Retour en 1995, année de sorite d’un jeu qui créera un petit cataclysme dans le monde du jeu de société : Les colons de Catane de Klaus Teuber.
Qui parmi vous ne connait pas Les Colons de Catane, ou Catane, ou encore Catan ? Souvent cité comme la 1re référence de jeu de société moderne par de nombreux joueurs et joueuses, mais aussi par moult auteurs et autrices. Presque un passage obligé, un incontournable de la culture ludique. Cyrus et Le Pionfesseur ont décidé de se pencher sur le cas de ce monument du jeu de société moderne afin de rendre hommage à son auteur récemment décédé : Klaus Teuber.
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Introduction
0:00:00Introduction0:01:53Remerciements
Commentaires précédents
0:02:27Retours sur les commentairesLes commentaires de l’émission précédente, où nous parlions de Quarto! et de son auteur Blaise Muller. Ça se passe par ici, mais on vous résume le tout dans l’émission et on en profite pour rebondir.
Les Colons de Catane, c’est quoi ?
0:18:14Fiche SignalétiqueCatan est un jeu de Klaus Teuber édité pour la 1re fois en 1995 par KOSMOS. Il a été originellement illustré par Marion Pott. C’est un jeu qui se joue uniquement à 3 ou 4 joueurs ou joueuses à partir de 10 ans et dont les parties sont annoncées entre 60 et 120 min.
Le jeu est disponible à La Caverne du Gobelin dans plein de versions différentes : par là.
0:19:16Présentation rapide du jeuDans Les Colons de Catane, le but est de construire des bâtiments sur l’île de Catane pour être le premier à atteindre 10 Points de Victoire. Au tour de chaque joueur et joueuse, certains terrains vont produire des ressources en fonction d’un jet de dé. Les bâtiments adjacents à ces terrains vont récupérer ces ressources. Le joueur actif peut, en plus de cela, faire des échanges de ressources avec les autres joueurs ou la banque. En combinant un lot de ressources, le joueur actif peut construire des bâtiments. Ces bâtiments rapportent des points de victoire. Il est aussi possible d’échanger ses ressources contre des cartes qui peuvent, elles aussi, apporter des points de victoire.
Pourquoi Les Colons de Catane est un grand jeu ?
0:20:51Pourquoi ce jeu est important ?Les prix :
Catan a remporté de nombreux prix
- 1995 Spiel des Jahres (Allemagne)
- 1995 Meeples’ Choice Award (International)
- 1995 Essener Feder Best Written Rules (Allemagne)
- 1995 Deutscher Spiele Preis Best Family/Adult Game (Allemagne)
- 1996 Origins Awards Best Fantasy or Science Fiction Board Game ((Etats-Unis)
- 2001 Origins Awards Hall of Fame Inductee (Etats-Unis)
- 2002 Japan Boardgame Prize Best Japanese Game (Nommination) (Japon)
- 2004 Hra roku (Rép. Tchèque)
- 2005 Gra Roku Game of the Year (Pologne)
- 2011 Jocul Anului în România Best Game in Romanian (Roumanie)
- 2011 Ludo Award Best Board Game Editor’s Choice (Brésil)
- 2012 JoTa Best Game Released in Brazil Critic Award (Brésil)
Classements :
BoardGameGeek (BGG) :
- 496ème à l’heure de l’enregistrement
- En mai 2002, le jeu se classait à la 2ème place du top BGG
- Il est considéré comme le 2ème meilleur jeu sorti en 1995 : le 1er étant El Grande.
Tric Trac :
- 12ème du classement des « jeux cultes »
Les éditions :
Rien qu’en France :
- 1re édition en 1995 (ou 1997 selon les sources…) chez Jeux Descartes/Eurogames (sous le nom : Les Colons de Katäne)
- Tilsit en 2002 (Les Colons de Catane)
- Filosofia en 2006 (Colons de Catane)
- Catane en 2010
- puis finalement de Catan en 2016 : le nom du jeu est définitivement unifié dans le monde entier.
- La version actuellement dans le commerce Asmodee/Kosmos date de 2017.
BGG recense 116 versions dans 36 langues !
Des extensions :
- 91 extensions selon BGG !!!
- Une extension pour jouer jusqu’à 5 voire 6 (1996)
- Marins (1997)
- Villes et Chevaliers (1998)
- …beaucoup en fait, trop pour être citées…
- CATAN: Soccer Fever Scenario (2023)
- Il y a aussi beaucoup de variantes assez répandue (on les trouve même sur Wikipedia)
Des spin off :
BGG considère 29 ré-implémentations de Catan :
- Versions promotionnelles : (publicités pour : Alcatel, Glen Grant, etc.)
- Version de voyage en 2002
- Version pour enfants en 2003 , une version junior en 2007
- Une version Chocolat en 2015
- Version sous licence :
- Rockman (= Megaman) (2005)
- Anno 1503 (2003) / Anno 1701 (2007)
- Star Trek (2012)
- Game of throne (2017)
- Version “géographico-historique” :
- Allemagne (2008)
- Flandres et Pays Bas (2009)
- America (2010)
- Europe (2011)
- Baden-Wüttenberg (S-O Allemagne) (2012)
- Vienne (2013)
- Egypte (2014)
- Chine (2019)
- Un jeu mythique mais aussi mystique :-O
- Settlers of Canaan (2002) ⇒ Thème biblique basé sur un scénario de Catan : Cheops
- Settlers of Zarahemla (2003) ⇒ Sur l’histoire des mormons
- Les Colons de Catane : Le jeu de cartes (1996)
- Les princes de Catane (2010)
Autres faits :
- Beaucoup de médias (même hors du jeu) en parlent comme étant « l’anti-Monopoly » ou le « Monopoly killer »
- Il y a une chaîne de pizzas qui fournissaient une version Do It Yourself de Catan
- Il y a un film en production
- Il y a un roman
- Une Escape room
- Il y a une bière !!!
- Il y a des portages : plusieurs par support ! Même sur console (Et même un jeu qui n’a pas grand chose à voir : Catan Stories)
- BGA depuis très peu de temps
- Des gens font des mariages sur la thématique de Catan
- Il y a des championnats mondiaux
- Des records du monde (922 personnes en simultanée en 2013 à Indianapolis)
- On estime à plus de 40 millions le nombre de boîtes de Catan vendues dans le monde
- En période de Covid les ventes ont atteint 3,5 millions de ventes par an !
L’analyse
Où l’on vous parle de la création des Colons de Catane.
- Production aléatoire
- Échange / Négociation
- Plateau modulaire
- Proto-jeu de gestion
- Jeu à l’allemande
Les Colons de Catane est-il un jeu fidèle à son thème ? Nous fait-il vivre l’histoire qu’il veut nous narrer ?
1:17:32Les ascendants- Crude : The Oil Game (1974 – James J. St. Laurent)
- Jet de dé pour la production
- Phase de négociation
- Borderlands (1982 – Bill Eberle, Jack Kittredge et Peter Olotka)
- Jet de dé pour déterminer si une production a lieu ou non
- Phase de négociation
- Ambition (1987 – Yves Hirschfeld et Gilles Monnet)
- Proto-jeu de gestion
- El Grande (1995 – Wolfgang Kramer et Richard Ulrich)
- Il y a d’autres façon de faire un jeu à l’allemande
- On en parle dans un autre épisode de SLGJ
- Bohnanza (1997 – Uwe Rosenberg)
- Sans doute le deuxième jeu de négociation le plus populaire
- Puerto Rico (2002 – Andreas Seyfarth)
- Cf. le premier épisode de SLGJ
- Catane était le proto-jeu de gestion, Puerto Rico c’est celui qui a vraiment donné ses lettres de noblesse au genre
- Cf. le premier épisode de SLGJ
- Mars (2009 – François Delbosc)
- Un jeu souvent comparé à Catane
- Wiraqocha (2011 – Henri Kermarrec)
- Lui aussi propose un système de production via des jets de dés sur des tuiles hexagonales
- Minivilles (2012 – Masao Suganuma)
- Jet de dé au tour de chaque joueur pour la production
- Dice Forge (2017 – Régis Bonnessée)
- Jet de dé au tour de chaque joueur pour la production
Bon, en fait, on ne s’y est pas aventuré cette fois-ci.
L’auteur
1:30:50L'auteurKlaus Teuber :
Klaus Teuber est né le 25 juin 1952 au centre de l’Allemagne à Rai-Breitenbach. Il s’est mis à jouer pendant son service militaire, il ne connaissait personne là où il avait déménagé et pour passer le temps, il jouait aux Échecs avec sa femme, mais comme elle perdait tout le temps, il s’est mis à chercher d’autres jeux. Et là… a priori, Il est tombé sur la production allemande du moment. Dans une autre interview il parle de Risk étant enfant, et il parle de Acquire et de Top Race (ancêtre de Downforce sorti en 1996, donc postérieurement à Catan)
Il était prothésiste dentaire et dirigeait sa propre entreprise (sans doute unipersonnelle). Ça n’allait pas trop dans son travail, et pour s’évader, il s’est mis à créer des jeux.
En 1993, il crée la société d’édition TM – Spiele avec Reiner Müller qu’il revend à KOSMOS en 1997.
En 1998, il devient auteur de jeux à plein temps.
En 2002, il crée Catan GmbH avec sa femme et ses 3 enfants. Klaus et ses fils (Guido et Benjamin) occupent le poste de Directeur général. Guido gère le marché anglophone. Benjamin gère le reste de l’international. Mme Teuber, Claudia, gère la comptabilité et les tests. Sa fille quant à elle n’est pas impliquée dans l’entreprise (elle est actrice).
C’est quelqu’un qui reste très humble malgré son succès.
- Barbarossa (Spiel des Jahres) (1988)
- Un jeu du type « indice nuancé » à base de pâte à modeler.
- Adel Verpflichtet (Spiel des Jahres) (1990)
- Du pierre/Feuille/Ciseaux et du « guessing » pour un jeu de collection.
- Drunter & Drüber (Spiel des Jahres) (1991) (cf. SLGJ Carcassonne où le jeu avait déjà été cité dans les ascendants)
- Pose de tuile
- On va voter pour autoriser la pose de certaines tuiles à certains endroits (écraser des toilettes publiques ça ne se décide pas dans son coin… si si)
- EntDecker (1996) (2eme au Deutscher Spiele Preis – DSP) (cf. SLGJ Carcassonne où le jeu avait déjà été cité dans les ascendants)
- Pose de tuile avec des notions de majorités
- Löwenherz (1997) (1er au DSP, le 2eme étant… Catan le jeu de cartes)
- En 1996 et 1997, il remporte aussi le DSP enfant :
- Hallo Dachs
- Les chevaliers de la noisette
- Elasund: The First City (2005)
- Jeu dans l’univers de Catan
Sa patte :
- Ses déclarations :
- Tous ses jeux démarrent d’un livre qu’il a lu ou d’une histoire qu’il a entendu
- Il dit aimer les jeux dans lesquels il y a des situations gagnant-gagnant
- L’ingrédient principal pour créer un jeu : « c’est la passion »
- Il procède par petite touche et plutôt par accumulation
- Il dit que le jeu est résolument culturel
- Notre vision de son travail :
- Très basé sur l’interaction entre les joueurs (négoce / bluff, même dans des jeux où ça n’a pas de sens)
- La coopétition, ou du moins la sensation de construire sur un plateau commun
Anecdotes
2:00:55AnecdotesEh oui, on le sait, c’est la partie que vous préférez 😉
2:00:55Notre avis et autres divagations
Concluons
2:18:15ConclusionVoilà, c’est fini. On était bien ensemble, mais maintenant faut partir !
Nos Sources
Le jeu
- La fiche BGG
- Eurogame selon Wikipedia
- Article de Tric Trac
- Baladoludique en parle (vers 30min)
- Wikipedia en français
- Wikipedia en allemand
- Wikipedia en anglais
- Exemple d’un article d’un média plutôt généraliste
- Le record du monde de…
- Des articles dans la presse ludiques :
- Jeux sur un plateau n°28
- Plato n° 31
- Un ouvrage sur le jeu de société : Une histoire du jeu de société
- Un reportage sur l’industrie du jeu de société, forcément on parle de Catan
- Une étude parlant des répercussions qu’a eu Catan
Les auteurs/trices
- Le New Yorker parle de lui : https://www.newyorker.com/business/currency/the-man-who-built-catan
- Courte interview : https://www.youtube.com/watch?v=niTSTcZkriA
- Sa fiche Wikipedia
- Interview de lui et de ses fils
- Gus and Co fait son hommage à Klaus
- Il a sa fiche BGG
Et comme d’habitude : de vieux souvenirs, notre nostalgie, une dose d’émotion, nos pensées et nos analyses !
Commentaire sur les commentaires : le mode à Magic qui ressemble à ce que vous évoquiez, selon moi c’est le rainbow.
Il me semble (vraiment pas sûr et aucun moyen de le vérifier) que c’est un des modes multi prévu à l’origine (avant que les multi colorés soient la norme).
Ça se joue à 5, et 5 joueurs qui jouent chacun une seule couleur différente des autres.
Les joueurs se placent dans l’ordre des couleurs qu’on voit sur le dos des cartes.
Chaque joueur est allié avec ses 2 voisins et tapent sur les 2 en face.
Ça se joue du coup sur les mécaniques de couleurs opposées (blanc – noir par ex..).
Et avec la stratégie intéressante de : tes 2 alliés sont eux-mêmes enemis et avec chacun de tes alliés tu as un seul ennemi commun.
Et tout ce que ça peut impliquer comme négociation : on est alliés mais pas forcément obligé de s’aider, donc l’aide devient rapidement conditionnée, etc…
J’aimais bcp ce format mais déjà à l’époque il était pas évident à organiser et maintenant je pense que c’est encore plus dur avec toutes les mécaniques multicolores.
Merci pour ce nouvel épisode sur un grand jeu et un grand auteur. A vous écouter je me suis rendu compte pourquoi j’avais autant aimé Les Colons de Catane bien qu’aujourd’hui je me retrouve dans la description de ceux qui ne l’aiment plus. Personnellement je l’aime pas parce qu’il est trop long et qu’aucun joueur n’a réellement un intérêt à échanger des ressources avec les autres joueurs pour les faire progresser.
Mais ce plateau aléatoire, les actions communes à tout le monde avec la récolte des ressources, la couleur du jeu aussi et ce matériel en bois… Ouah
Personnellement j’adorais y jouer avec l’extension des marins de Catane et l’ajout des ports.
Pour le thème j’avais toujours cru que le jeu se situait sur l’île Italienne de Catane, je suis surpris de découvrir que non. Et à y réfléchir sur le thème des colons, moi quand j’y jouait je voyait des seigneurs qui s’affrontaient pour prendre le contrôle des villes dans des régions contigües à une époque médiévale et absolument rien en rapport avec des colons finalement.
Par contre dire que Minivilles permet d’avoir une production aléatoire mais contrôlée, je meurs ! Miniville c’est pas trop bien 🙂
Ce jeu est une purge pour moi avec les impacts complétement abusés des cartes rouges que tu subis (genre le club privé). Tellement déçu par ce jeu !
Oui, Miniville est juste un jeu de hasard (comme le Monopoly).
Il me fallait faire 2 fois 7 (avec 2 dés, c’est statistiquement le chiffre qui doit sortir le plus souvent), j’en ai fait qu’un, j’ai perdu, mais me suis fait ch… en attendant ce 7 jusqu’à ce que mon adversaire gagne
Merci d’avoir enfin traité ce grand jeu. Comme beaucoup, c’est celui qui m’a fait rentré dans le jds moderne. Je pense j’ai dû faire ma première partie en 1998 ou 1999. Et c’est de loin le jeu auquel j’ai le plus joué. Comme beaucoup je n’y joue plus beaucoup mais quand j’y joue c’est impérativement avec Villes & Chevaliers (que l’on avait acquis en Allemand en import à l’époque).
Je vais ajouter quelques éléments « wahoo » du jeu au-delà du plateau modulaire :
– Le fait de construire non pas sur les hexagones mais sur les côtés (Etait-ce la première fois ?) et ainsi géré les terrains de manière adjacente plutôt qu’en « possession ». On peut être plusieurs sur un terrain.
– La gestion des probabilités avec les deux dès. Je me souviens avoir trouvé cela brillant.
– Le fait d’être tout le temps actif
– Le matériel avec ses petites maisons en bois et les petits bâtonnets pour les routes. Tout le monde trouvait cela adorable.
D’ailleurs les nouvelles versions sont horribles avec leur matériel en plastique, quelle infamie. D’autant plus que les « eaux et ports » sont maintenant en plaque, ce qui impose la forme hexagonale de l’ile. Alors que j’ai toujours joué avec une île pas forcément hexagonale. Cela ajoute un peu plus de tension et de contrainte.
Une très belle émission !
Merci beaucoup !!!
Je jouais avec l’édition allemande à l’époque et voir qu’il était édité en français m’a fait un choc. C’est à ce moment que je me suis dit que les jeux de société avaient radicalement changés. J’adore ce jeu encore aujourd’hui.
Je fais régulièrement découvrir Deunter une Druber, dont le pitch donne obligatoirement l’envie de jouer, et Adel Verpfichtet (excusez mon orthographe approximative et mon accent douteux). Malheureusement, il m’est impossible de rejouer à Catane dans l’espace (Sternenfahrer von Catan), que j’ai en allemand et dont les fusées se sont détériorées au fil du temps, le plastique qui clipse les composantes ayant séché, et cassé.
Si vous avez l’occasion de faire une partie d’un de ces trois jeux, sautez dessus à pieds joints !
Il me semble qu’un point n’a pas été abordé : le fait que les échanges permettent de jouer en famille, même avec des enfants assez jeunes. Je me souviens de parties avec les miens où je pouvais facilement donner un petit coup de pouce au destin en proposant un échange moins tendu que je l’aurais fait si j’avais joué avec des copains, une bière à la main. Du coup, par les échanges, le jeu s’équilibre de lui-même, avec grâce et discrétion, reprenant à son compte les qualités de son auteur, Klaus Teuber lui-même.
Merci encore pour votre travail, l’exactitude de vos propos, et le ton très agréable de votre conversation.
Merci pour l’épisode et merci pour votre franchise, non pas que ce ne soit pas le cas d’habitude, mais tout au long du podcast, on sentait de la retenue (et c’est OK parce que c’est aussi un podcast hommage) et j’avais peur que vous ne disiez pas ce que vous en pensez réellement… Et finalement si, vous le donnez, donc c’est très bien.
Oui, Catane a été un grand jeu à son époque, avec de gros défauts qui transparaissent de plus en plus avec le temps. Il a apporté plein de choses au monde du jeu, mais voilà. Aujourd’hui j’ai toujours des amis qui me proposent ça et qu’est-ce que c’est lent, qu’est-ce qu’on s’ennuie. Personnellement, je vais reprendre l’idée du Picsou magazine à côté, parce que j’ai vécu plein de fois les 3 ou 4 lancers de dés où tu ne fais rien du tout et qu’est-ce que c’est pénible.
Bref, depuis il y a des choses tellement mieux à jouer, plus incisives, plus cohérentes, qu’aujourd’hui, je ne vois aucune bonne raison de sortir la boîte (que ce soit la boîte de base ou le Duel).
Merci à nouveau pour ce podcast.
Hello,
Dans les descendants de Catane, il manque Ad Astra de Serge Laget (2009).
On l’appelait le Catane de l’espace (avant qu’il y ait vraiment un Catane dans l’espace ).
Même principe de ressources produites pour tout le monde, mais ici moins de hasard puisque le joueur qui a programmé la production, choisit entre 2 productions et la quantité dépend des planètes sur lequelles on est présent.
Même collection de ressources pour faire des constructions.
Même système de négociation de ressources entre les joueurs.
Le jeu est également une course, c’est souvent celui qui atteint les 50 points (qui mettent fin au jeu) qui gagne.
Le jeu va ressortir prochainement sous le nom d’Artemis Odyssey, avec quelques corrections pour éviter la martingale lorsqu’on débute avec une planète qui produit de l’énergie.
Salut. Je suis en train d’écouter votre épisode sur Catan. En parlant de Löwenherz / Domaine, El Pionfessor dit qu’il n’existe pas beaucoup de jeux basés sur la mécanique « diviser un territoire ». En voici quelques-uns :
– Armadöra (Christwart Conrad, 2003)
– Mapmaker : the Gerrymandering game (famille Lafair, 2019)
– La Pipopipette est un jeu auquel je jouais quand j’étais collégien. Je n’en connaissais pas le nom à l’époque, mais je le découvre à l’instant, en cherchant sur internet. Il a une page Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Pipopipette
– Une fois, j’avais joué à un proto de Bruno Faidutti sur ce principe. Mais je ne sais pas si ça a donné quelque-chose.