trop long et répulsif ?
Peut-être devriez-vous mettre la rubrique des commentaires commentés en fin de podcast et non au tout début, et attaquer directement par le jeu ?
David
Bonjour David,
Merci de ton retour 🙂
Comme l’a dit Tuin plus loin dans les commentaires, chronologiquement, c’est plus cohérent de les faire au début, ça peut expliquer certaines choses dans le déroulé qui suit par exemple, en plus de ça, nous nous efforçons de timer les épisodes dans la description, tu peux donc facilement sauter cette partie si elle ne t’intéresse pas 🙂
Cyrus
Bonjour,
Même pas un petit mot sur carcassonne préhistoire ,qui a apporté de bonne variantes.
Les huttes que l’on pose sur les ruisseaux
Les chasseurs
et la foret qui apporte des tuiles bonus.
merci pour cette chronique 😉
Ah oui, mais là après on aurait pu faire un catalogue des extensions et spin off, mais ce n’est pas l’idée de cette chronique, on ne cherche pas à décrire un jeu en long en large et en travers, ce serait plutôt dans la chronique « Jeux du mois » ou encore dans celle d’Astien : « Les petites boîtes dans les grandes ». Dans cette chronique le propos est plutôt de rayonner autour d’un jeu et de son auteur 😉
Vous en avez évoqué d’autres et, même s’il est épuisé, le Préhistoire reste considéré comme l’un des meilleurs 😉
Bonjour !
Je plussoie les retours sur les commentaires à la fin des podcasts..
Sinon, comme jeu de pose de tuile, Tsuro?
D’après l’historique repris sur Kickstarter, cela daterait de 1979.
Et Carcassonne a effectivement été l’entrée pour moi et mon mari dans le jeu de société moderne. Mais entrée ratée. Trop d’aléatoire dans le tirage des tuiles pour mon mari. Du coup, il est resté au placard quelques années.
La vraie entrée à été par la suite les Aventuriers du Rail. Puis les extensions de Carcassonne et ensuite… Tout le reste !
Salut,
Je moinsoie les commentaires en fin de podcasts. C’est plus logique de parler au début de ce qu’il y a eu avant. En plus, la team fait l’effort de marquer le timing des différents éléments du podcasts. Ici, vous pouvez directement passer à 0:11:30, franchement, c’est pas une corvée inatteignable !
Salut catPionDe3 !
Rien à ajouter de plus que ce qu’à dit Tuin concernant les commentaires 😉
Tsuro, on le site dans les précurseurs en effet, même si je ne l’ai pas repris dans le billet.
Rejoue à Carcassonne avec la variante des 3 tuiles en main, tu verras que ça lisse beaucoup le hasard. Après faut aussi savoir aimer Carcassonne avec et pour son hasard…
Excellente émission, j’aime beaucoup cette rubrique en fait 😉
Pour l’antériorité du jeu, on pourrait citer aussi un vieux jeux Ravensburger: Connect (1969). Je ne l’ai jamais vu en France, mais trouvé au Japon : コンタクトゲーム.
D’après BGG, il s’appellerait « Chemins et Rivières » en français.
Du pur jeu de pose de tuile carré avec 3 types de connections: chemin de fer, route et rivière, sur 2 extrémités. Plusieurs variantes de règle…
Super podcast, pas grand-chose à dire.
Etant sensiblement plus âgé que les chroniqueurs, j’ai subi la période où Carcassonne et Catane sortaient tout le temps. Cette overdose fait que je n’y ai plus touché depuis bien longtemps. J’y reviens gentiment pour jouer avec les enfants…
Bon boulot de recherche, avec des supers anecdotes, c’est un excellent bénéfice de ce numéro. Notamment, c’est une bonne info de noter qu’il y a moins de meeples dans la version actuelle du jeu, ce qui doit effectivement tendre un poil le jeu.
Un des grands atouts de ce jeu, que vous mettez bien en lumière, c’est la versatilité autour d’un concept de base simple – ce qui a donné lieu à moult extensions.
Salut Tuin, pour être précis, la première version dont parle Cyrus dans la chronique est celle, prototypale, soumise à Hans im Glück par l’auteur. Quand le jeu a été publié en 2000, il y avait bien 7 partisans par joueur.
Huuuum ! J’avais mal compris ! Mea Culpa !
J’ai découvert vos podcasts depuis peu mais j’avoue que plus j’écoute, plus j’apprécie. J’aime bien le côté discussion à la fois entre copains et entre initiés. J’aime bien votre approche globale du jeu, cette façon de le resituer dans son contexte aussi bien par rapport à son auteur, à ses mécaniques et aux autres jeux.
C’est marrant que la Guerre des moutons soient passés sous vos radars certes ce jeu de Philippe des Pallières est plutôt un jeu pour enfant mais il en est encore édité et, surtout, on retrouve ce principe de “je prend une tuile et je la pose”. Le jeu est sorti 2002 mais, selon Des Pallières (source : Des Pallières lui-même dans une vidéo TricTrac), le jeu était en développement au moment de la sortie de Carcassonne. Ce qui n’est pas déconnant.
Vous auriez pu parler de Mon premier carcassonne, la version enfant sortie en 2009 qui se concentre sur les routes et est plutôt réussi.
De l’excellent Karuba du non moins excellent Rüdiger Dorn sorti en 2015, ou le but est d’optimiser un chemin de tuile. La particularité étant que tout le monde a le même tirage.
Plus lointain en terme de mécanique, il y a le jeu de pose et de combat Neuroshima Hex ! (2006) et Rajas of the ganges (2017) des époux Brand, un jeu de pose d’ouvrier qui inclus étrangement une mécanique de pose de tuiles.
A mon avis, le succès de Carcassonne tient à un équilibre bien trouvé entre une relative profondeur tactique (y’a pas mal de dilemme) et une grande simplicité de règles. Et je pense qu’on aurait sans doute moins de tuiles carrés dans des jeux thématisés sans lui
En effet, La guerre des moutons ne nous ai pas venu en tête lors de la préparation de l’épisode… Merci pour l’info sur son côté contemporain à Carcassonne.
On a parlé de la version enfant, mais sans la décrire. Je rappelle qu’on a dénombré 15 spin off, 10 extension et 34 mini-extensions On ne voulait vraiment pas verser dans le catalogue.
Karuba se rapproche beaucoup de plus de Take it Easy en fait.
n a bien cité Neuroshima Hex en préparation, mais on ne l’a pas gardé, on le trouvait plus éloigné que les autres jeux cités
Rajas, on ne l’a pas cité en effet, mais le côté plateau individuel et chemin pour relier 2 points ne vont pas me convaincre de lui accorder un lien de parenté suffisant :p
Pour le dernier point, je pense que c’est une bonne analyse en effet ! Si on ne trouve pas une grande lignée directe de jeux derrière Carcassonne, il a peut-être contribué à donner ses lettres de noblesse à cette tuile carrée (tout comme au meeple) 😉
Super cet épisode !
Juste une petite remarque. Je dois avouer que j’ai la version Star Wars de Carcassonne et je suis tout a fait d’accord avec vous qu’accoler Star Wars à Carcassonne c’est vraiment pas terrible…
En revanche, vous ne pouvez pas dire que ce sont les mêmes règles :-D. Il y a en effet un petit système de combat qui permet d’embêter ses adversaires et je trouve que c’est surtout ce manque d’interaction qu’on ne retrouve pas dans la version originale. On retrouve un peu ce feeling le dragon de l’extension « Princesse et Dragon ».
Merci encore pour le boulot que vous faites c’est vraiment super 😉
Ha sinon pour rajouter un jeu à la liste des successeurs de Carcassonne j’ai Pelican Bay => https://boardgamegeek.com/boardgame/140172/pelican-bay
Eh bien merci pour cette précision sur la version Star Wars, nous n’étions pas au courant. J’avoue qu’aucun de nous ne l’a essayée :p
Et Pelican Bay !!! Mais oui, tout à fait ! J’y ai joué en plus… Trop de jeux… On en oublie :-/
Merci pour cette émission, Carcassonne a été mon premier jeu «moderne» et c’est un jeu auquel nous avons énormément joué ! Que de bons souvenirs !
J’aime beaucoup la façon dont vous analysez le succès des grands anciens dans votre chronique, merci pour votre travail.
Pour revenir sur la discussion « Risk, Monopoly : combo ou pas ? », je les associerais plutôt aux « simples » mécaniques de collection.
L’effet de la combinaison se limite à faire varier la « valeur » d’une carte selon les autres cartes auxquelles elle est associée, l’association se basant sur des comparaisons de quelques caractéristiques simples. Et le plus souvent il faut rassembler plus que 2 cartes pour profiter d’un avantage. Le Poker est du même ordre, avec peut-être plus de types de sets de cartes (quoiqu’il me semble qu’il en existe au moins 2 dans Risk).
Les mécaniques de combo vont plus loin : caractéristiques des cartes beaucoup plus nombreuses, effets des combinaisons beaucoup plus variés (par exemple des effets qui peuvent eux-mêmes déclencher d’autres combinaisons …). Aussi, bien souvent il suffit de 2 cartes pour profiter d’une combo. Bref, variété et enchaînements pour beaucoup plus de richesse.
Quoiqu’il en soit, on voit en effet qu’il s’agit de techniques apparentées (l’une étant peut-être l’héritière de l’autre).
Évidemment, il est rarement possible de dessiner des cases étanches quand on essaye d’établir des définitions et il existe probablement des jeux à la frontière des deux.
L’émission est intéressante, mais je trouve que vous disgressez trop sur les jeux potentiellement liés à Carcassonne et pas assez sur les spin-off de Carcassonne.
De toute façon, à chaque fois que je joue à Carcassonne avec ma femme on s’engueule car cela reste un jeu d’ENFOIRE !!!
Salut M.Patate !
Désolé, mais ce n’est justement pas l’objet de notre chronique de rentrer dans le détail des spin-off et extensions. Je te renvoie à la réponse que j’ai faite à Azatote plus haut. L’idée est plutôt de chercher ce qui a engendré ce jeu et ce que lui-même a engendré par la suite. Comme on l’a dit, il a effectivement en premier lieu engendré ses propres spin-off et extensions.
Après, effectivement, ça donne peut-être plus une impression de digression cette fois parce qu’on n’a pas trouvé tant de jeux que ça hérités de Carcassonne, du coup on tâtonne à chercher oralement, je te l’accorde, mais ça montre aussi cet aspect étrange des choses… Comme je disais, est-ce que Carcassonne n’a pas étouffé (phagocyté) tout concurrent potentiel qui aurait tenté de rentrer sur son terrain grâce à son armada d’extensions et autres spin-off !?
Merci pour ce super épisode encore une fois !
Comme descendant de Carcassonne, j’aimerais citer « Expedition: Northwest Passage » (2010) pour la pose de tuile sur un plateau commun, en faisant coïncider toutes les différentes zones de la tuile, afin de faciliter le passage d’un bateau à travers les glaces pour récolter des points, tout en bloquant des adversaires.
A bientôt
Cargo
Hello, il me semble que vous ne parlez pas des jeux de tuiles que sont Limes et Cities, deux jeux très sympa (en solo pour ma part) et qui me semblent être des ancêtres de kingdo.
Bonne continuation, très chouette émission.
Hello,
J’ai aussi pensé à la Guerre des Moutons comme étant le plus ressemblant à Carcassonne, avec comme originalité les tuiles recto/verso
Jeux de pose où l’on construit au fur et à mesure le plateau :
– Saboteur ?
– dans la série des jeux de trains, Linie 1.
– Alhambra , mais plateaux persos et contraintes de pose ?
Sur ce, je vais écouter la suite du podcast 🙂
Ah Carcassonne…. le jeu qui nous a ouvert le yeux sur le JdS moderne
« Hein !? mais c’est quoi ce jeu ? Ca existe autre chose que la Bonne Paye (pour changer du Monopoly)? »
Quelle simplicité pour autant de plaisir de jeu.
Bravo pour cette chronique, on attend les suivantes avec impatience !
Autre jeu de pose de tuile : Fjorde.(2005 – 2 joueurs – Hans im Gluck)
Bcp de commentaires et je ne les ai pas tous lu.
Il y a UN élément du succès de ce jeu que je crois que vous n’avez pas évoqué. A sa sortie, Carcassonne était un des TRES rares jeux qu’on pouvait conseiller en boutique et qui répondait à la contrainte « jouable à 2 et à plus ».
Autant aujourd’hui le 2-4 joueurs est standard (avec le + souvent une version solo) autant en 2000 le standard était 3-5 joueurs ou le jeu purement 2 joueurs.
LADR qqs années plus tard reprendront l’idée également.
Merci pour l’épisode, qui s’avérait assez indispensable pour cette chronique.
J’ai découvert les variantes pioche 3 tuiles et draft 2 tuiles du coup, et c’est super intéressant. Je jouerai l’une des deux lors de mes prochaines parties.
Pour ma part j’apprécie beaucoup ce jeu par lequel j’initie beaucoup de monde au jds.
Je recommande l’extension avec les bâtisseurs.
Par contre c’est un jeu auquel je ne joue jamais a 2, je préfère y jouer a 4, et je suis étonné de voir vos recommandations à 2. A 4 le jeu prends une tout autre dimension de négociation et d’alliances temporaires, car il faut essayer de s’insérer dans le plus de châteaux possibles en binômes/trinômes. Chaque fois que tu finit un château en équipe, tu bosses 2 fois mois et prends de l’avance sur tous ceux qui ne sont pas dedans. Bref, un côté opportuniste et alliances effemeres qui lui donne une saveur toute particulière a mon gout.
Le problème que vous soulevez dans la chronique sur le « jeu de tuile » est que ce genre s’est créé à partir d’un élément matériel. Il n’a pas plus de sens que jeux de cartes, mais on continue à l’utiliser. On utilise le terme pour tous jeux utilisant ce matériel là. Par exemple, Medina utilise une contrainte de tuiles, avec des règles de placement relatives, mais comme on n’utilise pas de tuiles mais des jolis pions en bois, il n’est pas catégorisé comme cela.
De même, Tigre et Euphrat est souvent qualifié de jeu de tuiles car le matériel n’est composé que de tuiles, mais leur utilisation est plus proche de celles de pions.
Je préfère parler de « jeu de placement » (vous l’évoquez je crois à un moment), qui est un genre très large, mais qui reste assez parlant je trouve, à la manière d’un « placement d’ouvriers » très large aussi.
Petit commentaire qui arrive après la guerre. Merci pour la chronique. Perso je n’ai jamais trouvé Carcassonne intéressant. Je trouve la mécanique trop « mécanique », j’ai jamais accroché a ce principe et je me rappelle avoir été déçu de l’absence de thème ou d’ambiance médiéval alors que la boîte me vendait du rêve. Je ne dis pas non pour une partie comme il marche bien et que ce n’est pas désagréable mais à chaque fois je recherche en vain un vrai plaisir de jeu. Je reconnais cependant la profondeur de jeu pour des règles simples. D’habitude ça me plaît ça et je suis plutôt bon public. Bizarre, c’est mon exception. Peut être avec une extension…
coucou
pour la pose de tuiles dans ce genre il y a Akrotiri avec un plateau commun donc ça reste dans le critère.
Merci pour vos émissions